Discussion: Marvel star wars
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Vieux 27/07/2007, 10h24
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Rhodey Rhodey est déconnecté
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Aujourd'hui, un story-arc un peu moins bon que the Wheel, mais qui a le mérite d'introduire un ennemi récurrent de qualité qui nous accompagnera jusqu'à l'Empire Contre-Attaque : la famille Tagge (fabricants de montres )

House of Tagge part 1 - Let the blockade begins ! - #25 à 27



Synopsis :
La base de Yavin IV subit un blocus harassant de la part des forces de l’Empire. Les X-Wings parviennent à peine à repousser les TIEs et le commandement rebelle n’arrive pas à localiser la base de lancement de ces attaques. Pendant ce temps, Luke et Leia, de retour de The Wheel, pistent un vaisseau de la famille Tagge jusqu’à Yavin IV. Ce sont eux qui organisent le blocus pour le compte de l’Empire afin de s’attirer les faveurs de Palpatine. Après avoir localisé la base des Tagge, Luke assume la responsabilité de tenter de la détruire au cours d’une mission-suicide, autant pour lui que pour R2-D2. C’est d’ailleurs à la recherche de pièces de rechange pour le droïde astromécano que Luke va croiser le chemin de Valance sur Junction, nouvelle base de ravitaillement pour l’Alliance.

#25 : Siege at Yavin
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Gene Day
Couleurs : Ben Sean
Couverture : Carmine Infantino


Vraiment dommage qu'Infantino ne se donne pas la peine de faire des panels plus gros et plus détaillés sur les vaisseaux. Ici il y a du potentiel pour...

Avec cet épisode, Archie Goodwin replace la série au cœur de la guerre civile qui nous a été présentée dans le film. A la suite de la destruction de l’Etoile Noire, l’Empire organise enfin une riposte contre la base de l’Alliance Rebelle. Cette riposte prend la forme d’un blocus du système de Yavin et cette idée est séduisante car subtile (le blocus sous couvert d’une exploitation minière). Cependant, elle n’est pas dénuée de certaines faiblesses. Je parle de faiblesses car l’histoire repose sur le principe (comme l’explique la Princesse Leia dans le numéro) que l’Empire joue la prudence. Il ne prépare pas d’attaque massive car il se méfie soit disant de l’ampleur des forces rebelles, ou bien il ne veut pas que la flotte soit évacuée sous son nez et il tente donc d’asphyxier les Rebelles petit à petit sur Yavin 4. Ce sont des présomptions erronées lorsque l’on connaît bien le rapport des forces au lendemain de la victoire de Yavin 4 : l’Alliance Rebelle est encore très faible en termes de force de frappe spatiale, sa flotte ne se gonflera que dans les mois suivants au fur et à mesure que la nouvelle de la destruction de l’Etoile Noire se répand dans la galaxie et qu’elle encourage la dissidence. Cependant, comme pour l’histoire centrée sur The Wheel, il est possible que ces éléments de background ne fussent pas encore déterminés avec précision à l’époque.


Patrick Hernandez ?! Dans Star Wars !!! WTF !

Côté dessins, Infantino réalise un numéro plutôt agréable concernant les passages réservés à l’action. Il n’en va pas de même pour les pages de discussion nombreuses dans ce numéro. Certains panels sont franchement ratés, avec des visages tout crispés. Selon moi, c’est un peu le défaut traditionnel d’Infantino sur les Star Wars, mais cette fois c’est plus grave que d’habitude, avec de surcroît certains panels franchement ratés. A part cela, le design du vaisseau Tagge n’a pas du faire l’objet de beaucoup d’efforts puisqu’on ne le voit jamais en gros plan. Au contraire des lunettes du Baron Tagge tout droit sorties d’un mauvais film disco (c’est l’époque qui veut ça mais quand même…).


Même aux commandes d'une caisse à outils, Luke Skywalker est capable de se faire une Etoile Noire !

En conclusion, un numéro que j’ai plutôt apprécié. Si l’on ne tient pas compte du déséquilibre des forces qui rend la perspective du blocus un peu bancale, l’idée tient bien debout. Goodwin a été encore plus loin en jouant la carte de la prudence, avec un Empire soucieux de contrôler la communication et d’éviter que la nouvelle se répande trop vite, et qui pour se faire monte une opération minière de façade. La manière dont le sujet a été abordé a finalement été appréciée puisqu’elle a été intégrée aux histoires qui ont suivi (par Dark Horse, ou sous d’autres supports) et officialisé dans la chronologie Star Wars. Les allusions et les questions relatives au comportement de Vader, qui focalise sur sa recherche de Luke et sur la Force, sont tout aussi sympas, sachant qu’elles sont assez représentatives de l’image du Seigneur Sith parmi les troupes impériales. Les intrigues qui se nouent donne une dimension politique à l’histoire qui ne peut que lui faire du bien. C’est un des déterminants de l’Empire qui fera l’objet de nombreuses histoires dans l’Univers Etendu de Star Wars.

#26 : Doom Mission
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Regardez comment elle est possessive ! C'est pas une princesse pour rien

Moins de commentaires à faire sur ce numéro beaucoup plus dédié à l’action que le précédent. Au programme des 17 pages : une poursuite et un crash, puis une mission d’exploration et une fusillade, et enfin une mission suicide assortie d’un bombardement et de la traversée d’une géante gazeuse. Ce numéro s’avère très complet puisque Goodwin trouve quelques pages à consacrer aux explications du Général Dodonna sur la situation de Yavin et l’utilité des différentes missions, mais aussi à une scène dramatique, ce qui est assez rare dans la série.


Et une petite larme de crocodile pour attendrir le lecteur

Avec autant d’action à mettre en scène, Infantino doit composer avec les ellipses nécessaires pour que tout tienne en 17 pages. Cela ne nuit pas pour autant à la lecture de l’épisode et certains scénaristes actuels qui délayent à n’en plus finir pourraient en prendre de la graine. Il varie aussi la mise en scène et les angles de vues sur les scènes de vol en alternant panels en plan très rapproché, panels plus larges, et même une splash page sur la base impériale. La grande scène dramatique du milieu d’épisode aussi a été soignée, et finalement le passage le moins intéressant visuellement est celui où Luke se plonge dans la Force.


I believe in myself ? Je croyais que c'était "I believe in the Force" ! il est temps que Yoda passe par là

Finalement, un numéro très dense dans lequel quantité d’évènements surviennent sans que cela ne se fasse au détriment de la qualité. Le rôle des droïdes (C3PO et R2D2) et leur relation avec les humains du groupe sont habillement exploités. Trop souvent, les scénaristes les utilisent juste pour l’élément comique et ils se retrouvent à faire tapisserie sans que leur personnalité soit exploitée, alors qu’ils sont pensés par Lucas comme des personnages à part entière. L’utilisation de la Force par Luke est un point positif car elle correspond exactement au genre d’utilisation des pouvoirs Jedi que peut réaliser un apprenti. On ne peut pas en dire autant du Baron escrimeur qui, tout en étant à n’en pas douter une commande éditoriale pour maintenir le triptyque Force-Jedi-sabrelaser au cœur de l’histoire (en attendant que Lucas en révèle plus), montre une nouvelle incompréhension des possibilités des Jedi tellement il est impossible et absurde pour un humain de s’aligner au sabrelaser sur les capacités d’un Jedi.

#27 : Return of the Hunter
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Bob Wiacek
Couleurs : Petra Goldberg
Couverture : Carmine Infantino


Valance est sans pitié

Après un numéro bien fournit, on conclu l’histoire liée à la mise en place du blocus de Yavin 4 de manière relativement calme. L’histoire est simple : Luke est en mission pour cartographier la taille exacte du blocus puis se rendre sur un monde de la Bordure Extérieure afin d’acquérir des équipements dont l’Alliance est proche de la rupture de stock. Pour se faire, il se rend sur Junction, planète sur laquelle l’attend Valance. Valance, c’est le chasseur de primes droïdophobe du #16, à moitié robot depuis un accident ce qui l’amène à transferer sa haine de lui-même sur les droïdes. (Après cette parenthèse psychanalytique, retour à l’action). Skywalker étant célèbre pour se balader avec deux droïdes qu’il traite comme des humains, il est devenu une cible prioritaire pour Valance. Là-dessus, Goodwin va nous offrir une conclusion assez inattendue dont je ne vous gâcherais pas le plaisir...


Un numéro plus tard, la suite de la scène de la larme

Un numéro assez faible de la part de Carmine Infantino. Beaucoup de scènes de baston dans les bars pas forcément très inspirées. Et surtout des panels manquant de précision dans le trait. Habituellement, il est plus stylé. Peu de décors non plus pour rattraper le coup. Pas vraiment de commentaires sur l’encreur qui est habituel, donc j’en profite pour parler de la mise en couleur que je passe constamment sous silence. Pour les néophytes du petit monde du comic-book, il faut comprendre que lorsque les couleurs d’un numéro de cette époque ne gâchent pas les dessins, c’est déjà une réussite. Rares sont les coloristes à embellir le travail du dessinateur et de l’encreur à cette époque, et certains numéros gagneraient indubitablement au passage en noir et blanc. Ici, la colorisation n’est guère brillante.


Le sens du sacrifice des Skywalker. Tsss... S'ils étaient un peu moins autistes, ils n'auraient pas que des droïdes comme copains...

En somme, on retiendra essentiellement que Skywalker est plus connu dans la galaxie comme le rebelle qui se promène avec deux droïdes que comme le valeureux pilote qui a détruit l’Etoile Noire. Après tout, Valance retrouve sa cible sans problème alors que Vader lui court toujours après. Deux autres points à mentionner, d’une importance allant de l’insignifiant au ridicule : Goodwin fait un clin d’œil à l’Episode IV en utilisant le même type d’espion que sur Tatooine (l’alien de Mos Eisley avec une trompe), et Leia nous rappelle qu’elle est une jeune fille en fleur de 18 ans par l’intermédiaire d’une scène pathétique où elle fait un caca nerveux à Dodonna (alors qu’on était en droit de croire que sa libido s’était un peu calmée depuis quelques numéros). On notera que les couvertures de ces trois numéros sont de faible qualité. Mises en scène peu intéressantes et dessins pas réellement soignés font qu’on passera rapidement dessus.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

__________________
It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !

Dernière modification par Rhodey ; 01/08/2007 à 16h10.
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