The Walkmen, la maroquinerie (paris), 23 octobre.
Pas cher le concert, 17€, certes, mais en contrepartie un set très court (1 heure et une seule chanson en rappel). Service minimum donc de la part des 5 new-yorkais dont je ne chéris aucun des (4 pour le moment) albums mais dont chacun contient au moins une petite poignée de morceaux proprement géniaux, matière à édifier une compil perso du feu de dieu. Pour vous faire une idée de la qualité pyrotechnique de ces garçons quand ils ont la niaque, rv sur le topic "
écoutez-voir".
Leur dernier album "you & me", sorti voilà quelques semaines, ne déroge pas à la règle: quand les walkmen poussent les potards à fond, ils nous baladent comme les gamins que nous étions lors de la découverte des premiers U2 avec des compos fiévreuses et puissantes. Quand le tempo faiblit, la qualité aussi et parfois on se fait chier.
Si je suis sorti mitigé de la prestation des Baladeurs, j'ai adoré la première partie, une découverte totale:
Le Loup, un gang de washington qui a une approche bien décomplexée du rock, avec des samples originaux, plein de guitares qui rigolent ensemble, tout le monde qui chante et un zébulon à lunettes, artificier en chef, qui saute partout sur scène, 3 micros à la main, on sait pas vraiment pourquoi mais on s'en fout. Ils sont content d'être sur scène, ça se voit, ça se sent et moi, conquis, je vais acheter leur album même si je suis à peu près certain que leur joyeux bordel scénique supporte mal la stérilisation uht.