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Vieux 24/04/2007, 21h45
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Tombeur de mutantes
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Fantask n° 2
(Mars 1969)










Les Fantastiques : Prisonniers de Docteur Fatalis
(Fantastic Four – Prisoners of Doctor Doom, Fantastic Four #5, Juillet 1962)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Joe Sinnott


Résumé :

Une journée comme les autres démarre au QG des Quatre Fantastiques : Red est plongé dans ses expérimentations, Jane essaie d’attirer son attention, quand à Ben et Johnny, ils sont dans l’une de leurs célèbres disputes.

Tout irait pour le mieux, si ce n’était l’arrivée impromptue d’un inquiétant personnage, le Dr Fatalis, qui a bord de son hélicoptère jette un filet géant électrifié sur le Baxter Building, ce afin d’empêcher ses occupants d’en sortir.

Red Richard se souvient de lui : il l’avait rencontré lors de ses études, au même titre que son ami Ben Grimm. Victor Von Fatalis était lui aussi un véritable génie scientifique, promis à un très grand avenir, mais il était surtout associable, hautain et semble-t-il dénué de tout sentiment.

Il avait élaboré les plans d’une machine qui lui aurait permis de rentrer en contact avec les forces de l’au-delà (on apprend la motivation de ce geste plus tard dans la série); Red lui ayant fait une remarque comme quoi il aurait fait une erreur dans ses calculs, Victor prit la mouche et décida le soir même de tenter l’expérience. Le résultat fût catastrophique : le labo explosa, il fût défiguré puis renvoyé de la fac et disparût ensuite de la circulation jusqu’à aujourd’hui.

Retour au présent : Fatalis demande à ce que la Femme Invisible devienne son otage, que les Quatre Fantastiques le suivent et ne s’engagent pas à l’attaquer, il leur donnera ensuite ses revendications.


Mais que mijote donc le Dr Fatalis ?

Nos héros s’exécutent, et suite à un long voyage, débarquent dans un château médiéval situé en Europe. Fatalis leur explique qu’il a conçu une machine temporelle, il exige que Mr Fantastic, la Chose et la Torche Humaine se rendent dans le passé, à l’ère des pirates, pour y récupérer le trésor de Barbe Noire.

(on peut supposer que ce dernier contient des artefacts magiques)

Nos trois aventuriers se retrouvent transportés dans le passé. Suite à quelques péripéties, ils se retrouvent enrôlés de force au sein d’un bateau pirate, ce au moment même où il rentre en conflit avec un navire ennemi.

Grâce à leurs pouvoirs, nos héros se débarrassent rapidement des inopportuns, mais un évènement inattendu a lieu : suite à ses performances dans la bataille, les pirates acclament la Chose, font de lui leur chef et lui donnent le surnom de Barbe Noire !

Ben, très touché d’être accepté pour ce qu’il est et de ne plus se voir affublé d’une étiquette de monstre, décide d’accepter cette nouvelle vie. Ne voulant pas être ramené de force dans le futur, il aide les pirates à neutraliser la Torche et Mr Fantastic.


Pauvre Ben, victime une fois de plus de son destin...

Le destin a cependant d’autre projets pour notre pauvre Ben : le bateau est quelques temps après détruit par une violente tempête. Le trésor de Barbe Noire finit dans les fonds marins, itou pour de nombreux pirates; Red, Ben et Johnny finissent quand à eux échoués sur une plage.

Ben a tout juste le temps de s’excuser auprès de ses amis, que Fatalis fait retentir le gong et les ramène au présent.

Un faux trésor est présenté au vilain, histoire de ne pas éveiller ses soupçons, puis c’est l’heure de la râclée ! Pas de bol, ils découvrent qu’ils avaient en fait affaire à un robot…

Notre bon vieux Dr Fatalis goûtant peu à ce genre de plaisanterie, décide d’envoyer du gaz mortel dans la pièce où sont situés nos héros, qui devront leur salut – pour la première fois – à l’intervention de la Femme Invisible : en bon macho des années soixante, le vilain l’avait ostensiblement ignorée, il paie son erreur assez cher (en trifouillant des boutons, elle lui fait exploser un panneau de commande en pleine gueule).


Qui a dit que Jane n'était qu'un gros boulet ?

Les Quatre Fantastiques partent à l’assaut de leur ennemi, mais ce dernier qui a décidément plus d’un tout dans son sac, utilise un jet-pack incorporé à son armure pour se faire la malle.


Toute première fois où Fatalis va faire faux bond à nos héros

Le Dr Fatalis est pour le moment vaincu, mais pour combien de temps ?


Commentaire :

Première apparition du Dr Fatalis (qui est ZE super-vilain du monde des comics), première bonne prestation de la Femme Invisible au cours d’un combat (John Byrne en fera allusion dans Fantastic Four #245), le tout produit par le duo magique Lee & Kirby, ai-je réellement besoin d’argumenter pour vous inciter à lire cet épisode ?

Bilan : Wolverine est un idiot, c’est Fatalis le plus beau !







Les Fantastiques : Duo diabolique
(Fantastic Four – The Diabolic Duo Join Forces !, Fantastic Four #6, Septembre 1962)

Scénario : Stan Lee
Dessin : Jack Kirby
Encreurs : Dick Ayers & Joe Sinnott


Résumé :

L’ambiance est assez tendue chez les Quatre Fantastiques : leur rencontre avec le Dr Fatalis ne leur pas laissé un souvenir heureux, du coup ils s’efforcent activement de retrouver sa trace afin d’en finir avec lui.

Où qu’il est passé notre vilain préféré justement ? Et bien, il survole l’océan atlantique à bord d’un avion, pour y faire la rencontre du Prince des Mers.

Bien qu’ayant proféré les pires menaces contre l’humanité, Namor ne s’est pas montré très actif dans ce domaine. En jetant un coup d’œil rapide à ses effets personnels, Fatalis trouve une photo de Jane Storm, et comprend vite le pourquoi du comment.

Fin manipulateur, il persuade le Prince des Mers de repartir en guerre contre le genre humain, ce à commencer par les Quatre Fantastiques.


Namor, manipulé comme un gosse par Fatalis

L’ironie de cette situation, est qu’au même moment Johnny découvre que sa sœur avait cachée une photo de Namor dans la bibliothèque… Jane n’a pas vraiment le temps de s’expliquer, puisque l’intéressé débarque justement au QG des Quatre Fantastiques pour leur rappeler son bon souvenir.


Jane prise en flagrand délit

Les échauffourées ont à peine le temps de débuter, que le Baxter Building se met à trembler : nos héros découvrent avec stupeur que leur QG est en train de décoller du sol. Tracté par une navette de Fatalis, il les emmène tout droit pour un voyage dans l’espace !


Fatalis n'y va pas avec le dos de la cuillère

Namor comprend qu’il a été dupé par son allié : pour permettre ce tour de force, il avait effectivement placé des micros réceptacles magnétiques sur l’immeuble, mais il était convenu que Fatalis ne devait pas mettre son plan en branle avant qu’il n’ait eu le temps de sortir accompagné de la Femme Invisible.

Cette dernière justement, qui a décidé de jouer cette fois-ci au gros boulet de service, se contente de tomber dans les tombes, sigh…

Mr Fantastic, la Torche Humaine et la Chose enfilent une combinaison pour se protéger, mais ne peuvent pas faire grand-chose pour sauver la situation : Johnny ne peut pas voler dans l’espace pour cause d’absence d’oxygène, Red ne peut pas s’étirer de façon à rejoindre le vaisseau de Fatalis, quand à Ben, sa force ne lui sert à rien.

C’est Namor qui va sauver la situation : par un bond puissant, il va atteindre l’engin de Fatalis, récupérer son amplificateur magnétique et l’envoyer prendre un bon bain en direction du soleil.


Est-ce que je vous ai déjà dit que j'adore Namor ?

Fatalis étant voué à une mort certaine, le Baxter Building et ses occupants retournent sur Terre, et le Prince des Mers en profite pour s’éclipser.


Commentaire :

L’un de mes épisodes préférés de la période Lee/Kirby : une alliance entre deux personnages des plus charismatiques, les prémices de la relation amoureuse entre Jane et Namor (qui est par ailleurs bien mis en valeur dans ce numéro), le QG des Fantastiques qui file dans l’espace (là aussi d’ailleurs, Byrne y rendra hommage dans Fantastic Four #278 ), la première vraie/fausse mort de Fatalis, etc…

Bilan : Namor n’a pas attendu de casser la gueule à Iron Fucking Man pour avoir la classe, Imperius Rex !







Le Surfer d’Argent : Les soucoupes attaquent
(Silver Surfer – When Lands the Saucer !, Silver Surfer #2, Octobre 1968 )

Scénario : Stan Lee
Dessin : John Buscema
Encreurs : Joe Sinnott


Résumé :

Las d’essayer en vain de forcer la barrière de Galactus, le Surfer d’Argent renonce pour le moment à retrouver le vide spatial, et décide de refaire une tentative pour s’intégrer parmi les humains.

Le pauvre bougre fait cependant un mauvais choix : il se rend dans un bled paumé habité par des ploucs ignares, qui devant son apparence argentée, prennent peur et lui jette des slips usagés à la figure.


Il ne lui viendrait pas à l'idée d'aller d'abord rendre visite à des gens un peu plus instruits...

De nouveau en train de chouiner, le Surfer détecte l’arrivée d’un vaisseau spatial sur Terre (qui comme d’hab’ débarque aux Etats-Unis…) et décide de se rendre à la rencontre de ses occupants.

A sa grande surprise, il s’aperçoit qu’ils ne provoquent aucun effet de panique parmi la populace et pour cause, leur technologie avancée leur permet d’être invisibles aux yeux des terriens, le Surfer les voit grâce au fait qu’il possède des sens cosmiques.

Intrigués par la présence du Surfer et du fait qu’il les ait détecté, les badoons l’invitent dans leur vaisseau mère afin qu’il soit en mis en présence de leur big boss.

Le gros lézard raconte au Surfer que les badoons sont pacifiques, ne veulent que apporter paix et félicité aux terriens, bla-bla-bla… Pas de bol pour la bestiole, une terrienne surgit : elle explique au Surfer qu’elle est prisonnière des affreux depuis des mois (ils avaient besoin d’apprendre deux-trois trucs sur l’espèce humaine), qu’ils sont belliqueux à souhait et veulent restaurer les émissions TV de Jacques Pradel.


Un peu long à la détente notre Surfer, non ?

La malheureuse est rapidement mise au silence par un tir de blaster. Le Surfer la sort du vaisseau, la place en état d’animation suspendu afin qu’elle ne meurt pas de ses blessures, puis part à l’assaut des crapauds, car là ça va chier !

La baston entre le Surfer et les badoons fait rage. Doté de pouvoirs cosmiques fournis par Galactus en personne, la chouineuse de l’espace s’avère un adversaire bien trop puissant pour juste quelques vaisseaux.

Le roi des badoons envoie son arme secrète, le monstre badoon, en découdre physiquement avec notre héros; mais rien n’y fait, celui remporte le combat, les vilains envahisseurs sont obligés de repartir la queue entre les jambes.


Mon scan ne rend pas hommage à ce superbe dessin de Buscema !

Happy end ? Ouh que non !

Les badoons sont restés invisibles pendant toute la durée du combat, du coup les humains ont aperçu le Surfer survoler leurs villes en balançant des rafales d’énergie à tout azimut, ils croient donc que ce dernier à cherché à les attaquer.

La pleureuse de l’espace soigne la jeune femme et la rend à ses semblables, non sans se faire remercier à coups de crachats et se faire traiter de supporter du P.S.G.


Et retour à la case départ pour le Surfer


Commentaire :

Une histoire que j’apprécie particulièrement : introduction des badoons au sein de l’univers Marvel, itou pour la relation tumultueuse entre le Surfer et les humains, pas trop de jérémiades de sa part, de la bonne castagne, y’a que du bon !

Le duo Lee / Buscema commence à prendre ses marques, et le résultat est nettement plus convainquant que l’épisode précédént; les épisodes qui vont suivre, seront tous au moins du même niveau.

Bilan : une très bonne histoire de notre Caliméro spatial.
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Allez, tout le monde en choeur chante avec moi :

"Wolverine est un idiot, c'est Cyclope le plus beau !"
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