TRILLIUM #4 (Jeff LEMIRE et Josée VILLARRUBIA pour les couleurs)
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Posté par Al Pennyworth |
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Trillium (#4/8)
Déjà arrivé au milieu de cette histoire toujours aussi passionnante.....De ce fait, l'histoire (et la lecture) se fait sur un rythme rapide, sans temps mort......Un rebondissement final qui donne fortement envie de lire la suite.....on ne retrouve que peu "la touche décalée" dans l'écriture et la mise en page de Lemire, fortement présente auparavant. |
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Effectivement on ne retrouve pas à priori la fameuse touche décalée dont parle fort bien Al Pennyworth dans ce numéro. Je dis bien à priori car c'est peut être la narration elle même qui est décalée tant elle devient brillante sur tout les fronts.
Dans ce numéro qui nous fait bien comprendre avec une fin à la
Crisis On Infinite Earth (ou Zero Hour et dont l'évocation à ce moment précis me semble trop évidente pour ne pas avoir été réfléchi) que l'on a déjà fait la moitié du chemin,
Jeff LEMIRE arrive à manier des concepts aussi variés que la
guerre, l'amour, la colère, la peur de l'autre et de l'inconnue, la survie, la civilisation, la torture, la compassion... en peu de mots et d'exposition graphique (mais énorme ces derniers). La lecture de ce quatrième numéro de TRILLIUM est d'une
grande intensité et densité. Ce qui transparait à mes yeux graphiquement c'est les mises en pages qui sont d'une limpidité impressionnantes. Avec presque rien Lemire arrive à dire beaucoup. La scène avec les échanges des corps, où les personnages sont déboussolés et n'arrivent pas à se comprendre entre eux (ni ce qui leur arrivent) est bouleversante dans sa justesse et les émotions qu'elle véhicule. Le jeu des couleurs est aussi extrêmement intéressant avec des tons plus clair et pastel pour les passages se déroulant sur Atabithi et plus sombre et chaude pour ceux sur Terre.
TRILLIUM continue a être une grande réussite et ce numéro ne déroge pas à la règle.