C'est surtout que Heroes in Crisis aurait dû être un récit annexe, comme Mister Miracle ou Omega Men. En faire un événement, ça n'a jamais aucun sens avec ce que Tom King y raconte.
Après... pour le gâchis, je suis partagé. J'ai peu aimé ce #9, trop facile, avec aussi des déceptions narratives sur la saga (les disparus n'auront donc servi qu'à ça ? c'est un manque de respect et de considération). Mais Hal Jordan s'est relevé de bien pire qu'ici, et Wally s'en remettra complètement plus tard.
Cependant, je reviens sur la notion d'espoir qu'il incarnait ; c'est trop. Tom King a dit, en substance, que son souhait dans HiC était de moduler l'espoir que Wally incarne, non pas un espoir "pur, bon et absolu", mais un espoir "après la douleur", un espoir de survivant, un espoir de résilience. Ca a du sens, notamment dans le parallèle de l'auteur avec le stress post-traumatique qu'il a connu.
A mon sens, l'espoir "pur, bon et absolu" post-Rebirth était... irréaliste, tout sauf crédible, et finalement trop lourd ; le projet d'incarner un espoir plus "humain", plus faillible, a du sens. Mais la façon de faire n'a pas été idéale, et ne m'a pas franchement convaincu.
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