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Vieux 19/08/2014, 14h00
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Panini Spider-man classic 10 : La vengeance de venom

SPIDER-MAN CLASSIC 10 : LA VENGEANCE DE VENOM



trimestriel, 5,90 EUR, 128 pages

Découvrez de nouvelles aventures inédites du Tisseur ! Dans quatre épisodes d’Amazing Spider-Man, il est opposé au Punisher et à Venom. Puis, deux autres récits mettant en scène le célèbre symbiote extraterrestre. Le tout est signé Michelinie, Larsen, Lopresti et Lim. (Contient les épisodes US Amazing Spider-Man (1963) 330-333, Annual 25(IV), 26(II) ; Spectacular Spider-Man Annual 12(II) ; Web of Spider-Man Annual 8 (II))


Peut être un peu moins bon que le numéro précédent mais ce dernier Spider-Man Classic nous donne une nouvelle fois l’occasion de lire de l’inédit VF (ASM #330-331, AS Annual 26/SSM annual 12/WOSM 8 et ASM 388) et de passer un bon moment de lecture.

Au scénario David MICHELINIE qui connait bien le tisseur pour avoir œuvré sur le destin du personnage pendant plus de 7 ans (1987 à 1994). Sur les récits qui nous intéressent le plus on est donc à la moitié de son run (1990).

Voulu par Aurelien Vives ce numéro nous propose de passer un moment en compagnie de Venon tout d’abord lors d’un affrontement avec Spider-Man puis à l’occasion de ses aventures en solo raconté à la manière d’un Year One.

Le style Michelinie c’est beaucoup d’action mais aussi un fort développement de la vie de Peter Parker et surtout des personnages dit secondaires. Donc ici on a droit à la crise de jalousie de Felicia Hardy qui s’amourache de Flash Thompson. Ce dernier a bien évolué au regard de son mentor, Spider-Man (quel ironie) et du contact des enfants qu’il entraine à la boxe (tiens une affiche Mac Farlane-Larsen en fond). La réaction de Peter devant ce nouveau couple naissant est savoureuse. Mais c’est aussi la vie de couple de Peter et MJ devant les problèmes d’argent et les retombées de la célébrité naissante de madame Parker. MJ est désormais une actrice célèbre tournant dans un soap que la clinique de la foret noire n’aurait pas renié. Pris entre les tarés de toutes sortes (Jonathan Caesar, les fans hystériques et dérangés ou encore le policier Goldman) Michelinie met l’humain au centre des débats dans les péripéties de son Spider-Man. Et cela fonctionne très bien. Aunt May et Nathan Lubinski sont également présents (ce dernier aura son importance plus tard dans le run de Michelinie).
Il y a un côté vrai vie dans le Spider-Man de Michelinie. Il en joue car cela tranche forcément avec les menaces et les vilains qu’affrontent Peter. Que de nouveaux personnages en plus : Venom et Styx and Stone. Forcément Venom se taille la part du lion et comme lors de sa création deux ans plus tôt on voit très vite le potentiel du personnage (les pouvoirs du costume quand Brock s’échappe de la prison, cette fausse noblesse envers les innocents, le côté double maléfique, l’histoire commune entre le symbiote-Peter-Eddie). Les 2 histoires inédites mettent en valeur le Punisher. C’est peut être pour la violence gratuite que Semic n’a pas publié les épisodes à l’époque (pourtant le Punisher était publié). En tout cas l’histoire en deux parties se suffit à elle-même et est agréable à lire (comme la suivante avec Venom). Attention pas de menace bigger than life ici juste de bonnes histoires qui permettent d’accompagner la vie privé de Peter et ses amis.

Graphiquement c’est Erik LARSEN qui s’y colle. Annoncé comme une copie de Mac Farlane auquel il succède il faut aimer. On retrouve déjà son style dynamique et légèrement excentrique voire caricaturale qui fera son succès sur Savage Dragon. Perso j’ai toujours apprécié (même si je trouve que son Punisher n’est pas tip top). Mais quelle énergie sur son Spider-Man. C’est toujours plus aérien avec des postures impossibles. On a l’impression que les personnages vont sortir des planches. C’est fun tout simplement. En plus l’artiste glisse plein de références cachées : un tee shirt avec Batman barré (on est alors en pleine Batmania suite au premier film de Tim Burton), Archie et Jughead, Jay Leno, Jimmy Olsen….
A signaler que Erik Larsen utilisera à nouveau le Punisher lors de son mini run sur la série Spiderman (à la suite de Mc Farlane cela ne s'invente pas) et sa saga des sinisters six (mémorable) juste avant de rejoindre Image.

Les deux récits qui suivent sont une sorte de Venom Year One mais on peut également les voir comme servant d’introduction aux nombreuses productions de l’époque qui donnait la vedette à Venom. Ce n’est pas inintéressant mais pas transcendant non plus. On lit quand même avec plaisir car c’est de l’inédit. Lopresti débute et a fait largement mieux depuis. Par contre la curiosité c’est Ron LIM (qui dessinera souvent Venom) encré par Tom Palmer. Le résultat est déconcertant.

Je vous conseille de lire ce numéro qui donne du plaisir avec des scénarios intelligent et très humain (beaucoup plus qu’actuellement). C’est le début des années 90. Le run de Michelinie aboutira à la saga du clone.
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