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Vieux 31/08/2004, 22h06
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Niglo Niglo est déconnecté
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Niglo change la caisse du Fauve
Il y a 20 ans : Septembre 1984

Allez hop, petite innovation ce mois-ci, plutôt que de dédier un long post à l'ensemble des publications d'un éditeur, ce sera une revue par post. En tâchant d'en poster un nouveau par jour, si mon emploi du temps me le permet. Disez-moi si vous préférez, ou pas, ou si vous vous en foutez, ou pas.

Sur ce : Hey ! Ho ! Let's Go !



Strange n°177 n'est pas un grand cru. La faute en grande partie à Denny O’Neil et à ses super-vilains au rabais. Ainsi Iron Man doit-il affronter le Boulet, qui aura d’ailleurs rarement aussi bien mérité son nom. Notre brave homme est en effet fort mécontent que sa dulcinée l’ait quitté pour épouser un flic, et menace de détruire une centrale électrique si elle ne revient pas illico presto à la maison. Manque de bol, Iron Man, c’est-à-dire désormais Rhodey, se rend justement à cette centrale. Après quelques péripéties bien improbables – l’ex et son mari sont pris en otages dans une banque, tu parles d’une journée ! – tout rentre dans l’ordre. On comprend pourquoi Tony Stark a sombré dans l’alcool, on en viendrait presque à l’envier. (Iron Man #171, par O’Neil, McDonnell & Mitchell).

Face à l’Homme Araignée, c’est Bulldozer que nous ressort O’Neil, autrefois apparu dans les pages de Daredevil sous la plume de Gerber. Bulldozer qui, excusez du peu, a décidé de se venger d’un propriétaire de bar qui a refusé d’engager un chanteur country qu’il connaissait en empoisonnant toute sa clientèle ! L’Homme Araignée sauvera à temps tout ce petit monde, aidé par Pincus, son voisin chanteur à la voix de casserole. C’est très très très. Très très. Et je reste poli. (Amazing Spider-Man #221, par O’Neil, Kupperberg & Mooney).

Heureusement, Daredevil est là pour rehausser le niveau. Même en seulement dix pages. Et même si cet épisode n’est pas le meilleur du run de Miller. Une tentative de comédie où tout le monde, y compris Luke Cage et Iron Fist, court dans tous les sens, mais qui ne fonctionne pas vraiment. (Daredevil #178, par Miller & Janson).

Quant à Rom, le voilà contraint d’affronter les Super-Soldats Soviétiques, c’est-à-dire Vanguard, la Grande Ourse (qui est bien un garçon, ne nous y trompons pas) et la Nébuleuse Noire. On a un peu trop souvent eu droit dans la série à ce genre de combat où Rom doit affronter d’autres héros avant de les convaincre de sa bonne foi, et c’est une fois de plus le cas ici. Reste que j’ai toujours eu un faible pour cette équipe finalement assez peu utilisée (je me souviens au début des années 90 d’un one-shot leur étant consacré qui n’aura jamais eu de suite). Ah ! Vanguard, armé de son marteau et de sa faucille ! Toute une époque… Et pour ceux qui se seraient étonnés de l’étrange composition de la dernière page de cet épisode, avec son gros quart inférieur droit totalement vide, si vous le lui demandez gentiment, XXL acceptera peut-être de poster la page originale, histoire de comparer. (Rom #45, par Mantlo, Buscema, Akin & Garvey).
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