Discussion: Quelques textes
Afficher un message
  #98  
Vieux 23/06/2008, 21h51
Avatar de Ben Wawe
Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
Date d'inscription: juin 2004
Messages: 7 668
Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Merci beaucoup Doop.

Tiens, sinon, Deadpoule, tu vas être plus content sur ce texte-là.
J'en ai eu l'idée aujourd'hui dans le train et même si ça ne donne pas un résultat très impressionnant, je me suis bien amusé à l'écrire. Un petit one-shot nerveux que j'espère assez plaisant à lire. Bonne lecture.

Not Dead Yet.

« Ils…ils nous ont rattrapé !
- Sans blague ?
- Ils nous tirent dessus !
- C’est en général la suite logique, ouais. »

La gamine continuait de crier, mais je la faisais violemment tomber, le nez en premier, vers l’airbag artisanal de la vieille jeep que j’avais piquée deux heures auparavant. La vitre se brisa suite aux impacts de balles qu’elle venait ainsi d’éviter. Pas grave, ça ne me servait de toute façon pas beaucoup.

Je jetais un regard rapide vers l’arrière pour voir l’étendue des problèmes et je me rendais compte que ça n’allait vraiment pas aller : j’avais le petit espoir qu’ils ne soient pas beaucoup et que je puisse m’en occuper tranquillement, mais à voir la demi-douzaine de jeeps nous suivant et contenant chacune cinq militaires surarmés et survoltés, ça n’allait pas être le cas. Bah, ce n’était pas la première fois, après tout, que j’étais poursuivi et plongé dans une situation impossible. Seulement, avant je n’avais pas eu la mission de protéger une fillette de dix ans…maintenant si.

Elle était la gamine d’un ambassadeur sud-africain perdu en plein milieu du Darfour, et on m’avait engagé pour la tirer de cet enfer sur Terre ainsi que quelques jolis documents qu’avaient les rebelles pour faire chanter le gouvernement. Quels rebelles ? Je n’en savais rien. Le Darfour était une pauvre région de l’Ouest du Soudan, un petit monde dans le monde où des gens s’étaient déchirés pour cette sorte d’annexe au Sahara et où quelques péquins semblaient survivre ; comment vouliez-vous que je connaisse les enjeux politiques de ce « truc ? »
On murmurait que le gouvernement local voulait réunir tout le Soudan en une République Fédérale avec une jolie place pour le Darfour histoire de calmer le jeu, mais je n’y croyais pas vraiment : je connaissais trop l’Afrique pour savoir que quand une crise était enclenchée, elle ne se terminerait pas avant un grand bain de sang.

Néanmoins, le fait était que j’étais poursuivi par une trentaine de dingues qui voulaient coloniser tout le Darfour pour en faire un Etat islamiste conservateur, et qu’ils m’en voulaient parce que j’avais pris ce qui aurait éventuellement pu les faire exister sur la planète médiatique. Normal alors qu’ils étaient prêts à tout pour me reprendre.

« Mamaaaaan… »

La petite fille avait le nez cassée à cause de mon geste trop brusque, et j’eus un moment le regret d’avoir agi aussi durement : j’aurais peut-être pu lui dire de se baisser, la coller contre son siège ou quelque chose du genre…pas comme ça, quoi. Elle semblait vraiment avoir mal avec tout ce sang sur son visage, ça me brisait le cœur d’entendre les gosses pleurer ou de les voir blessés. Néanmoins, je jetais rapidement tous mes doutes dans la poubelle de mon cerveau : si j’avais pas fait ça, elle serait morte. Mieux valait qu’elle souffre, ça prouvait au moins qu’elle verrait le soleil demain pour demander à son père de me faire la peau.

« Prends un mouchoir et presse-le dessus : ça arrêtera au moins un peu de saigner. »

Je donnais un violent coup de pied dans la boîte à gants pour la casser et ainsi voir ce qu’il y avait : j’espérais y trouver une trousse de secours pour guider la gamine dans ses premiers soins. Je ne découvris qu’un flingue, des cigarettes et une bouteille de vodka entamée. Vive les militaires.

« Et merde ! »

Une volée de balles vint me replonger dans ma conduite, alors que la petite continuait de pleurer. J’avais trop fait attention à elle, et je voyais maintenant les premières voitures s’approcher dangereusement : je devais mettre plus de distance entre elles et moi. J’avais encore beaucoup de route à faire, mais je pouvais m’en sortir…je n’avais qu’à éviter de me faire avoir et d’atteindre la frontière, obligatoirement au petit matin. Sans ça, ces dingues me suivraient et ça finirait en guerre entre pays, ce que mes patrons ne voulaient évidemment pas.
Non pas qu’ils étaient soucieux de l’état de l’Afrique, évidemment : ils avaient été à l’origine de bien des conflits sur le continent. Seulement, ils aimaient contrôler les choses et n’étaient pas d’accord pour des morts surprises. Seulement celles prévues et organisées étaient permises. C’était vraiment beau, la CIA, quand même.

Bien sûr, on pourrait se demander ce qu’un pauvre agent de l’Agence faisait au Darfour en train de se faire canarder pour sauver une trentaine de documents et une petite fille, alors que rien ne reliait tout ça à son gouvernement, mais c’était les joies de « l’entraide internationale », ou plutôt de ce que j’appelais gaiement le « chantage des Etats-Unis sur le reste du monde ». En clair, le pays acceptait d’aider ses alliés quand ils en avaient besoin, mais seulement en échange de quelque chose, d’où ma présence ici : l’Afrique du Sud avait accepté de réfléchir sur la fin de l’apartheid de manière réelle, et de regarder comment faire sortir Nelson Mandela de sa prison.

Encore une fois, ça ne trahissait pas une vision pacifique du monde, mais le simple fait que l’Afrique du Sud était un pays infréquentable actuellement et que les Etats-Unis avaient envie de commercer plus activement avec lui pour profiter de ses incroyables ressources. C’était donc juste pour le fric que je me retrouvais à déraper sur des flaques de boue en tenant d’une main la gamine contre ses genoux et d’une autre le volant, alors que ma jeep ressemblait plus à du gruyère qu’autre chose. Un jour normal dans la vie de Daemon O’Connell, quoi.

Même si ça ne faisait que la cinquième fois depuis le début de la course poursuite, je fonçais sur un petit tas de sable qui faillit nous faire voler au-dessus de la jeep, mais je réussis à me retenir et à garder la gosse avec moi. Je ne voyais plus grand-chose avec la luminosité qui baissait de plus en plus, mais ça m’aidait aussi : les autres étaient dans la même situation que moi, ils allaient aussi avoir des difficultés à me retrouver…sauf qu’ils connaissaient mieux le terrain que moi.
Je n’avais pas été bien entraîné pour cette mission, mais il fallait dire que mes patrons n’avaient pas eu le choix : les rebelles avaient été prêts à torturer et à mutiler la gamine pour prouver au monde qu’ils existaient et qu’ils voulaient du fric de la part de l’Afrique du Sud, et j’avais été envoyé après un rapide check up et une revue de mon arsenal.

Evidemment, j’avais tout perdu depuis : joie de l’Afrique et du troc pour survivre. Seuls me restaient mon bon vieux Desert Eagle à moitié déchargé, un couteau qui ne me quittait jamais, deux grenades et le nouveau flingue qu’on venait de voir. Face à trente types décidés à me faire voler en morceaux, ça n’allait pas peser lourd.

Un petit regard vers ma passagère me permit de voir qu’elle souffrait beaucoup plus qu’un enfant de son âge ne devrait le supporter : je serrais les dents en maudissant ces dingues de ce que je devais faire pour la tirer de là. Déjà que j’avais dû me planquer dans la merde de chameau pour éviter d’être vu dans leur camp pendant la journée et sortir la nuit, j’avais dû en plus massacrer une demi douzaine de gardes pour accomplir ma mission. Vu comment ils la regardaient et le fait qu’elle ait été nue quand je l’avais trouvé, j’avais peur qu’elle ait subie plus de choses qu’elle n’aurait dû…ça ne faisait qu’éclipser encore plus le peu de remords que j’aurais pu avoir. Des types capables de ça ne méritaient pas de vivre.

Néanmoins, ça ne voulait pas dire que j’avais plus le droit à continuer de mener ma barque qu’eux : je n’étais pas non plus un saint, et je ne le revendiquais pas ; seulement, ça avait été moi du bon côté du flingue.

Maintenant, la donne avait peut-être changée mais j’étais déterminé à tout faire pour que la gamine s’en sorte. Je m’en fichais des papiers, mais à voir le visage de la petite maculé de sang et de larmes, à me rappeler son sourire quand elle s’était rendue compte que le grand type blanc au crâne rasé et aux lunettes de soleil venait la sortir de cet enfer, je savais que je ne pouvais pas mourir avant d’avoir fini cette mission. Elle devait être sauvée, quoi que ça me coûte.

En fait, les enfants étaient ma faiblesse : dès que j’en voyais en danger, je ne pouvais pas m’empêcher de les aider et de tout faire pour qu’ils soient hors de la zone de tir. Ça venait sûrement de la disparition de ma propre famille et de ma stérilité, mais les gamins étaient ce qu’il y avait de plus sacré pour moi. C’était pour ça que j’avais immédiatement accepté la mission : qu’une fillette soit perdue dans cet enfer m’était juste insupportable.
Evidemment, personne ne savait ça : toute faiblesse dans mon métier était immédiatement exploité pour me faire tomber, que ça soit par le camp adverse ou le mien. Un agent trop bon et trop efficace n’était bon ni pour ses ennemis, ni pour ses patrons qui avaient quelqu’un qui commençait à en savoir de trop sur eux et pouvait donc devenir bavard avec les mauvaises personnes. C’était mon cas, mais aucun contrat n’avait encore été lancé…pour le moment. Ca n’allait sûrement pas tarder, mais ils auraient des surprises quand ils s’en prendraient à moi.

Encore une fois, j’entendais les hurlements des moteurs derrière moi, et ils s’approchaient de plus en plus ; ça ne pouvait pas continuer comme ça. Même si je poussais la jeep à fond, avec tous les impacts de balle et ce que je lui faisais faire, elle ne tiendrait plus longtemps. Ma seule chance était de les perdre ou de les faire tomber un à un, mais seul et en protégeant une gamine, ça semblait impossible, surtout en terrain quasiment inconnu. Je pouvais peut-être tenter quelques bonnes vieilles techniques, mais ça avait l’air trop dingue pour que ça fonctionne…même pour moi. Pourtant, je pouvais pas rester comme ça.

Un coup d’œil dans le rétroviseur me permit de comprendre que deux véhicules étaient tellement prêts que les soldats pouvaient facilement m’abattre. Seulement, ils hésitaient : ils savaient qu’en faisant ça, ma jeep ferait un vol plané, que la gamine y passerait et que les documents seraient détruits. Ils avaient tant besoin de leurs petits trésors qu’ils étaient prêts à surseoir à mon exécution pour ça : c’en aurait été presque touchant si on ne parlait pas de vie humaine.
Je lâchais la gamine pour reprendre mon flingue, bien décidé à en avoir quelques uns avant la fin. Je pourrais peut-être y arriver en regardant dans le rétroviseur, et je pointais rapidement l’arme derrière moi en regardant plus le petit rectangle devant moi que la route, espérant qu’il n’y aurait pas de mauvaise surprise. Je visais un de ces salopards et j’appuyais sur la détente en espérant voir sa tête exploser, mais tout ce que j’eus en retour fut des éclats de rire et quelques balles qui fusèrent au-dessus de mon crâne ! Ces types se fichaient de moi, et je savais pourquoi.

Comme un imbécile, j’avais oublié que le rétroviseur était avant tout un miroir, et donc que l’image que j’y voyais devait être inversée pour avoir la réalité. J’avais bien visé le soldat, mais la balle était partie du mauvais côté, et ils s’en étaient rendus compte. En plus d’avoir peut-être abusé d’une gosse et de l’avoir enlevée, ces types riaient de moi. Ils faisaient vraiment tout pour que je m’énerve, et je n’avais aucune envie de me calmer.

« Vous voulez jouer, les chéris ? On va jouer, vous inquiétez pas…mais avec mes règles, maintenant. »

Je lâchais mon flingue pour prendre une des deux dernières grenades. Ils ne voyaient évidemment pas ce que je faisais et la petite continuait à pleurer alors que j’essayais de maintenir une conduite digne sur ces routes cahoteuses avec une seule main : heureusement que j’avais de l’expérience. J’arrachais violemment le bout de la grenade avant de jeter un regard dans le rétroviseur : cette fois-ci, je faisais bien attention à me concentrer et à la jeter dans le sens inverse de ce que je voyais, et un grand sourire apparut sur mon visage quand je les vis s’exciter en remarquant le petit objet ovale arriver dans leur jeep. Le bruit de la détonation fut comme une douce chanson à mes oreilles et l’image des corps déchiquetés par l’explosion comme une des plus belles photos que j’aies jamais vues. J’adorais ça.

Néanmoins, même si ça me donnait une petite victoire à savourer, il restait toujours cinq voitures et je n’avais plus qu’un flingue avec trois balles, un autre au contenu inconnu et une grenade : ça n’allait pas être jouable. Je n’avais vraiment aucune idée de comment me sortir de là.

« Maman…je veux ma maman… »

Ça me fendait le cœur d’entendre de telles paroles, et je savais par expérience qu’elle devait souffrir le martyre. Ce fut à ce moment-là que je me rendis compte de la présence de la bouteille d’alcool : même si ça risquait d’être un handicap si on devait courir par la suite, ça n’empêchait que ça pouvait être un très bon anesthésiant pour la douleur. Peut-être que si elle en buvait un peu, ça l’empêcherait d’avoir trop mal et que ça lui ferait du bien. Je jetais un dernier regard sur la route, avançais ma main vers la boîte à gants et…et je fus coupé dans mon geste par un coup de feu qui atteignit directement ma jeep. La roue arrière gauche, pour être précis.

En tenant seulement le volant d’une main, en regardant la boîte à gants au lieu de la route et en me concentrant surtout sur la gamine, il était évident que ça ne pouvait pas bien se passer. En temps normal, j’aurais sûrement pu remettre la jeep sur la route et continuer un peu, mais avec tout ça…c’était impossible. Je perdais deux secondes à me rendre compte de ce qu’il se passait et à remettre les deux mains sur le volant, mais c’était déjà deux secondes de trop : la jeep roulait sur le côté gauche et je ne pouvais rien faire pour empêcher ça.

Vainement, je tentais de protéger la gamine en la serrant contre moi, mais déjà le mouvement du véhicule la faisait sauter dans les airs, elle petite créature fragile au nez cassé. Mes doigts n’attrapèrent que le vide alors qu’elle criait et que le temps passait si lentement que chaque seconde semblait durer une éternité. Je sentis la gravité se rappeler à mon bon souvenir quand mon corps se précipitait avec la voiture vers le sol, et la jeep s’écrasa de mon côté. J’entendis l’horrible cri de la fillette quand elle retomba en plein sur l’arrière du véhicule, pour mieux être emmenée dans son roulement mortel, sûrement enchaînée à la roue arrière ou une saloperie du genre. Je revis la lumière du jour, mais seulement pour me tourner difficilement et voir que j’allais de nouveau être écrasé contre le sol.
La jeep continua ce terrible jeu où je ne pouvais bouger, piégé à ma place et par le choc, et où la petite subissait le même sort que moi à l’arrière pendant encore deux roulées, avant de s’arrêter, à l’envers et le moteur fumant.

Les véhicules des poursuivants s’arrêtèrent autour de nous, les crissements de pneus m’annonçant leur arrivée. Difficilement, je tournais ma tête vers l’arrière et je sentais une légère gêne dans le bas du dos. Je me forçais malgré tout, espérant revoir le sourire de la petite qui n’aurait peut-être pas été si touchée que ça…peut-être même qu’on pourrait courir si ça allait pour nous deux. On avait sûrement une chance de s’en sortir si c’était le cas !
Mais ce n’était pas le cas, évidemment.

Quand mon regard se posa sur elle, je ne vis pas une petite fille rieuse, une gamine qui ne demandait qu’à être heureuse et qui avait déjà trop vécue pour son âge…je ne vis même pas ma défaite ou ma faiblesse, même si c’était ce que je retirerai sûrement de tout ça si je m’en sortais. Je vis la Mort, l’horreur sans nom qui prend aux tripes et fait douter de la raison d’être de l’Humanité, capable de telles horreurs pour si peu de choses. Je ne le supportais pas.

Les soldats étaient autour de nous et avaient levés leurs armes, même si ils pensaient que c’était inutile : ils avaient pris la décision de sacrifier la petite pour récupérer les documents et se venger, et ne pouvaient penser que je m’en sortirais. C’était ce qu’ils voulaient, d’ailleurs, que j’y passe pour qu’ils aient leur vengeance. Ils se trompaient.

Lentement, j’enlevais les bouts de métal au-dessus de mon crâne et qui s’étaient entremêlés dans mes habits et je remettais bien en place mes lunettes de soleil, miraculeusement intactes. Ils reculèrent instinctivement en voyant que je n’avais aucune égratignure, aucune blessure : mes habits étaient dévastés, mais je n’avais rien du tout. Ce n’était pas étonnant : j’étais un mutant, un Homo Superior comme on disait parfois. Mon pouvoir consistait en une peau à l’épreuve des balles, des armes blanches, des explosions et de tout ce qui pouvait faire du mal aux autres. Malgré cela, il y avait quelques inconvénients : je ne ressentais rien quand je touchais quelqu’un, je n’avais plus de toucher depuis mon adolescence. En clair, on ne pouvait absolument pas m’atteindre, malheureusement par toutes les formes qui soient.

Mais ce n’était pas l’objet de mon intérêt à ce moment-là…ce n’était pas l’objet de ma colère. Ces types avaient enlevé une gosse, ils avaient sûrement abusé d’elle et ils venaient de la tuer pour récupérer quelques documents qui feraient couler encore plus de sang. Ils avaient tiré sur ma jeep et ils venaient de m’énerver. Il allait y avoir de l’écho.

Calmement, j’enlevais la poussière sur moi et prenais mon couteau, fusillant du regard chacun d’entre eux. Jadis, les gens de mon village en Irlande avaient cru que j’étais le fils du diable à cause des mœurs de ma mère et de mes yeux étranges, et ils m’avaient appelés Daemon dans cette optique après avoir poussés au suicide la première personne à m’avoir aimé. Aujourd’hui, ces soldats allaient comprendre combien je pouvais faire honneur à cette petite « attention », et combien j’allais aimer ça.
Il était temps qu’ils paient leurs dettes. Il était temps que Justice soit faite.
Réponse avec citation