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Vieux 25/01/2014, 22h28
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
J'ai eu l'idée de cette histoire dans le train, ça l'a forcément impacté. J'espère que ça vous plaira, bonne lecture.

Cellule Spéciale
25 janvier 2014

Le son strident du sifflet lui glace le sang. Ses poumons cherchent une oxygène refusée par une course effrénée. Les marches sont avalées quatre à quatre, mais le bruit sourd de la fermeture des portes se fait entendre. Le train est sur le point de partir, et les agents sur le quai s'en détournent déjà vers la salle de pause.
Claude ne peut pas rater ce train – ce départ pour ce déplacement professionnel est trop important pour sa carrière. Claude se précipite vers la dernière ouverture, propulsant par désespoir sa valise en avant. Soudain écrasé par le choc contre la porte métallique, son bagage la bloque sous un concert de vociférations d'agents SNCF.
Alors que les contrôleurs à l'intérieur s'approchent du wagon qui retarde le départ, alors que leurs collègues sur le quai arrivent en hurlant, Claude saute à l'intérieur du train*; le tissu de sa veste est coupé par la porte, qui se referme finalement après une hésitation.
Claude soupire. Il faudra expliquer, il faudra s'excuser, il faudra payer, mais... c'est bon. Claude est dans le train, même si la valise est quasiment coupée en deux. Le voyage peut commencer.


***

Michel n'arrive pas à cacher son bâillement. Il sait que c'est interdit devant les passagers, les clients, ceux qui attendent l'arrivée du train pour récupérer leurs proches, mais son service tire à sa fin et il a besoin de son lit. Travailler la nuit est mieux rémunéré, mais c'en devient vite éprouvant – et Amanda le supporte de moins en moins.

Allez, pense-t-il*: le train depuis Marseille est le dernier qu'il accueille avant de s'en aller. Il ne devrait rien avoir à gérer, et c'est une bonne nouvelle. Les passagers arrivant après un voyage de nuit sont trop fatigués pour se plaindre ou poser des questions, et se dépêchent de sortir. Et vu que ses collègues n'ont jamais communiqué le moindre problème durant tout le voyage, tout devrait bien se passer.

Michel souffle fort dans son sifflet, formant de grands gestes avec ses bras pour faire reculer les imbéciles qui n'ont toujours pas compris combien il est stupide d'être trop près du vide.
Les freins crissent sur les rails, la terrible machine s'arrête aux endroits prévus. Même si la compagnie est continuellement critiquée pour ses retards, ses tarifs, ses grèves, certains devraient se rappeler que la mécanique et la logistique pour permettre de tels déplacements sont de véritables miracles. Lui-même l'oublie parfois, après trois décennies dans son uniforme grisâtre.

Lentement, il s'approche d'un wagon de première classe, alors que les hauts-parleurs déversent leurs messages vocaux d'accueil classiques. La porte s'ouvre, et Michel imagine déjà les visages blasés de ceux qui ont pu dépenser un peu plus pour se cotoyer.
Cependant, alors que le battant métallique se déplace lentement, aucune foule de passagers fatigués ne s'échappe du wagon. Un compartiment vide accueille Michel, qui reste immobile pendant quelques secondes, surpris.

Ce n'est qu'au moment où il décide de monter que son regard est attiré par un élément au sol, dans un coin solitaire de la cabine – et il se fige sur place.
C'est un bras... un bras humain.

***

Il a fallu une heure entière pour que les contrôleurs laissent Claude en paix. Il a fallu beaucoup d'explications, d'excuses et de supplications pour que les agents acceptent d'infliger «*uniquement*» une amende de plusieurs centaines d'euros. Elle a été réglée, directement par la carte de la société, mais ça ne les a pas calmés*; ils ont pu passer leur rancœur sur quelqu'un enfin coupable d'un crime qu'ils savent gérer, et ils ne s'en sont pas privés.
Claude évolue entre les sièges, serrant contre le torse deux bouts de valise sous les regards curieux et énervés de ceux qui ont tout entendu du remue-ménage. Son siège est encore loin, et il lui faut demander de l'aide afin de ranger les deux bouts de sac avant d'enjamber un passager bien trop imposant et fainéant pour faciliter la tâche.
Claude parvient finalement à s'installer, sentant la pression et la colère de tous ceux aux alentours. Un long soupir s'échappe de ses lèvres, alors que ses yeux se posent à l'extérieur*; les contrôleurs ont parlé suffisamment fort, et évoqué bien assez d'éventuels retards à cause de son arrivée impromptue, pour que les autres voyageurs canalisent leur inquiétude et leur lassitude sur la personne à l'origine de tout ça.
Son regard évite les autres, et se fixe sur la lune, déjà si haute et pleine dans un ciel de ténèbres. Claude est usée*: la pression, la fatigue, les objectifs, la course, l'agressivité ambiante... c'est beaucoup, et ce sera encore pire quand le voyage ne tournera pas aussi bien que ses chefs l'envisagent. Claude sait très bien que leur offre n'est pas assez bonne pour emporter le marché, et l'annoncer sera terrible – surtout à Dominique et aux enfants. Ils comptent sur son salaire depuis le licenciement de Dom'... quel enfer.
Claude sent un sanglot monter dans sa gorge. Son esprit veut penser à autre chose, s'échapper... la lune est si haute, oui... et elle n'a jamais été aussi troublante.


***

Un tiers des quais de la gare est fermé. Des cordons de sécurité ont été dressés sur des dizaines de mètre. Un quart des effectifs de police de la ville a été mobilisé, et se rapproche vers la zone pour la couper définitivement de la population.

Les agents SNCF ont été évacués, et sont tous interrogés pour les débriefer. Michel est en état de choc, et s'est muré dans le silence après avoir donné l'alerte.
La police lui accorde encore quelques minutes pour se reprendre, mais ça ne durera pas. C'est lui qui est rentré dans le train – c'est lui qui a découvert le charnier. Il doit parler.

Les voyageurs des huit wagons du train reliant Marseille et Paris ont été massacrés. Aucun survivant n'a été trouvé, et les équipes scientifiques se contentent pour le moment de construire un chemin entre les cadavres, les membres arrachés et les fauteuils anéantis. L'attaque s'est révélée être une monstrueuse boucherie, et n'a laissé apparemment aucun survivant.

Le Lieutenant Wagner n'a pas encore osé rentrer, mais il sait que ce moment approche. Il a été nommé «*chef d'expédition*» par ses supérieurs, trop terrifiés pour le lui annoncer en face, trop lâches pour y aller eux-mêmes.
Il doit en apprendre plus sur le massacre, découvrir des indices et savoir si l'origine de cet acte de terrorisme, comme l'appelleront bientôt les médias, se trouve toujours à bord. Pour le moment, les scientifiques sont protégés par plusieurs gardes armés, mais il va falloir s'enfoncer dans cet enfer – et c'est sur lui que c'est tombé.

«*Lieutenant Wagner, un mot avant votre départ.*»
Une voix de tonnerre brise le silence environnant derrière lui. Il se retourne et découvre deux silhouettes étranges, irréelles.
«*Et vous êtes*?*»
Une femme, un homme.
«*Cellule Spéciale. Nous prenons en charge l'affaire.*»
Elle petite, à la peau extrêmement pâle, aux cheveux courts et blonds comme le blé, quelques tâches de rousseur. Vêtue d'une robe verte inhabituelle pour la saison, avec des ballerines d'argent, elle pourrait être sublime si son visage n'était pas aussi triste et désespéré.
«*Quelle cellule spéciale*? Quelle autorité vous avez*? Qu'est-ce que vous me voulez*?*»
Jules Wagner est plus agressif que d'habitude, mais cette journée est pire que d'habitude. Ils ne peuvent pas espérer mieux de sa part.
«*La Cellule Spéciale. Une autorité supérieure à la vôtre. Nous voulons votre départ immédiat.*»
Lui terrible, grand, sombre. Une barbe hirsute, des cheveux touffus, des yeux sombres, l'allure d'un ours à peine humain. Chacun de ces mots est prononcé avec une force qui refuse toute contradiction. Il impressionne, et pousse Jules sans ménagement en se dirigeant vers la porte. Il glisse au passage une carte dans sa poche.

La carte, immédiatement ressortie, n'est qu'un bout de papier noir, avec deux cercles blancs au milieu, dont les bords se touchent au milieu.
Ni plus, ni moins. Wagner ne sait toujours pas qui est ce type qui rentre dans le wagon, sans qu'aucun de ses collègues ne l'en empêche. A ses côtés, la femme sort une tablette inconnue et se met à pianoter dessus comme une possédée.

Il ne sait pas qui ils sont, il ne sait pas ce qu'ils font... mais s'ils sont là pour prendre sa suite, et s'ils veulent visiter le charnier, il n'a aucune envie de se battre. Mieux vaut baisser la tête et jouer au bon soldat qu'insister pour découvrir vraiment cette boucherie. S'ils la veulent, qu'ils la prennent*!

***

«*Jay*?*»
La voix de Chloé résonne dans son oreillette. Ses chaussures l'avancent lourdement au milieu des cadavres et des membres tranchés. Ni cette vision, ni l'odeur ne le troublent alors qu'il visite déjà le deuxième wagon du train.
«*Mission en cours.*»
Il n'aime pas parler – cette manie lui est passée, en fait. Il s'est rendu compte que les mots sont bien trop précieux pour être gâchés dans des palabres inutiles, même si ce fut jadis son plus grand toc. Beaucoup de choses ont changé depuis ses longues diatribes.
«*La source doit être dans la prochaine rame. La tablette est en train de comparer la liste des passagers avec notre base de données, mais ça va prendre quelques minutes encore.*»
Il hausse les épaules et passe lentement sa main dans son abondante chevelure.
«*Cela te servira pour identifier son cadavre.*»
Sans la voir, Jay sait que Chloé serre les dents et fronce les sourcils. Elle ne supporte pas ce genre de réflexion.
«*Ce n'est pas ce qui nous a été demandé.*»
Ses mains se posent sur la porte coulissante menant au prochain wagon. L'électricité a été coupée, mais quelques mouvements brusques suffisent pour l'ouvrir définitivement.
«*C'est ce qui sera.*J'entre.*»

Marchant dans l'obscurité la plus totale entre les deux rames, il parvient finalement au milieu de nouveaux cadavres, de nouveaux sièges éventrés.
Ses muscles se bandent, ses mains se crispent avant même de sentir la créature. Ses réflexes et son instinct sont bien meilleurs que ses sens – qui ont vu de bien meilleurs jours. Il est loin d'être celui qu'il a été.

«*Sors.*»
Un feulement animal s'élève à quelques mètres. Le wagon est trop obscur pour qu'il puisse discerner la bête, mais il sait qu'elle est là – c'est pour elle qu'il est venu.
«*Tu as massacré des dizaines de passagers innocents.*»
Ses pas l'avancent lentement dans la rame, avec des bruits sourds et réguliers.
«*Tu n'as pas pu contrôler ta puissance. Ça arrive à chaque première transformation, mais jamais comme ça.*»
Son long manteau sombre glisse sur le sol à sa suite. Le feulement s'intensifie, quelques secondes avant que son regard ne capte deux yeux rouges à quelques mètres, le fixant avec des envies de sang.
«*Tu as dû subir une émotion brutale... je crois que vous dites stress aujourd'hui. Ta transformation n'était pas prévue aujourd'hui, et n'aurait jamais dû se produire ici. Elle peut se déclencher sous l'effet de la honte, de la colère, de la peur, de la fatigue... tu as vécu une mauvaise journée, je pense.*»

«*Jay, j'ai trouvé*: Claude Dufour, 32 ans, célibataire. Cadre dans une filiale de Bouygues, envoyée en mission pour décrocher un contrat. Elle... a eu une amende de 900 euros hier soir pour avoir endommagé le train. Elle a failli le rater, en fait.*»
Il s'arrête à trois mètres de la créature*; il sent son haleine, fétide, à chaque expiration.
«*Je la vois.*»
Ses yeux se sont habitués à l'obscurité. Il découvre enfin la créature*: haute de deux mètres, recouverte d'une épaisse fourrure, avec un crâne déformé par un immense museau et des dents acérées. La transformation en loup-garou est complète.
«*Jay, elle est forte – trop forte. Elle ne pourra pas changer avant plusieurs heures, et tu sais que la première fois est la pire. Sa puissance n'a pas d'égale, et toi... toi...*»
Chloé ne finit pas sa phrase*; ni elle, ni lui n'en ont besoin, ils savent ce qu'elle n'ose pas dire.

«*Je sais.*»
Elle a raison*: il n'aurait pas le temps de donner le premier coup que Claude l'aurait déjà décapité. La première transformation libère une énorme énergie, incontrôlable et instoppable. Le massacre du train n'a été qu'un simple échauffement.
«*Elle est forte – et elle le sait. Elle veut jouer avec moi, et elle veut me dévorer.*»
Ses poings se serrent, alors que ses yeux fixent le regard rouge de la bête. Il a déjà souvent affronté des loups-garous, toujours des femmes transformées par des aléas génétiques hérités d'ancêtres maudites. La lune agit comme un déclencheur sur certaines, et l'affaire doit être étouffée.
«*Elle me croit faible, et elle n'a pas tort. J'ai perdu tous ceux que j'ai aimés, tous ceux que j'ai créés. Qu'importe le lieu, qu'importe l'époque, j'ai vu ceux et celles que j'avais façonnés pour m'entourer disparaître. Hercule est mort. Amon n'est plus. Thalna m'a oublié. J'ai perdu Mjöllnir. L'Olympe a coulé.*»
Ses phalanges craquent quand il rouvre ses paumes. Sa respiration devient plus lourde, alors que la luminosité baisse peu à peu autour d'eux. C'est désormais son travail de l'arrêter – de chasser les monstres, après les avoir créés. Après en avoir été un lui-même.
«*J'ai porté les noms de Tinia, de Rê, d'Indra ou de Bhal, et je les ai tous salis.*»
La bête s'approche, déploie ses membres pour le frapper.
«*Mais, même affaibli, même vieux et usé...*»
Le ciel, bien au-dessus d'eux, est soudain sombre et terrifiant.
«*Je reste Jupiter.*»
Ses yeux deviennent bleus – d'un bleu vif et dangereux.
«*Roi des Rois.*»
Un bruit de fin du monde, un roulement terrible les entoure, et fait hésiter la créature.
«*Maître du Tonnerre.*»

Un éclair s'échappe des nuages, descend du ciel et frappe la gare. Il forme un trou terrible dans le toit, et vient s'écrouler entre lui et Claude, avec une puissance jamais vue depuis des années. Le choc les fait tous deux reculer, mais ses yeux fixent toujours la bête.
La créature recule, terrifiée, et se pelotonne contre le mur du wagon. Le feulement est remplacé par des jappements de peur, alors qu'elle n'ose le regarder en face.

«*Jay*! C'était quoi, ça*?!*»
La voix terrifiée de Chloé tambourine à son oreille.
«*Une démonstration.*»
La peur a changé de camp, maintenant. C'est agréable.
«*Et... et...*»
Il se détourne de la bête, et se dirige vers le précédent wagon.
«*C'est un animal, un loup : elle se soumet à plus fort qu'elle, comme dans toute meute. Et j'ai apparemment encore assez de puissance pour m'imposer comme le dominant entre nous. La crise est terminée..*»

***

Non loin, Chloé soupire et éteint son micro et son écouteur. Elle range sa tablette devant des policiers médusés, cherchant encore à comprendre ce qu'il vient de se passer. Elle se détourne d'eux, et se dirige vers l'autre bout du quai, les mains dans les poches.
«*Sa puissance a faibli, pas son ego.*»
Elle n'est pas surprise de découvrir à ses côtés une silhouette bien connue, qui n'était pas en ce monde la seconde d'avant. Un homme mince, de taille moyenne, engoncé dans un imperméable marron, marche avec elle. Son visage anguleux est caché derrière ses lunettes rondes et son chapeau Stetson, mais il est aisé de reconnaître Lord Corlatius, voyageur entre les mondes.
«*Le tien non plus. Je ne pensais pas que tu reviendrais ici... ils te cherchent. Les Sphères Unies veulent ta tête pour ce qui est arrivé à Oliver.*»
Il esquisse un sourire triste, marchant calmement avec les mains derrière le dos.
«*En effet, et ils l'auront quand tout sera terminé. Je viens vous demander de payer la dette que tu as contractée quand je t'ai sauvé de la Chute d'Elonar.*»
Elonar – le Royaume des Fées, anéanti par l'Enfant-Fou. Une pluie de souvenirs cauchemardesques s'écroule dans son esprit. Elle soupire, et se crispe en continuant d'avancer.
«*Je sais. J'espérais... mais j'ai toujours su que ce jour viendrait. Est-ce si grave*?*»
Son visage se tourne, et elle découvre dans ses yeux quelque chose qu'elle croyait impossible. La peur.
«*C'est la Guerre. Les armées sont constituées, et tu fais partie de la mienne. Et, que tous les dieux m'en sont témoins, je suis plus que désolé des horreurs que tu vas bientôt vivre, petite Clochette..*»

***

Il n'existe pas qu'une seule Terre – des dizaines, des centaines de mondes parallèles coexistent entre les dimensions dans le Multiverse.
Certains se ressemblent, certains n'ont rien en commun*; certains n'existent plus, certains viennent à peine de faire naître la Vie.

Seuls quelques êtres peuvent voyager entre les dimensions et les visiter.
Les Liktalzzz, un peuple de monstres qui œuvrent à l'annihilation de tout être vivant, peuvent glisser de monde en monde quand des fenêtres de transfert apparaissent sur leur planète, l'Anté-Monde.
Lord Corlatius, à contrario, lutte contre les Liktalzzz dans chaque dimension, se téléportant à sa guise et changeant d'hôte humain pour abriter son âme, le seul élément qui lui reste de son premier corps – celui du Roi des Liktalzzz, renversé par un coup d'état destructeur.

Sur chaque monde, Lord Corlatius, qui a désormais pris le parti de l'Humanité et développé un goût pour les imperméables, les chapeaux et les lunettes rondes, se cherche des alliés, des partenaires dans son conflit.

L'affrontement a désormais pris un nouveau tournant.
Les combattants se préparent, enfilent leurs armures, lustrent leurs boucliers. Les monstres sortent de leurs grottes.
La Guerre est déclarée. Personne n'y réchappera.

Plus d'informations sur Lord Corlatius ici : LIEN.

Dernière modification par Ben Wawe ; 25/01/2014 à 22h34.
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