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Vieux 11/09/2010, 10h41
Avatar de Auteurroriste Zeph
Auteurroriste Zeph Auteurroriste Zeph est déconnecté
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Auteurroriste Zeph change la caisse du Fauve
Allez comme c'est la rentrée, on remets ça.
Avec une demi pile, la moitié des comics préco étant en retard.
Et pas que chez DC, en plus.

Bon comme la rentrée, c'est la mode des prix, je vais en remettre aussi aux trucs de ma pile.

Et on commence direct avec le prix du comics de la honte.
Soit Shrapnel Hubris #2.

Qui est très très vilain. Histoire bordélique qui n'arrive à être cohérente que sur à peu près une dizaine de pages. C'est le bordel au début, à la fin et un peu moins au milieu.
Et ce n'est pas le dessin photoshop qui va aider, on ne reconnait aucun des personnages, ni qui fait quoi, les bastons dans le noir sont illisibles.
Rien à sauver.
Allez, plus qu'un et ce sera fini.

Le prix du tout ça pour ça revient à Jeff Smith et son RASL #8.

Bon, quasiment 6 mois depuis le précédent numéro (j'avais même tout relu juste avant histoire de me rafraichir la mémoire), et Smith nous livre.... 18 pages. Si le début du numéro est plutôt bavard et continue d'explorer les différentes époques de la vie de RASL, la deuxième partie se lit trèèèèès vite. En fait, même trop vite. Le contenu a beau être excellent (ah le retour du Tom Waits, et ce cliff de fin), très bon graphiquement, là, il y a un énorme gout de trop peu.

Le prix animalier (non décerné par la SPA ou la PETA) revient forcément à Chew #13.

Entre la révélation du prologue, l'auteur qui s'amuse dans le temps avec sa narration (la fin est très bien foutue à ce sujet), les confrontations Applebee/Tony/John et surtout (truc énorme et génial de l'épisode) le Fricken, ce numéro est encore une fois un plaisir à lire. Je dirais même qu'avec ce 13, la série est encore montée d'un cran en qualité et dans le délire.
Excellent.

Le prix du twist revient à Unwritten #12.

Franchement, deux numéros à ronronner, tout ça pour introduire un nouveau perso, ça faisait beaucoup. Là, on y va dans la révélation, même si pour certains éléments c'est plus une confirmation qu'autre chose. Mais surtout, la deuxième partie du single balance un énorme twist qui, en parallèle avec les révélations de l'épisode, relance superbement la machine.
Carey assure son coup avec grâce sur ce numéro. Ça fait plaisir.

Le prix de la dissection animalière (toujours sans la PETA) revient à Sweet Tooth #12.

Lemire nous y livre un épisode stand alone centré sur le Docteur Singh. Épisode construit de façon inhabituelle puisque les planches sont nuff' said et que seul deux lignes accompagnent certaines en bas de pages. Singh nous raconte sa vie pendant que l'on suit une journée de Gus.
Comme d'habitude avec Lemire, c'est très bien fait, l'écriture est tout en finesse, le dessin toujours aussi bon.
Bon par contre, ça se lit trèèèèè vite. Et puis, l'épisode a un gros côté anecdotique. Finalement, ça ne creuse que peu le personnage du docteur, on n'en apprends pas des masses sur lui.

Le prix du mouchoir en attente est décerné quand à lui à Greek Street #14.

Car oui, alors qu'il ne reste que deux numéros, Milligan nous livre ici la fin d'un arc en dessous du reste de la série. C'est sympathique, bien écrit, mais ça n'a pas l'aspect grande fresque du reste (c'est un peu tout l'opposé en fait, même si Milligan réussit vite fait à relier le tout d'une façon bien vue), l'histoire est loin d'être aussi prenante que ce qui avait précédé et ce n'est pas cette conclusion qui va relevé le niveau. On a donc un arc mineur, mais sur une série qui comptera 16 issues au final, ça fait un peu mal.

Le prix de la folie revient forcément à Hellblazer.

Tant cet arc avec Shade est complètement barré. John est fou, Shade est encore plus taré, il se contrôle à peine et ils doivent s'aider l'un l'autre.
Je dois reconnaitre aussi que Milligan retombe superbement sur ses pattes. Si l'arc avait commencé de façon étrange et dérangeante, ici l'auteur répond à la grande question que l'on se posait (le gros WTF de départ) et se permet même de lancer deux intrigues pour la suite. Chapeau bas.
Mais la plus grande surprise provient de Camuncoli. Je dois avouer ne pas être très fan de son style. C'est du correct sans plus. Il a livré quelques belles planches au cours de la série. Mais là, il se surpasse. Les passages avec Shade explosant de folie sont juste énorme.
Autant le début de cet arc m'avait laissé sceptique que là, c'était vraiment excellent encore une fois.

Donc voilà, avec un peu de chance, la prochaine fois, il y a aura moins de retard (n'est-ce-pas mon Morrison??)
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" Les ennuis sont des pleutres: ils n'arrivent pas isolément, ils chassent en meute et lancent des assauts groupés." Gaiman
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