[anteus]

Chapitre septième : en route pour l’aventure :

Avant de partir à l’aventure et de conclure avec la douce Betty nous nous sommes arrêté en chemin pour prendre un petit déjeuner. La belle blonde ne désirant que le bien de Gina même après une dispute m’avait fait part de n’avoir reçu aucune nouvelle sur son téléphone portable. Elle s’inquiétait cela se comprenait.
Je demanda alors à la serveuse le nom de cet endroit qu’on voit paraît-il du train dont Gina avait fortement conseillé la beauté du paysage pour aller camper.
« Bersano ; me dit-elle, mais cet endroit est abandonné, personne n’y va.
_C’est parce que nous avons une amie qui y est allé camper. »
A ses mots elle lâcha le plateau qu’elle avait entre ses mains en souvenirs des lointaines légendes qu’on pouvait raconter.
« Excusez-moi… » elle bredouilla des choses dans sa langue natale à genoux pour ramasser le plateau.
« C’est que l’endroit est maudit, je n’ai pas le droit de vous en parler » mais avant que je puisse l’interroger elle avait déjà pris ses jambes à son cou.
Le chef de partie se présenta à nous, il venait de voir la scène du fond de la terrasse. Il me demanda si tout allait parfaitement bien et je lui demanda de me parler de Bersano.
A ses yeux je vis qu’il parût troublé, mais pas comme la fille puisqu’il nous répondit que Bersano était un lieu maudit depuis une centaine d’année depuis qu’un groupe d’esprit avaient pris possession des lieux.
« Ce n’est que pure légendes de fantômes, rien de plus, toutefois je vous conseille quand même de ne pas y aller la nuit, on ne sait jamais, maintenant je vous prie de m’excuser. »
Il s’éloigna pour passer à une autre table.
Betty me regarda l’œil effrayé, je me suis demandé si à ce moment-là elle croyait aux fantômes ! Quoi qu’il en soit le soucis la rongea puis elle me demanda quand même de partir avec moi à Bersano à la recherche de son ami.
Je suis revenu au chef de partie pour lui payer notre petit déjeuner :
« Le petit pain au chocolat de la dame est offert par la maison.
_Je vous remercie señor, ou trouve-t-on des chevaux ?
_Sur la plage. »

Il avait dit vrai. Betty pendant ce temps là préparait nos sacs d’expéditions alors que moi je profitai du soleil et de la conversation très soignée de la jeune anglaise louant des chevaux. Au travers de son maillot de bain j’imaginai son corps mal à l’aise. Adepte de la nudité dans son appartement j’en suis sûr qu’elle n’avait pas de petit copain. Peut-être à mon retour la reverrais-je pour conclure avec elle ? Elle admira un pin’s sur ma veste kaki. C’était écrit « Joe Dassin Forever ! » je lui offrit puis m’en alla dans le paysage ensoleillé tel un chanteur dans la lumière des projecteurs.
Il me fallait aussi une guitare, une neuve, je venais de casser la mienne avant de partir en voyage sa disparition m’attristait énormément. Un jeune espagnol me désigna une boutique ou je m’engagea.
« Vous voyez celle-là ? » Me désigna un vieil homme derrière sa moustache brune.
« Elle a appartenu à Julio Iglésias, c’est un chanteur. »
Merci je connaissais, il me la mit dans les mains et c’est comme ça que J est devenue ma guitare attitrée.