Une séquence de Simon (de C. Trillo et E. Risso) qui résume bien le détournement des révolutions au profit de quelques oligarques.
Les deux personnages qui parlent sont des soldats révolutionnaires qui luttent pour l'indépendance du Chili : " - C'est étrange ? En est-on sûr ?
- De quoi ?
- Que ces gens, précisément pour lesquels on fait la révolution, puissent se ranger du côté de l'ennemi.
- Ils se rendent comptent de tout. Ils le ressentent avec leur âme, avec leur estomac. Ils sentent qu'ils vont juste changer de maître et que la domination espagnole n'est pas nécessairement le pire qu'il puisse leur arriver.
- Parfois tu m'effraies Stanislas...
Tu parles comme quelqu'un qui ne croit pas en la cause de la liberté.
- Si, j'y crois. Mais je redoute la direction que peut prendre l'histoire lorsqu'elle est conduite par des commerçants prospères, Simon."
Un dialogue qui rappelle celui entre l'idéaliste irlandais (James Coburn) et le bandit mexicain (Rod Steiger) dans Il était une fois la révolution de S. Leone.
https://youtu.be/S_yTkiStLD8