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Vieux 02/06/2018, 19h51
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Deux semaines de retard. Oui, mais :




Je...
Désolé.

MARVEL

Catégorie « Excellent »

Captain America epic collection tpb 15 : the bloodstone hunt

Genre : Le retour du Red skull


Ce TPB rassemble les numéros 351 à 371 de Captain America volume 1, parus entre 1989 et 1990.
Chronologiquement, on est juste avant le epic collection "streets of poison".
Cap vient d'assister à la résurrection du crâne rouge, transféré dans un nouveau corps, et vient de récupérer son célèbre costume, dont il avait perdu la propriété suite à la volonté du gouvernement, contre qui il s'était rebellé (des épisodes que j'ai hâte de relire).

Dans ces pages, nous assisterons à la rencontre après une longue absence d'un Nick Fury dans la mouise jusqu'au cou (CM 351, cf la couverture du tpb, pas judicieusement choisie selon moi car pas représentative du contenu du tpb), à la défection de super héros soviétiques et à une visite officielle de Captain America à Moscou (!) dans les épisodes 352 et 352, à la naissance de U.S agent (Captain America 354 à la construction symétrique des pages très intéressante), aux tentatives de la bad girl Diamondback de séduire Captain America et de devenir sa petite amie mais aussi aux efforts de Steve Rogers pour reconstruire une équipe des vengeurs en ruines à l'époque et au retour d'une création de John Byrne.
Les épisodes 355 et 356 font état de la première rencontre entre Cap et l'éternelle Sersi, future membre des vengeurs et du retour de deux ennemis oubliés de Rogers. A partir de la la deuxième moitié du numéro 356, on a, jusqu'au numéro 362 l'arc "The bloodstone hunt" qui donne son nom au TPB, une très sympathique chasse au trésor qui oppose Captain America, Diamondback et le colonel John Jameson (le fils de vous savez qui) au baron Zemo et la brigade de Batroc de l'époque, constituée des mercenaires Georges Batroc, Zaran et Machete (un ancêtre de Danny Trejo).
Au fil des épisodes d'inspiration très Indiana Jones, on assiste à la chasse aux morceaux de la pierre qui rendait Ulysses Bloodstone (le père d'Elsa) immortel. C'est très classique et je ne pige pas bien pourquoi cet arc est autant vanté mais c'est quand même réussi. Et on assiste aux débuts de Crossbones, l'alors tout frais homme de main préféré du Red Skull. Celui-ci se taille la part du lion dans les épisodes 363 et 364, dans lesquels il s'impose comme un adversaire capable de tenir par moments Cap en respect, ce qui n'est pas rien. On le croisera souvent dans le très long run de Gruenwald, qui semblait assez content de cet intéressant et très cynique personnage.
Du 365 au 367, c'est le caviar de ce numéro, les épisodes liés au crossover Acts of vengeance, durant lequel plusieurs têtes pensantes des grands super-criminels de l'univers Marvel, sous l'égide d'un mystérieux personnage, échangent leurs ennemis habituels pour prendre leurs némésis au dépourvu et, qui sait, triompher enfin. Crossbones est ainsi chargé par son maître de s'assurer du concours du contrôleur, un ennemi récurrent de Tony Stark, bien décidé à s'octroyer la force et l'endurance des victimes de ses disques de contrôle, en commençant par Namor, un adversaire qui donnera bien du fil à retordre à son habituel allié, Captain America.
Red Skull, toujours aussi paranoïaque et méfiant, se défie de ses alliés et a un plan habile utilisant le contrôleur mais il n'est pas le seul à se défier des grandes figures du mal marvélien. Magneto décide par exemple de l'aborder et de lui demander s'il est bien le même personnage qui était le champion d'Hitler, responsable de la mort de sa famille durant la guerre...
Cet arc se finit en apothéose, ajoutant une couche nouvelle de complexité au personnage de Crâne rouge, comme Dematteis avait pu le faire avant Gruenwald.
Les épisodes 368 à 370 voient les hommes du skull voler un peu de leurs propres ailes pour le bien de leur chef, ce qui permet des évènements intéressants comme une bataille de mutants au capitole, une infiltration du club des damnés bien connu des fans des X men et la première confrontation entre le nouveau Red Skull et Captain America, permettant une des meilleures citations du personnage.
L'épisode 371 raconte un rendez-vous amoureux très amusant entre Cap et Diamondback, durant lequel les alliés de cette dernière, appartenant à la société des serpents, font tout pour éviter à leur insu que leur route croise le moindre danger, tout en ignorant l'identité de Cap!

Au final, un très bon volume du run de Gruenwald, qui utilise très bien ses nombreux personnages et parvient à les rendre très humains et vivants, notamment grâce aux nombreuses back ups qui permettent de faire vivre les seconds rôles comme le power broker et Vagabond, le cobra, nouveau chef de la société des serpents mais aussi ses acolytes amis de Diamondback comme Asp et bien sûr U.S agent et Battle star.
Captain America est même parfois un second rôle dans certains épisodes (notamment le très bon duel Magneto/Red skull) et sert de référent et de boussole morale aux personnages qui l'entourent, sa perfection morale et physique étant un idéal ou un repoussoir ultime pour ses alliés et ses ennemis, dont il fait par contraste ressortir les failles, les qualités et par là-même l'humanité.
Chapeau, monsieur Gru!

Scénario : 16/20
Dialogues :17/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 17/20




Catégorie « Très bon »

Doctor Strange 390

Genre : Spider-man does whatever a spider can?

La tronche de Peter Parker par le dessinateur Frazer Irving me hante. Non, mais vous avez vu cette gueule?



Bref. dans ce numéro très intéressant et riche en humour, Spider-man vient remonter le moral d'un Stephen Strange qui a sort d'une très mauvaise période. Epaté par son chien fantôme Bats (cherchez pas) qui est lui même transi de bonheur de rencontrer le seul et unique Spider-man, Strange lui propose de converser avec une vraie, une authentique araignée. Et on assiste à deux pages d'anthologie où il est avec une grosse mygale et compare avec elle ses pouvoirs et sa vie d'être lié aux araignées, sur une plage, en gros pull jaune par dessus son costume. Et c'est absolument génial.
Le reste est un rangement de jouets bien fichu qui permet à Cates de boucler son run de façon intéressante et satisfaisante pour faire place nette à la nouvelle équipe créatrice qui reprendra le titre au numéro 1.

Scénario : 14/20
Dialogues :16/20
Dessins, encrage, couleur : 14/20
Note finale : 15/20



Catégorie « Bon »

You are Deadpool 4 et 5

Genre : Fin d'une expérience bien sympathique



Dans le numéro 4, Deadpool se retrouve à New York en 1985 (coucou Mark Millar). Il va rencontrer les personnages les plus emblématiques de l'époque, Daredevil, le Caïd, le Punisher, Bullseye (coucou Frank Miller) mais aussi le Beyonder (Salut Jim Shooter) et un faux super méchant ridicule qui permet un pied de nez à Rob Liefield, co créateur de Deadpool, et aux énoooooooormes flingues et aux poches qui recouvraient les costumes de super-héros de l'époque.

Le numéro 5 est lui aussi très convenu mais tout aussi bien fichu. Deadpool se retrouve devant une assemblée de Tomorrow man, le super méchant qui l'avait commandité pour récupérer son casque temporel qu'il ne devait surtout pas porter...
Explorant les différents futurs et passés possibles, une véritable petite armée de Deadpool se constitue vite et tente de survivre face aux méchants qui les ont doublés.
C'est l'occasion de revisiter vite fait des évènements comme l'arrivée des premiers pèlerins ricains au nouveau monde, le Colisée de Rome, le Colisée de Space Rome (oui oui) et bien d'autres périodes pas très bien mises en valeur sur une ou deux cases.
La fin est bien sûr dépendante de vos choix mais les deux qui se finissent plutôt bien sont assez...spéciales.

Ces deux derniers numéros offrent une bien bonne lecture qu'on aurait aimé un poil plus convaincante après les sommets des numéros 2 et surtout 3. Mais bon, c'est vraiment faire la fine bouche car la mini-série You are Deadpool s'impose comme une des meilleures jamais écrites sur le personnage grâce à son originalité globale et une très honnête réalisation.

Scénario : 14/20
Dialogues :15/20
Dessins, encrage, couleur : 15/20
Note finale : 14/20



Marvel two in one : the Thing and the human torch 6

Genre : la seconde venue de Galactus

La chose et la torche mènent la contre-attaque contre un Fatalis qui a récupéré le pouvoir de Galactus!
Aidés du Reed et de la Sue de ce monde mais aussi du Fatalis du leur, ils engagent un combat titanesque dans l'espace...face un adversaire démuni du moindre charisme, ce qui est un comble pour le personnage.

Avec le retour des superbes crayons de Jim Cheung (disparu depuis la fin du numéro 2), on devrait être aux anges mais tout ça laisse une impression de platitude extrême. C'est le premier numéro qui me déçoit autant, tant c'est du vu et revu, avec une résolution pas folichonne. Mais bon, rien que les dessins calment. Et puis, c'est la fin de cet arc. On va pouvoir passer à autre chose.

Scénario : 14/20
Dialogues :14/20
Dessins, encrage, couleur : 18/20
Note finale : 14/20



The Falcon 8

Genre : Un pieu et au lit

Fin de l'arc opposant le faucon, Blade et leurs alliés à Deacon Frost et ses vampires.

Un épisode de baston plutôt bien mené et pas mal fichu, malgré des dialogues qui sonnent un peu forcé et facile (comprendre : clichés).
Pourquoi je lis encore ce titre, déjà?

Scénario : 14/20
Dialogues :13/20
Dessins, encrage, couleur : 13/20
Note finale : 13/20



The Punisher 225

Genre : Pupu fugitive

Pupu est toujours poursuivi par une partie des vengeurs et ce n'est pas son armure, qu'il ne sait pas réparer, qui pourra le sauver bien longtemps. Grâce à sa combativité et son ingéniosité habituelle mais aussi à un conseil de Nick Fury Jr, Frank a bien une petite idée pour améliorer sa situation...

Un poil moins basique et bourrin que le numéro précédent mais le nouveau dessinateur, pas emballant, est toujours là... C'est assez mou et basique alors que ça devrait être passionnant vu le pitch. Espérons que le suivant nous convaincra plus.

Scénario : 12/20
Dialogues :14/20
Dessins, encrage, couleur : 12/20
Note finale : 13/20



IMAGE

The walking dead tpb 29 : lines we cross

Genre : Expédition

Après les évènements assez chauds des deux derniers TPB, les survivants souhaitent rebâtir ce qui a été démoli lors de la grande bataille. Les chefs ont un peu de mal à se faire confiance suite à certains évènements dissimulés à certains d'entre eux, un ennemi majeur retrouve sa liberté, un autre est décapité et surtout...une autre communauté, située dans un autre état américain les joint par radio, déclenchant une petite expédition de volontaires bien décidés pour nouer contact. C'est ainsi que le nouveau personnage assez barré et intéressant apparaissant sur la couverture fait son apparition!

Un TPB qui passe enfin à autre chose et ça fait un bien fou après une baston assez longuette lors des deux derniers numéros.
On a hâte de découvrir la suite et Remender continue à faire évoluer des personnages très attachants.
Une réussite.

Scénario : 16/20
Dialogues :16/20
Dessins, encrage, couleur : 16/20
Note finale : 16/20




PS : ça y'est! J'ai trouvé!




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