Doctor Doom #1
Hey, mais c'est vraiment bien, ça.
Christopher Cantwell et Salvador Larocca lancent une série régulière sur Doctor Doom... et ça fonctionne bien plus que je ne le pensais.
Une station scientifique est installée sur la Lune, pour créer un trou noir et absorber les excès de pollution (en gros). Dr Doom critique, mais est tourné en dérision par les journalistes. Dr Doom s'énerve, prend sur lui en Latvérie, et raisonne autant avec sa majordome (la fille de Boris, qui lutte contre un cancer) et Victorious, sa garde du corps. La journée se passe, alors que la station s'active sur la Lune. En parallèle, Victor rencontre Kang, qui semble être attiré par Doom du fait d'un déséquilibre temporel ; a priori, ils sont parents éloignés. Victor voit aussi des flashs d'une autre vie, où il n'est pas défiguré, père de famille, heureux et il aurait sauvé le monde. Il fait enlever un journaliste qui s'est moqué de lui, mais... le pire arrive. La station scientifique est détruite, par un commando en apparence de Latvérie, avec des bombes lancées sans accord ; 3.000 personnes sont mortes. Toutes les Nations Unies tombent sur Victor, qui ordonne au pays de se rendre et organise la soumission de la Latvérie, pour la projeter. Il est attaqué par Union Jack puis Agent Zéro, les repousse... et se soumet, subissant encore plusieurs flashs étranges.
Ouais, c'est bien. Je ne connais pas Christopher Cantwell, mais il trouve la bonne voix de Dr Doom, et lance une intrigue pertinente. Entre science-fiction, géopolitique, gestion d'éléments surprenants, et un Victor vraiment bien fichu. L'ensemble est très solide, il se passe beaucoup de choses, et le fan est flatté par quelques références passées.
Je suis très surpris d'avoir autant aimé, mais j'en suis ravi. L'auteur gère très bien son épisode, j'en redemande... et même Salvador Larocca est bon, notamment dans un style moins sombre que sur ses précédentes prestations. Il a toujours bien dessiné les armures, et s'en sortait très bien sur les Fantastic Four de Claremont. Il retrouve une voie agréable, ici, et c'est un plaisir de le revoir, même si les visages humains sont figés.
Vivement la suite !