Afficher un message
  #43  
Vieux 09/10/2018, 21h33
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 19 077
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Wonder Woman/Justice League Dark : The Witching Hour
J'ai beaucoup aimé les trois premiers numéros de Justice League Dark, et si je trouvais initialement ce crossover comme arrivant trop tôt, la fin de JLD #3 le justifiait complètement ; et James Tynion IV confirme l'évidence de cette rencontre, mais surtout de son talent, ici.
En faisant le bilan des récents événements, en rappelant (déjà) quelques éléments disséminés jusque-là, l'auteur construit très vite et très bien une intrigue solide, dynamique, avec notamment une opposition parfaite, dans son ampleur et son détail. S'il a surpris, choqué et déjà constitué un adversaire terrible dans JLD, on a droit ici à une ennemie plus divine... mais pas moins terrible ; peut-être moins dégoûtante, horrifique "directement", mais le contrôle d'Hécate sur plusieurs sorcières et ses conséquences est, presque, plus terrifiant par cette ampleur.
C'est bien, oui. C'est bien fait, c'est comme toujours avec Tynion très solide, mais surtout très bien caractérisé et dialogué. Les échanges entre la JLD et la JL sont parfaits, le scénariste a la connaissance requise pour flatter le fan dans les interactions, et l'intelligence de bien utiliser cette connaissance. Batman qui interpelle Zatanna, c'est fin ; Diana qui ment pour protéger ses amis et ne touche plus son Lasso pour cela, c'est fin ; Chimp qui a les meilleures punchlines, c'est fun et pertinent ; l'utilisation si millimétrée mais si pertinente de Constantine, qui apparaît souvent mais très peu, avec toujours des moments parfaits, c'est juste idéal pour le personnage.
Et le final, classique mais efficace, a la gentillesse de ne pas tomber dans le cliffhanger simple et facile ; une réussite, totale. Un lancement, parfait, de saga.
Avec, en plus, des dessins de Merino fort agréables. Longtemps dans l'ombre, en effet, de Pacheco, je l'avais découvert il y a des années, et j'avais été autant surpris de son influence sur Pacheco (car ça se voyait, quand il s'est lancé seul, de son impact sur les productions de Pacheco peu avant) que par la qualité de ses traits. Je retrouve son dynamisme, sa fougue, ses très bonnes compositions, ses bons choix esthétiques (j'aime son Batman à la cagoule entièrement noire, ça me rappelle Matt Wagner) ; c'est "juste" un peu moins beau. Dans le sens où le trait est bon, où sa BD est bonne, mais ses "images" ne sont pas forcément les plus "jolies".
M'enfin, ça reste de très bonne qualité, et c'est complètement contrebalancé par la maîtrise totale de la narration et du processus de BD ; et ça, ça vaut toutes les "belles" images du monde !
Réponse avec citation