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Oui c'est exactement ça.
C'est marrant mais avec Vives, j'ai l'impression qu'il a fait ses expérimentations au début de sa carrière, multipliant les techniques et les outils et qu'il est arrivé (peut être comme le souligne Wilcard) a une sorte d'optimisation de son dessin.
Je peux comprendre et j'aurais tendance à approuver cette recherche de simplification mais , avec le temps , je me demande aussi, si le prix à payer n'est pas une certaine "banalisation" du trait.
En moins connu, en moins rapide et avec une approche diffèrente,Benoit Springer a rencontré, à mon avis les mêmes problèmes.
Sur ces derniers travaux, il a fait le choix d'énormément simplifier son trait comme
, pour beaucoup, se concentrer sur l'essentiel (la mise en page) mais au final , ce qu'il avait gagné en narration, il l'avait perdu en patate, en ambiance , en puissance graphique tout simplement.
Sur la petite souriante, sa dernière collaboration avec Zidrou, il profite d'un scénario plus sombre pour revenir en "arrière" et en feuilletant l'album, je me suis rendu compte à quel point son dessin m'avait manqué.
Y a sûrement une histoire de gout dans tout ça et je crois que le style de Vives ne m'évoque absolument rien, alors qu'au final, j'ai vraiment l'impression qu'il en a vraiment plus sous le capot.
Ha et je te rejoins entièrement sur ce que tu dis sur Immonem, Wilcard, j'ai vraiment cette même sensation sur ses derniers travaux.
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