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Vieux 27/01/2018, 09h31
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
Jedi du coté obsc... DOH!
 
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
Ah ben elles sont déjà belles les résolutions 2018....

100 Bullets #37 - 42 parus dans le TPB Six feet under the gun par Brian Azzarello & Eduardo Risso



Plot*: Dizzy rentre chez elle et retrouve ses amies dans une vie de merde, sans boulot, sans vision, Shepperd et Graves se rencontrent, parlant de leur plan sans trop en dire, Coles de son côté tente de recoller les morceaux avec une fille, Benito Medici, fils dragueur et je m'en foutiste du chef de la famille la plus puissante du Trust échappe de peu à un assassinat, Lono continue les petits boulots à sa manière pour tous, notamment Shepperd, Graves est approché par 3 des 13 familles du Trust, Wylie est un jeune branleur avec une boulot de merde dans une station service où il en fait le moins possible jusqu'au jour où il reçoit la mallette.

On continue dans l'alternance avec cette fois ci un volume composé uniquement de one-shots idéalement placé dans la série, il faut le dire. Pourtant, cette méthode scénaristique pourrait être tellement artificielle que l'intérêt de la lecture en serait diminué. Il est plus que clair qu'Azza enchaine les arcs longs avec les courts, rejoint son fil rouge puis le quitte pour le retrouver plus loin... c'est minuté et presque chorégraphié au poil de c**. Heureusement, l'histoire en elle même a tellement de fond, les ramifications sont tellement arachnoïdes et riches que ce n'est pas le cas. Le sujet principal de la série également profondément humain, une histoire d'Hommes, apporte un aspect justement organique, bordélique, violent et chaotique qui contrebalance l'aspect parfois froid et calculé du style.


Bref OS idéalement placé car l'histoire commençait à se densifier fortement, entre l'apparition du plot principal et la multiplication des personnages/camps, on risquait l'overdose. Petit moment de « calme » donc avec 6 histoires centrés sur des personnages particuliers, et il y en a pour tous les gouts, du côté de Shepperd avec Dizzy, du côté de Graves avec Cole Burns et Graves lui même, du côté des "tout seuls et qui s'en foutent" avec Lono et Wylie et enfin, du côté du Trust avec le jeune Benito Medici.

Pour tout le monde donc, justement Azza évite le piège de l'enfilade de OS très mécanique en profitant de ces derniers pour brosser un bilan général de la situation de chaque camp, tout en approfondissant des personnages secondaires mais appelés à se mettre aux avants postes. Niveau contenu, nous avons donc aussi de tout, de l'histoire très personnelle avec une ex-copine, au réveil d'un nouveau minuteman, en passant par une tentative d'assassinat et une alliance qui se crée dans l'ombre et promise à beaucoup de sang.

Tout comme les volumes précédents, presque pas de fausses notes, c'est bien construit, bien réalisé, bien pensé, presque trop comme je disais en intro mais l'ajout d'humain contrebalance cette impression. Comment ne pas être perturbé par la recherche de Dizzy sur sa mère, les envies d'un fils de prendre le chemin de son père ou la tentative désespérément maladroite et violente d'un ex toujours amoureux. Azza réussit également le tour de force de pondre 6 one-shots de qualité égale, renforçant ainsi la cohérence de son univers. Pas d'histoires trop wtf ou pas dans le ton, le tout reste borderline, à la frontière entre notre monde et un autre monde noir et puant. Si ils ne sont pas géniaux, ces OS apportent suffisamment sur le fond pour que leur intérêt soit indéniable. Il reste quelques bonnes idées à droite à gauche pour apporter un réel plus à la lecture, toujours notamment via ce côté « humain » des salopards qui peuplent le comics.

Exercice réussit haut la main il faut avouer, 6 histoires isolées mais interconnectées, très personnelles ou au contraire inclus totalement dans la plot principal, approfondissant certains points tout en soulevant questions et promesses pour la suite et le tout dans le même ton durant 140 pages. Si ce n'est pas un monument du comics ni le TPB le plus remarquable de la série, il faut ainsi saluer sa parfaite efficacité. Risso pas bon dans l'ensemble, pas de passages particulièrement brillant ou marquant mais là aussi, le style de base fait le taff !
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