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Vieux 17/05/2016, 12h04
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Eddy Vanleffe Eddy Vanleffe est déconnecté
Masog, crapaud sado/maso
 
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Eddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour StarkEddy Vanleffe pisse du haut de la Tour Stark
MARVEL HACHETTE COLLECTION VOLUME 7: CAPTAIN AMERICA WAR AND REMEMBRANCE

Je ne suis pas un grand fan du personnage. Le coté soldat patriote au garde à vous quand il entend l’hymne national, ça me fait frissonner jusque dans mes os.
Pourtant je reste fan de bon comics et le Run de Roger Stern et John Byrne ne pouvait pas être totalement mauvais. Bien m’en a pris parce que voilà, c’est du bon comics Marvel des familles. Un truc qui nous fait réaliser de manière assez amère ce qui s’est perdu ces trois dernières décennies, non pas dans les comics en tant que tels mais bien dans notre culture populaire, notre rapport à l’héroïsme et aux idéaux… Rien que ça !
Ce qui frappe tout de suite : Steve Rogers est un civil, il est bien retraité de l’armée et s’est rangé pour avoir une vie normale et anonyme. Il est donc Dessinateur publicitaire free-lance. Il a emménagé à Brooklyn et on sent une collision entre le personnage et les réalités des artistes Marvel. Une sorte de vecteur d’identification double. Steve Rogers est donc un personnage indépendant et se fiant juste à SON code de conduite.
Dans ce recueil de pas moins de 9 épisodes, nous avons 4 histoires.
1-CONTRE LE MACHINISTE
Cette histoire en forme de fabulette, nous conte comment un ancien ennemi de Daredevil utilise des robots très perfectionnés pour prendre sa revanche sur la vie. Captain pris dans la tourmente comprendra le vrai but tragique de son ennemi à la toute fin. Le méchant est donc loin de prêter à sourire, c’est un personnage pathétique sorti d’un vieux pulp. Du pur comics. Ce qui tabasse sur ces trois épisodes, c’est l’action non-stop sans que la dramaturgie en pâtisse. Cap saute, frappe, envoie son bouclier, esquive puis saute encore, poursuit, prend une beigne et tombe. Il se relève, repart resaute et continue sans prendre le temps de pisser. Un rythme mené tambour-battant propice à tout un tas du guests qui font plaisir entre Nick Fury et l’homme-Dragon…
2-CAPTAIN FOR PRESIDENT
Numéro anniversaire. Très intéressant celui-là. Une icône comme Captain America, héros de la guerre semble être le candidat idéal pour briguer le poste suprême. Certains conseillers politiques ne laissent pas l’opportunité à ce bon vieux Cap de prendre l’initiative et tourne le truc au cirque médiatique cachant l’intox. Ca a donc des faux airs de la Campagne de Coluche en 1981. Une supercherie concernant un acteur hors du monde de la politique sort de tout contrôle et devient pris en otage de l’opinion populaire. Tout le monde semble avoir son idée sur la question, même Jonah Jameson. Même Iron-Man dit prévient Cap comme quoi la politique est TOTALEMENT corrompue et que ce n’est pas la place d’un Héros que de faire des compromis. Cap devra donc faire le choix : ou la politique ou rester intègre. Le récit est certes naif mais sans concession sur ce qu’est le monde de la politique véreuse et ce que DOIT être Captain America, ni républicain, ni démocrate, ni autre chose et tout cela à la fois : un américain.
3- CONTRE MR HYDE ET BATROC
Cette histoire est un peu plus anecdotique. Batroc mercenaire de son état est payé par Mr HYDE pour le faire évader. Hyde veut prendre en otage un super tanker plein de gaz pour le faire sauter auc abords de New York nécessitant l’intervention de captain America. Cet histoire vaut surtout pour la relation Cap/Batroc pas si manichéenne que ça et assez savoureuse en l’état.
4- LE RETOUR DE BARON BLOOD
Le duo s’essaie au thriller fantastique dans un hommage aux films de la Hammer. Pluie, intrigue mêlant Jack l’éventreur et Dracula, manoir, tout est là pour nous faire pénétrer dans le climat anglais de cette histoire (à grand coups de clichés mais tout de même). Mise en scène impeccable et tentative de suspense (oui parce que la révélation tombe trop tôt), Cap cette fois est amené à faire un choix (celui qu’il refuse de faire dans le premier arc/marrant ça) et rend hommage à son allié britannique qui lui a subi les outrages du temps. Su la fin un vibrant témoignage sur l’Angleterre vient clôturer le tout en introduisant par-dessus le marché un nouveau Héros pour la Grande Albion.
5- numéro anniversaire encore : cette fois une récap des origines de Captain America, vu et revu. Dommage de terminer l’album sur une note en deçà qui transpire un patriotisme de fou furieux jusqu’à la nausée.
Un peu bizarre alors que tout le run a consisté en partie à sortir Cap de cette ornière en voulant lui donner une aura presque « Superman » au-delà des réalités avec un nouvel horizon.
Bon c’est juste de la bonne BD qui fait les choses de manière appliquée et léchée. Il faudrait être fou pour s’en priver.
Les éditions Hachette propose toujours des bios du personnage, des articles très intéressants en bonus. C’est juste un très bel objet pour ce prix.
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