Wolverine The Long Night de Benjamin Percy et Marcio Takara est l'exemple parfait du récit qui se perd en route. Et pourtant, dès le départ il y avait un certain charme, entre 30 days of night et Twin Peaks. Une enquête où Wolverine pourrait être coupable, et même le lecteur arrive à douter de l'innocence du héros, ça se prend. Faire du griffu le pion d'une histoire qu'il ne maîtrise pas, c'était bien tentant aussi. Et ce duo d’enquêteurs fédéraux, qui tente de démêler le mythe de la réalité, des persos assez attachants.
Et tout d'un coup c'est le drame, les réponses apportées sont artificielles. Percy avait une très bonne base mais on se rend compte qu'il ne sait pas où il va. Ainsi, ce sentiment de bâclé avec des solutions de facilité gâche le récit. Et cela jusqu'à la fin, où on apprend la véritable nature de certains persos, aussi inutile que stupide.
Ne jamais se lancer dans un récit si on sait pas où il va, c'est le conseil que je donne à tous ceux dont le métier est d'écrire. Même si on s'appelle Percy.
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