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Vieux 24/08/2021, 16h35
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Superman : Son of Kal-El #2
Pas mal, pas mal.
Tom Taylor ne lâche pas encore les chevaux, mais construit bien son personnage, son approche ; doucement. Peut-être un peu trop doucement, il faut l'avouer : ça avance lentement, c'est même un peu "mécanique" dans l'approche... mais ça fonctionne.
Ca se lit sans déplaisir, avec plaisir même, bien que le rythme soit lent. C'est bien, donc, mais il faut confirmer - et vite, et plus même qu'en faisant des clins d'oeil aux fans de WildStorm.
On a en effet ici un Jon qui tente d'avoir une "vie normale" avec l'identité de Fin Connors, qu'il "explose" dès qu'un tireur fou tente de s'en prendre aux étudiants d'une université qu'il veut rejoindre. Fin Connors disparaît donc, Jon grogne un peu, mais cela aboutit à une discussion fine avec Superman, notamment sur la raison qui a poussé Clark à ne pas faire "plus". Tom Taylor lui fait notamment dire que
On voit ainsi Jon agir dans un incident international qui concerne des réfugiés de Gamorra (!), avec Jon qui se lie à une sorte d'activiste en ligne qui évoque la politique de Gamorra, et son président : Henry Bendix.
Bon, le clin d'oeil à WildStorm est cool et, avec ce qu'il se passe dans Batman : Urban Legends, prouve que DC décide (enfin) de réutiliser ces éléments en y allant doucement. C'est une bonne idée, et ramener ça ici rappelle les débuts de New 52, avec Superman contre Helspont ; espérons quelque chose de mieux.
En soi, tout ça se lit bien mais ça se lit vite. J'ai apprécié la discussion Jon/Clark, mais j'attends toujours de voir ce que Tom Taylor veut faire - c'est bien beau de dire que Jon veut et va faire "plus", mais on reste encore sur des actes, des actions que son père ferait (sauver des réfugiés en danger, quand même, même Superman le fait au coeur d'un imbroglio diplomatique).
John Timms illustre ça efficacement, dans un style nerveux et direct ; dynamique. Je n'aime pas son trait, mais ça fonctionne, bien qu'il n'y ait pas ici de grandeur, de symbolisme iconique.

Ca se lit bien, mais ça démarre (trop ?) doucement. J’attends de voir ce que Tom Taylor veut vraiment faire, on en reste un peu trop aux annonces générales.

Checkmante #3
Pouah, au secours.
Je sors de cet épisode en grimaçant, devant tant de dialogues qui partent dans tous les sens pour pas grand-chose. Brian Michael Bendis me perd et, je pense, se perd dans une narration sur plusieurs temporalités, des débats sans fin, des jeux de dupes qui n'ont plus grand sens.
Tout le monde ment à tout le monde, c'en est tellement fort que ça en devient ridicule. Les postures le sont aussi, ridicules, et me poussent à de profonds soupirs devant ces blablas incessants et, disons-le, fort chiants.
Cette mini-série est ici une débâcle, Alex Maleev propose ici des planches plus colorées et jolies, mais son trait statique ne fait qu'intensifier cette sensation de stagnation, de point mort avec des pages de dialogues pour faire passer le temps.

Au secours, c'est un désastre.
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