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Vieux 28/07/2017, 19h32
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Zen arcade Zen arcade est déconnecté
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Zen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John ConstantineZen arcade part en virée avec John Constantine
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Posté par wildcard
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Les deux films ne s'inscrivent de toute façon pas dans le même genre et donc n'appellent pas les mêmes émotions.
Néanmoins, en termes de dénouement, celui de Prisoners m'a vraiment coupé le souffle :
. Bon sang, c'est extraordinaire ! Sadique, mais fabuleux.
Normalement, après ça, on a droit à un épilogue, une happy end, une résolution bien carrée, mais là, le spectateur reste en plan, au bord du gouffre, on ne saura jamais : terrible.
C'est une émotion très puissante et rare, tu as une impression de vertige. Vraiment un final TERRIBLE.
Je n'ai pas du tout éprouvé cette sensation de vertige.
A la vision, il était pour moi clair que Gyllenhaal a compris l'origine du bruit et qu'il va évidemment aller voir de quoi il en retourne.

Je trouve toute la dernière partie du film assez faible d'ailleurs.
Le dénouement chez Melissa Leo (convenu), le transport de la fille à l'hôpital (très bof) et le final que tu décris ne m'ont pas paru au niveau du reste.

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Alors, oui, il y a aussi une forme de beauté pure, poétique, en apesanteur, avec la fin de Premier Contact, mais je n'ai pas été aussi soufflé. Emu, oui, mais aussi bluffé.
C'est peut-être le genre qui veut ça : quand je regarde un film de SF, je peux être transporté, mais il y a toujours une distance parce que, au fond de moi, les aliens, les rencontres du 3ème type, tout ça, même traité avec beaucoup d'originalité, de sensibilité (comme chez Villeneuve), je reste un peu dehors.
Tandis que le film noir et le drame mêlés de Prisoners n'ont pas ce filtre
C'est marrant, parce que moi, le filtre, je le ressens beaucoup plus sur Prisoners, dont la mise en scène me parait beaucoup plus distanciée.

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Villeneuve arrive vraiment à me faire entrer dans la tête de Jackman et Gyllenhaal, à me faire ressentir la monstruosité du récit, son ampleur et son intimiste à la fois.
Perso, ce n'est ni Gyllenhaal ni Jackman qui brisent chez moi la distanciation, c'est le personnage black et son dilemme moral face à la torture. Et particulièrement la scène terrible avec sa femme qui valide l'attitude de Jackman. C'est pas du tout spectaculaire, ça peut même paraître anodin, mais pour moi, c'est vraiment la scène terrible du film, bien plus que le final.

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M'enfin, bon, il n'y a pas franchement de débat. Villeneuve est un des cinéastes les plus balèzes de ces dernières années, jamais décevant, brillant dans la narration, brillant dans la mise en scène, avec des acteurs parfaits sous sa direction. Quand tu en tiens un comme ça qui est capable justement d'aligner Prisoners-Sicario-Premier Contact, tu ne chipotes pas, tu t'inclines.
Ca manque un peu de lâcher prise quand même.
Prisoners et Sicario, c'est en effet brillant, mais je trouve ça un peu trop tenu pour vraiment m'émouvoir.
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"Ca ne résout pas vraiment l'énigme, ça y rajoute simplement un élément délirant qui ne colle pas avec le reste. On commence dans la confusion pour finir dans le mystère."
Denis Johnson - Arbre de fumée
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