Discussion: [DC] - Trinity
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Vieux 26/11/2008, 22h08
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Trinity 26



Worldsoul / Explaining Faith To A Rock
Writer : Kurt Busiek / Kurt Busiek & Fabian Nicieza
Penciller : Mark Bagley / Scott McDaniel
Inker : Art Thibert / Andy Owens
Colorist : Pete Pantazis / Allen Passalaqua


Alors que la semaine dernière offrait encore un très bon numéro, la série aborde un virage important : à partir de la semaine prochaine, il ne restera que 6 mois de vie à Trinity mais beaucoup plus logiquement pour ses retombées !
Aussi, pour marquer le coup, je me demande ce que prépare Kurt Busiek pour marquer la fin de la 1ère moitié de Trinity qui peut correspondre aussi à la moitié du 2ème acte ! En effet, si 52 Week 52 n’avait rien de particulier en lui-même (à part d’être très bon) à son 26ème numéro, Countdown devenait Countdown To Final Crisis pour marquer les esprits : de l’inattendu est-il au programme ? Un virage est-il à l’horizon ?
A priori, Tarot et Charity auront déjà la part belle : qu’en sera-t-il des autres (nombreux et bien exposés) protagonistes ? Est-ce que des révélations sont au programme ?
Où la back-up ira-t-elle fouiner ? Sur Terre ou dans l’espace ? Vu que Scott McDaniel revient, je miserai bien une petite pièce pour la Terre et de l’urbain…
Pour Mark Bagley, je ne m’inquiète pas tant il s’adapte à toutes les situations !
Alors, qu’en est-il de ce numéro « historique » ?





Tout compte fait, Kurt Busiek a décidé de ne pas faire de ce numéro un moment charnière qui aurait pu baliser la série comme je l’attendais : il a plutôt préféré développer les 2 créations majeures de la série que sont Tarot et Konvikt s’il est admis qu’Enigma est antérieur à Trinity depuis le run de Kurt Busiek sur JLA.
Aussi, il a dédié la partie principale à la belle (galante intention) et la back-up à l’alien qui fête donc son retour.

Le numéro débute avec un visuel très Crisis avec un effondrement de réalités qu’un Grant Morrison n’aurait pas renié pour se fixer sur la cartomancienne qui, au passage, chope enfin ses noms et prénoms complets.
Après, je dois bien dire que j’ai été un peu perdu devant l’accumulation des scènes offertes jusqu’à ce que les dernières n’éclairent un peu ma lanterne…
Pour commencer, Kurt Busiek montre une femme assassinée lors de la préhistoire ce qui m’a tout de suite fait penser à Wonder Woman (V2)#1 tant le calque est saisissant : fatalement, j’ai crû que c’était lié à Wonder Woman. Que nenni…
Puis, Kurt Busiek enchaîne des femmes fortes et, vu que le titre est Worldsoul, je me dis : est-ce un parallèle avec Gaïa et donc, toujours peut-être, Wonder Woman en toile de fond ? Encore perdu…
Ainsi, le lecteur risquait d’être un peu comme le personnage de Charity qui se demande ce qui se passe et ce qu’il fout là… Pour éviter les interrogations, l’auteur lève le voile en conclusion en dévoilant que tout cela est lié à l’essence du jeu de tarot (ou sa personnification) : comme je suis un néophyte total, j’avoue que cela m’est passé au-dessus de la tête et je me suis dit que j’avais un perdu mon temps.
Tout ça pour ça même s’il est évident que dédier tout une partie à la belle est trop gros pour ne pas être fondateur, si ce n’est pour la série, pour le personnage.
Après, la fin de l’histoire dont l’éventuel destin du personnage m’a fait penser au futur film de Keanu Reeves Le jour où la Terre s’arrêta

Heureusement, la back-up a aussitôt repris les rênes pour dissiper mes doutes : l’histoire a réellement progressé via la back-up.
Toujours en écho avec une vision aperçue dans Trinity 1, le personnage de Konvikt connaît une nouvelle évolution. Après, il y a des flashbacks qui éclairent un peu plus son comportement : un peu à l’image de Lost où les nombreux flashbacks racontés dans un ordre différent d’une narration linéaire, cela modifie au fur et à mesure sa perception et le personnage apparaît de moins en moins lisse !
Il y a aussi le personnage de Graak dont la présence est expliquée : je n’attendais pas à cela…
Après, la Troïka a enfin aplani les angles et les graines de la future cérémonie (ou l’une d’elles…) commencent à porter leurs fruits : les ingrédients se mettent en place. Pourquoi est-ce que je pense qu’il faudra attendre la fin du 2ème acte ?

Par contre, Mark Bagley ne se fait pas attendre : fidèle au poste, il débute ses pages dans une ambiance très Crisis voire Infinite Crisis du plus bel effet (oui Photoshop doit aider) puis il enchaîne sur un paquet de femmes toutes bien proportionnées et diablement appétissantes. Alors il fait quoi après : Flash ou Wonder Woman ?
Au sujet de Scott McDaniel, il n’y a pas à dire : il s’affine. Il suffit de comparer avec Trinity 1 pour comprendre qu’il partait de loin. Je pense que s’il n’avait pas à gérer Batman Confidential, il pourrait encore plus fignoler ses planches. Déjà, son Konvikt est convaincant !
Pour la couverture, Jim Lee en claque une plus belle que celle de la semaine dernière alors qu’elle s’imbrique dans le triptyque : son Enigma est très réussi.

Voilà, Trinity bascule et la Trinité est toujours sous le radar. Plutôt que d’asséner un épisode résumé à mi-parcours voire de lâcher une révélation majeure pour relancer la machine, Kurt Busiek réalise un épisode « normal ».
En effet, si ce n’est la construction identique pour l’histoire principale et la back-up (éclaircissements de personnages clés, conclusion sur fond de tarot) qui est assez identifiable, il n’y a rien de marquant : c’est un petit regret mais la lecture s’avère toujours aussi agréable.
Si la 2ème moitié s’avère aussi bonne que la 1ère, je suis plus chaud pour une 4ème hebdomadaire de cette qualité.

Bilan : et demi
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