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Vieux 11/01/2019, 10h34
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Fred le mallrat Fred le mallrat est déconnecté
Généalogiste sénile
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Posté par Ben Wawe
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Batman #62
Tom King joue avec ses lecteurs. Après un terrible cliffhanger à la fin du #60, un #61 revenant sur le personnage introduit dans le #38 avec un jeu sur la réalité (via la folie dudit personnage), voici que Mitch Gerads le rejoint ici pour... encore se jouer du lecteur, en ne donnant pas la suite du #60 ; enfin, pas vraiment.
Soyons honnêtes : Tom King ne révèle quasiment rien ici, hormis une dernière page pouvant faire interpréter les choses... via les pires hypothèses, pour la suite. Nous pourrons en savoir plus bientôt, quand ce petit jeu de King sera terminé. Peut-être pas rapidement, car il va encore écrire le #63 mais les #64-65 seront par un autre. L'auteur s'amuse donc à brouiller les pistes, en étendant le jeu sur plusieurs semaines... mais il s'en sort bien, là.
Si le précédent numéro était bon mais un peu facile, surtout parce qu'il faudrait faire quelque chose de ce jeune personnage psychotique, tel n'est pas le cas ici. Tom King plonge dans la psyché d'un Batman perdu, en quête de souvenirs mais surtout en pleine urgence : il a été pris par le Dr Pyg, et se réveille pendu la tête en bas, ligoté et sur le point d'être torturé. Il faut agir !
Tom King utilise une narration sobre, avec une voix off qui reflète les pensées et réactions de Batman... qui, peu à peu, commence à comprendre que quelque chose cloche. Ce type d'épisode est relativement classique, mais King l'écrit très bien : la montée en puissance est bonne, les pensées sont bonnes, la narration est nerveuse et efficace.
Cependant, évidemment, c'est bien Mitch Gerads qui est l'argument principal de ce numéro : il est littéralement parfait dans cette ambiance sombre, glauque et étrange, avec une atmosphère étouffante et dérangeante. C'est parfait de bout en bout, et cela offre des planches sublimes dans son style si adapté.
Je suis toujours sous le charme du run de Tom King, et j'ai hâte d'en savoir plus. Même si Tom King brouille les pistes, il le fait admirablement bien ici - notamment parce qu'il est très bien accompagné !
Oui c est bien foutu.. mais j ai du mal a avoiir un avis clair.. car ce n est pas clair..
Juger ce numéro seul me semble impossible..

Citation:
Detective Comics #995
Le pire survient : Batman perd quelqu'un de très proche, malgré une intense course contre la montre très émotionnelle, et manque de perdre un autre membre de son cercle très intime ; c'est beaucoup, trop même pour qu'il puisse garder son calme.
Peter Tomasi continue son intrigue, finalement fort classique mais très efficace. Il maîtrise complètement le personnage et son univers, et son talent lui permet d'écrire avec puissance et émotion des moments tragiques. Batman sent le sol s'ouvrir sous ses pieds, littéralement, et rien ne semble pouvoir l'aider ; sauf les pires des pires... s'il parvient à les faire parler.
Avec une narration dynamique, beaucoup de moments forts et touchants, l'auteur parvient à taper juste - mais au coeur. Ca fait mal pour les personnages, et ça fait peur pour la suite vu le compte à rebours jusqu'au #1000.
Je suis curieux de lire la suite, de ce récit solide et fort efficacement illustré par un Doug Mahnke un peu moins "clair" dans ses traits, mais avec toujours beaucoup d'énergie. Je le rapproche, un peu, de Sal Velluto sur Black Panther de Priest, avec néanmoins des couleurs plus inspirées ; pour moi, c'est un compliment.
Vivement la suite, même si elle s'annonce terrible.
Oui mais ne même temps sur l evenement principal du numéro.. je me dis "pourquoi?" Il y a quand même un sentiment chez moi de facilité à sacrifier des personnages..
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