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Vieux 19/04/2007, 22h58
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BATMAN 23


Fin de parcours pour le magazine Batman qui hérite pour l’occasion d’une mention « Pour lecteurs avertis »! En attendant à partir de juin SUPERMAN & BATMAN, Panini en termine avec les intrigues en cours. La série Gotham Knight s’est terminé dans BATMAN HS N°6 sur lequel j’ai fait l’impasse vu tout le bien que je pense de l’histoire paresseusement concocté par A.J Lieberman etAl Barrionnuevo.

Batman 650 clot l’arc « All they do is watch us kill » avec la résolution du triangle haineux Batman-Jason Todd-Joker. Judd Winick et Eric Battle livrent un récit bancal et décevant mais non dénué d’intérêt. L’équilibre entre les scènes de combat dynamiques à souhait et les moments de tension psychologique est réussi. La folie de Red Hood est bien caractérisée et montre ce qui sépare celui-ci des obsessions de Bruce Wayne. Jason Todd ressuscité est un personnage des plus intéressants, bien plus qu’il ne l’a été lors de sa carrière dans le slip de Robin. Winick pousse ses personnages dans leurs retranchements mais néglige le Joker là où « The killing joke » fournissait une matière de premier choix pour réussir parfaitement le cocktail de ce dénouement saisissant. La tempête Infinite Crisis continue cependant ses dégâts en dégonflant telle une baudruche la tension dramatique savamment entretenue par Winick depuis le retour de Red Hood ! Dommage…

Batman annual 25 livre le récit de la résurrection de Jason Todd. Force est de constater que si l’intérêt du renouveau de Red Hood est incontestable en terme de scénarii potentiels et de dramaturgie, l’explication de ce phénomène est des plus paresseuses. Judd Winick, encore lui, étire machinalement le récit zombiesque en fade péripéties et facilités scénaristiques opportunistes pour tenter de recoller les indices et pistes dispersées depuis la saga « Silence ».

Detective Comics 814 en termine avec l’arc interminable de « City of crime ». Cette 12° partie est sensée élucider les innombrables mystères développés depuis 1 an par David Lapham. Donnez-moi le temps de relire ces 12 parties aussi rapidement qu’un Ultimate Spider-Man et je vous donne mon avis final ! …./…. Alors, qu’en est-il du « Corps » et de l’épidémie d’hallucinations terrifiantes qu’il répand sur la ville pour s’emparer de Gotham après avoir supprimé son protecteur ? Qu’est devenue Cassie Wells, la jeune fille enceinte qui a disparu ? J’en arrive à la conclusion que mes craintes étaient fondées : cette trop longue plongée dans la fange répugnante de Gotham servie par un dessin à l’unisson de l’ambiance sordide et puante du récit se révèle boursouflée jusqu’à l’écœurement pour se terminer sur un combat final explosif mais qui ne donne aucune véritable explication sur l’Origine de cette entité collective décidée à prendre le contrôle de la ville. En équilibre précaire entre l’horreur urbaine et les histoires de zombie, « City of crime » aurait gagné en légèreté, en clarté et en efficacité à choisir son fil conducteur et à s’y tenir, ainsi qu’à être soulagée de 3 ou 4 parties se roulant complaisamment dans le sordide et le cauchemardesque. Une déception pour une œuvre qui semble s’être voulue ambitieuse.

Avec Batman villains secret files and origins 2005, Panini nous offre en bonus opportuniste un court récit sur les origines de Clayface qui n'a d'autres mérite que d'être dessiné par Mike Mignola. Lisez Hellboy, plutôt!

Au final, le mensuel Batman aura peut être été victime d’un manque d’unité dans les styles, que ce soit au niveau du dessin ou du scénario. Cet éparpillement a pu perturber les lecteurs néophytes, et il est à espérer que le nouveau mensuel se concentrant sur 2 séries Batman et 2 séries Superman avec de nouvelles équipes créatives (moins stables qu’on aurait pu l’espérer) permettra de séduire durablement de nouveaux lecteurs plus familiers de la série animée de Paul Dini justement, baignant dans une atmosphère de polar et d’action, que des délires horrifiques et paranoiaques courant à la surenchère depuis quelques années.
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