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Vieux 18/08/2013, 00h14
leocomix leocomix est déconnecté
Super Héros hyper extra méga balaize
 
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Posté par doop
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Je suis pas tout à fait d'accord. Regarde, ca a déjà été fait avec l'histoire du clone.
EN plus, "casser les codes" si Peter ne revient jamais, ce sera très fort, ce qui ne sera malheureusement pas le cas. Du coup, oui, ca va être une mini saga du clone en fait. Et ca ne cassera rien puisque dans un an et demi, Peter sera de nouveau Spider-Man.

Les vilains qui gagnent, c'est quand même loin d'être nouveau, DARK REIGN par exemple ?
OU PRESIDENT LUTHOR ?
Je dirai même que voir le vilain gagner, c'est de plus en plus courant parce que justement, d'autres ont cassé le "code" bien avant Slott. (Tiens, au passage, des séries sur les vilains, y'a EMPIRE par WAID qui pousse le concept à un niveau auquel Slott n'a même jamais osé rêver...). L'exemple le plus bourrin : MARK MILLAR, c'est même 75% de toute sa production qui est écrite dans ce sens.

Et je vois toujours pas le rapport avec Stan Lee, il a fait de la BD un peu plus "réaliste" et loin des trucs pour enfants de National mais ca s'arrête là et il est clairement pas sorti du moule (tous ses personnages Marvel sont d'ailleurs super classiques, c'est juste le traitement un peu plus rentre dedans qui a fait la différence. Pour des personnages bien "hors du moule", mieux vaut aller voir du côté de Plastic Man, voire Charlton avec The Question par Ditko. Là il y avait une réelle volonté de "casser" les codes narratifs. ALlez, à la rigueur je veux bien concéder DR STRANGE, mais ca s'arrête là.
Le clone? je vois pas le rapport. Quand ben Reilly devient le personnage principal c'est parce qu'il est à ce moment le Peter Parker original, celui de Amazing Fantasy 15 à Amazing Spider-Man #149. Et il n'est pas un méchant. Je dirais même que marvel n'a pas osé cassé le code à ce moment puisqu'ils sont revenus sur leur décision. Dans le numéro anniversaire PP #75, on a le triomphe et le retour du héros.

Mark Millar casse les codes, si on veut, mais pas avec du mainstream. Ses Ultimates (écrit avec Morrison non crédité) sont du Warren Ellis. Il n'a qu'une mini-série mettant en scène un méchant. Kick-Ass est novateur mais c'est du creator-owned. De plus, c'est surtout parodique.

La différence avec président Luthor c'est que Luthor n'a pas fait disparaître et remplacé Superman (il l'a remplacé dans Action Comics mais Superman avait toujours sa série), Osborn a eu ses Dark Avengers mais les Avengers avaient toujours leur série.

Stan Lee super-classique? Voici un point de vue qui manque de contextualisation. Le classique en 1963 c'est effectivement les héros DC, ils sont tous upper middle class, ils ont des doubles identités et sont des gentlemen dans leur rapport de groupe. Les personnages de Lee cassent tous les codes: les 4F sont une famille et n'ont pas de costume. Quand ils en prennent un, il est de couleur uniforme. La Chose est monstrueux, ils se disputent. Hulk est un monstre anti-social. Thor un dieu nordique, pas juste un gus déguisé. Lee dynamite tous les codes de ce qui avait fait un super-héros classique depuis 1938. Plastic Man, il n'est plus édité au début des années 60 et n'a pas fait école. The Question vient après la révolution de Lee (et n'a pas fait école). Le prochain personnage à faire école, c'est Conan. C'est parce que le style Lee a fait école qu'il semble classique mais ses personnages étaient considérés comme des anti-héros et des lecteurs dans le courrier lui reprochaient au début de ne pas faire comme DC. On voit même les même lecteurs au fil de leurs lettres finir par être conquis par le style très nouveau pour l'époque. Roy Thomas, John Byrne et Alan Moore ont parlé du choc qu'a représenté pour eux leur premiers Fantastic Four.
Avant Stan Lee chaque genre avait ses codes. Les teenagers apparaissaient dans des séries humoristiques (Archie, Patsy Walker). Les cowboys étaient souvent pourchassés injustement. Les séries sentimentales étaient un genre à part. Lee mélange tout: ses héros sont pourchassés par les autorités, ont des déboires sentimentaux, il prend mêmes des teenagers et en fait des super-héros qui ne s'appellent pas ~Boy, ~Kid ou ~Lad (Superboy, Légion des super-héros) mais Spider-Man et X-Men. Ils souffrent aussi de handicaps physiques ou psychologiques, un concept jusqu'alors incompatible avec le super-héros.

Il y a eu des marches avant Slott mais avec lui on en a franchi une nouvelle. La prochaine c'est le héros qui devient définitivement corrompu. Waid avec Irredeemable et Gage avec Absolution font commencer leur histoire alors que le héros est déjà corrompu. Le passage de l'idéalisme au cynisme n'est présenté qu'en flashback.
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