JUSTICE LEAGUE SAGA 5
Justice League of America #5 (Geoff JOHNS / Brett BOOTH / Norm RAPMUND)
J’ai bien aimé les débuts de cette nouvelle league mais là le comics m’est tombé des mains. Ce n’est pas passionnant du tout et contrairement aux épisodes précédents Johns a du mal à jongler avec tous les personnages. On assiste à une bataille assez mal dessiné par Bret Booth et le fond du récit est oublié. La menace n’est plus présente tout comme les raisons d’être de l’équipe ne sont pas assez mises en valeurs.
Flash Annual # 2 (Brian BUCCELLATO et Nicole DUBUC / Sami BASRI et Cully HAMNER)
Cela se lit mais sans plus. La relation entre Hal et Barry est bien exploitée mais c’est dur de se projeter dans le new 52 avec une continuité qui ne reste pas clair pour moi. Ce semi Reboot pèche dans des épisodes comme celui-ci. Cet annual remplit son donc rôle à savoir être distrayant mais ne me marquera pas plus que cela sur la relation entre les 2 amis. J’ai eu plus de plaisir à lire la back up avec le trop rare Cully Hamner aux dessins qui est très efficace.
Green Arrow #21 (Jeff LEMIRE / Andrea SORRENTINO)
Je lis en VO je ne me suis donc pas trop attardé sur cet épisode. Il me reste en mémoire une superbe page de l’île par Sorrentino qui a pris son envol et les éventuelles approximations des débuts sont loin derrière nous désormais. Jeff LEMIRE ré invente une mythologie à l’univers de Green Arrow qui n’est pas loin de nous rappeler le Iron Fist de Brubaker-Fraction/Aja dont la similitude transparait (graphiquement également).
Justice League Dark #21 (Ray FAWKES et Jeff LEMIRE / Mikel JANIN / Mikel JANIN et Vicente CIFUENTES)
Cet arc aura été agréable car il tranchait avec le précédent. La magie est beaucoup plus présente et c’es tant mieux. Il manque quand même un petit truc pour que la série devienne incontournable. Je trouve que c’est trop tourné vers une orientation super slip et pas assez Vertigo. Et bizarrement j’ai eu du mal sur cet épisode avec les planches de Mikel Janin qui sont belles mais qui ne laissent pas trop la place aux intérieurs de la maison. J’ai eu l’impression que cela pouvait se passer n’importe où. C’est le genre de détail qui me manque pour apprécier pleinement ma lecture.
Pandora #1 (Ray FAWKES / Zander CANNON Daniel SAMPERE et Patrick ZIRCHER)
Une histoire classique peut être même un peu trop. J’aurais préféré que le scénariste se focalise un peu plus sur la vie de Pandora avant sa malédiction plutôt que la voir traverser des cases entières le monde. L’évent approchant il fallait bien sur mettre en avant ce personnage mais le récit de prend pas le temps de nous laisser nous y attacher. Au final les motivations de Pandora sont un peu expédiées et sa malédiction (et ses conséquences) à l’air de tomber comme un cheveu dans la soupe. Dommage car je pense que le personnage de Pandora a du potentiel mais qui n’est pas du tout exploité dans ce premier numéro. Aucune empathie pour ma part.