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- Man of Steel #4 : un faux pas inattendu. Bendis livre une sorte de version longue du combat Superman-Rogol Zaar entrevu dans Action Comics #1000, sans vrai supplément.
Pour les bons côtés, il faut plutôt se concentrer sur le flash-back express et désormais rituel dessiné par Fabok où on commence à comprendre qui est responsable de l'apparente rupture entre Lois et Clark et du sort de Jon. Et puis la chute de l'épisode qui voit la destruction spectaculaire d'un élément important de la mythologie de Supe...
Par contre, graphiquement, alors que je suis fan de Maguire, ça me semble être une erreur de casting absolu que de lui avoir confier un épisode principalement axé sur la baston : il s'avère incapable de traduire l'intensité du combat, l'impact des coups, la brutalité du duel (David Finch, un habitué de Bendis, aurait mieux convenu par exemple).
Pas de quoi crier au naufrage cependant. Et puis la semaine prochaine, on a quand même droit à Adam Hughes !
- Captain America #704 : fin du run de Waid sur le titre avec un épisode très symbolique, dont l'écho est renforcé par l'actualité (avec les nouveaux dérapages fascisants de Trump).
Certains trouveront cela trop classique, scolaire. Moi, je trouve cela honnête, franc, et digne, d'une sobriété exemplaire. En se rappelant les titres des arcs de ce run, on obtient en vérité l'Amérique telle que la conçoit Waid et que l'incarne Captain America.
Romero est un peu inégal dans le grand spectacle, mais son dessin est très élégant et colle à la simplicité du propos de Waid. Fin de l'aventure pour moi, n'étant pas du tout motivé par la prochaine équipe créative.
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