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Vieux 04/04/2007, 10h33
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
CRITIQUES DOOPIENNES Sem 5: DD FATHER; UNCANNY XM; DET COMICS; Birds of prey;KIN

Critiques DOOPIENNES semaine 5


SEMAINE 1 : CIVIL WAR, BLACK HOLE, X MEN (Carey Bachalo Ramos) , SAVAGE DRAGON ARCHIVES

SEMAINE 2: CHECKMATE, MANHUNTER,WOLVERINE (Guggenheim Ramos), OPERATION GALACTIC STORM, BATMAN SECRETS

SEMAINE 3: THE FILTH, BATMAN (Morrison Ostrander Mandrake), HERO SQUARED, DOWN, SUPERMAN VF 21

SEMAINE4: SEVEN SOLDIERS la totale, BIG BOOK INFINITE CRISIS 3,TPB JSA 12: GHOST OF THE PAST; X MEN EXTRA 61 (Tormade et Black panther)


DAREDEVIL : FATHER


(Quesada/Quesada/Miki/Isanove)

Premier abord, un truc négatif : c’est cher et je me suis toujours posé des questions sur la valeur scénaristique de QUESADA, ayant lu ses ASH et IRON MAN. Mais comme il s’agit d’un bel objet, j’ai craqué.
Et là, ce qui m’a choqué ce sont surtout les dessins. En effet, c’est intéressant de voir que le style de QUESADA lorgne comme un fou vers celui de MILLER, comme il avait pu lorgner vers celui de MACK lors de son run sur DAREDEVIL. Et je trouve cela plutôt raté. Ce n’est pas mauvais, l’ennui est qu’il fait son DD absolument disproportionné, caricatural, et cela, mélangé avec d’autres dessins et d’autres personnages beaucoup plus « réalistes », ce qui renforce vraiment l’impression de : « il a pompé MILLER , mais pas à fond ». De jolies planches quand même, avec beaucoup (trop) de splash pages. Heureusement que les progrès fait dans la colorisation sont impressionnants depuis quelques années, car cela rehausse nettement l’impression d’ensemble. Le scénario maintenant : malgré quelques écueils dont il aurait très bien pu se passer (le daredevil ninja, les super héros latino) et qui gâchent l’ensemble, il faut reconnaître que l’idée générale est bonne et arrive à utiliser une partie de l’histoire de DAREDEVIL encore assez peu exploitée (à vrai dire peut-être la seule encore non utilisée jusque là, à savoir
. En tout cas, je ne pense pas que QUESADA ait pris cet ouvrage à la légère, on peut penser qu’il a donné tout ce qu’il pouvait dans cette mini série ; le traitement est juste un peu naïf. Bizarrement, on est toujours plus ou moins déçu par la fin, ici c’est plutôt le milieu qui est lent et mou alors que la fin renforce l’histoire, comme si QUESADA avait une idée de départ, de fin et avait cherché à combler les trous par cette histoire de groupe de super héros latinos avec des pouvoirs pas très développés. Ca manque quand même assez de storytelling, mais donne malgré tout un résultat bien meilleur que mes espérances. Finalement une BD qui s’avère être une bonne surprise, on est pris par l’histoire malgré quelques écueils.

et demi

UNCANNY X MEN 475-482


(Brubaker/Tan-Henry/Miki-Martinez-Morales)

Depuis le temps que je vous promets une critique du run de Brubaker, il a vraiment fallu me forcer pour que je le tente. Bizarrement, je pense que les raisons qui m’ont amené à lire cette revue à reculons sont les mêmes que tout le monde ; à savoir : DOUZE NUMEROS sur les SHI’AR ????? WARPATH , XAVIER, POLARIS et HAVOK (ce qui est terrible avec ces deux derniers persos, qui faisaient partie de mes préférés au moment de X FACTOR version PETER DAVID, c’est de voir à quel point MILLIGAN et surtout le CHUCK AUSTEN de sinistre mémoire les ont totalement décrédibilisés en quelques années, pour en faire les persos les plus lourds du moment. ), DIABLO, inintéressant depuis sa série régulière et XAVIER (encore ?). Bref….
Ayant été l’un des rares à apprécier la mini DEADLY GENESIS de BRUBAKER, je partais quand même sur ce run d’un œil très favorable, pour craquer par la lenteur de l’intrigue et le rien du développement des persos au bout de trois numéros. Ce qui explique ma réticence à lire le run . Bon, eh bien après la relecture des neufs premiers numéros, ma pensée a un peu évolué. Il est bien clair que la longueur de l’intrigue fait que la relecture d’un seul coup est beaucoup plus plaisante que mois après mois, ce qui est un gros problème pour une série mensuelle quand même. Ceci est dû au fait qu’il n’y a quasiment aucune interaction entre les personnages, on a même l’impression qu’aucun d’eux ne discute avec l’autre, ce qui ralentit considérablement l’intrigue. En plus, Brubaker à tendance à se focaliser sur VULCAIN (ex KID VULCAIN) avec trois numéros complets dessinés par Clayton Henry (pas à son mieux du tout) qui s’intercalent à chaque fois entre deux numéros de l’histoire principale, ce qui ralentit encore plus le rythme. En plus, VULCAIN manque totalement de caractérisation et de charisme (le premier impliquant certainement le deuxième) . C’est donc assez lent, très rebutant au départ (WARPATH ???? Baaahhhhh !!!!!!) mais il me faut quand même avouer qu’après la relecture à la suite des numéros, l’histoire s’étoffe quand même pas mal, notamment sur les dernières parties. Bon, si on compare par exemple à l’odyssée spatiale de CLAREMONT/SMITH (les BROOD), on ne peut qu’être extrêmement critique. En plus, on a quand même droit à l’un des personnages les plus ridicules du moment, j’ai nommé le célèbre KORVUS avec son épée deux fois plus grande que lui (on se demande d’ailleurs comment il fait pour la mettre dans le dos vu la taille de l’engin) et qui possède une petite part du pouvoir du PHENIX. Ce qui nous amène aux dessins de BILLY TAN, peut être le moins moche des TAN (quelqu’un se rappelle de PHILIP, qui avait lui aussi sévi sur UNCANNY), qui a certainement fait beaucoup de progrès depuis quelques TAN (euh, temps), mais avec lequel le style réaliste ne correspond pas du tout avec cette épée démesurée et caricaturale (RAMOS aurait pu le faire, en revanche, voir BACHALO). Décidément, les perso crées par BRUBAKER pour UNCANNY ne sont vraiment pas des réussites (VULCAIN+KORVUS, quand même) , ce qui nuit beaucoup à l’histoire. Sinon, pourquoi nous avoir ressorti l’empereur D’KEN, je ne vois pas franchement l’utilité. Bon, après, il s’agit d’ED BRUBAKER, qui n’est pas vraiment non plus un manchot dans le style, et heureusement, car malgré tout ces défauts, l’histoire reste assez crédible, quelques personnages utilisés avec plaisir, comme les STARJAMMERS ou DEATHBIRD beaucoup plus développés que les héros principaux bizarrement. Cela reste bien écrit, mais c’est franchement un début de run assez bizarre. Attendons la fin pour se faire une opinion définitive. Ce qui m‘énerve beaucoup, c’est aussi l’utilisation de RACHEL. [MODE VIEUX CON ON]Traitez moi d’indécrottable nostalgique, mais je préférais nettement rachel dans son époque collant de danse, avec CLAREMONT, où elle était un personnage tragique hantée par son passé de chasseuse de mutant pour AHAB. On a l’impression que ce n’est plus du tout le même personnage, et même si la filiation a toujours été sous jacente, je ne pense pas qu’il fallait lui développer son histoire avec le phénix, après tout, elle n’a jamais fait partie de cette équation (Morrison n’a en jamais parlé). La nouvelle RACHEL ne correspond en rien au personnage que je connaissais, et ça me dérange.[MODE VIEUX CON OFF]. Une impression mitigée quand même , qui s’améliore un peu quand même en lisant tout d’un coup, on sent quand même que BRUBAKER a une histoire bien définie et qu’il sait où il va , même si la direction ne me plaît pas franchement.




DETECTIVE COMICS 821-828

(Dini-Mc Graw/Williams III-Don KramerMarcos Marz-Joe Benitez/Faucher-Negro-Llamas)
Voilà donc l’antithèse de ce qui se passe sur UNCANNY, PAUL DINI utilise donc à fond le titre DETECTIVE COMICS pour nous donner un run composé uniquement d’histoires solo. Allez, je ne vais pas me faire que des amis (salut IVAN) mais mon impression est nettement mitigée. En effet, d’accord DINI se concentre sur le côté DETECTIVE et il le fait bien. Il est aidé en cela par JH WILLIAMS III pour son premier numéro, qui touche tout ce qu’il fait en diamant brut, puis par DON KRAMER, moins doué mais très capable lui aussi. Bon, tout de suite, lorsque c’est JOE BENITEZ ,c’est nettement moins impressionnant. Et quand il s’agit d’un épisode fill-in par des gens inconnus (ROYAL Mc GRAW ? MARCOS MARZ ?) c’est tout bonnement insupportable.
En fait, je crois que le problème vient du format ; qui implique une certaine distance vis à vis du personnage, ce qui fait que ce dernier se retrouve dans des aventures en fait tout à fait génériques sans vraiment tenir compte de ce qui a pu se passer avant. Vous me direz, c’est justement ça qui est bien, pouvoir suivre une aventure sans connaître les aventures précédentes ni se taper une encyclopédie BATMAN pour saisir les références. L’intention est louable, mais l’ennui c’est que les personnages n’avancent absolument pas. Si je veux caricaturer à l’extrême, voici ce que donne un épisode : BATMAN est au volant de sa batmobile, il reçoit un appel de GORDON qui lui annonce un crime, qu’il va résoudre en affrontant soit un ancien vilain parfaitement remis au goût du jour (mention spéciale au Pingouin et au Riddler qui réussit à être enfin crédible), puis le défait, et puis repart dans sa batmobile en attendant le nouvel appel de GORDON. Et au bout d’un moment c’est lassant, cela oblige DINI à sortir à chaque épisode une idée lumineuse, un relooking extrême, ce qui n’est pas possible à chaque fois. Car il y a des ratés, l’épisode avec POISON IVY en tête avec un scénario vraiment pas transcendant. On n’a pas vu BRUCE WAYNE en dehors de son rôle de PLAYBOY, on n’a jamais vu BATMAN en dehors de son rôle du justicier, et c’est normal, le format ne s’y prête pas. C’est donc un peu ennuyeux, on revit chaque mois la même histoire. Et c’est un peu dommage, car dés que DINI sort un peu des entiers battus, (l’épisode 826 où ROBIN est capturé par le JOKER) c’est assez excellent ! Globalement, des 8 premiers épisodes du run, il me reste le premier numéro, par WILLIAMS et cet épisode avec le JOKER. Des autres pas grand chose, si ce n’est quelques bonnes idées. Mais encore une fois, je trouve qu’une histoire complète systématiquement par épisode sans vraiment beaucoup de fil rouge (à la limite le RIDDLER) ne correspond pas vraiment au format comics ; au bout d’un moment, 24 planches, ce n’est pas assez, et je verrais beaucoup plus ce genre de travail sur un format GRAPHIC NOVEL, par exemple, car cela oblige le scénariste à être au top à chacune des histoires. A la limite, si les artistes tournaient à chaque épisode, pourquoi pas, mais là, le travail de KRAMER sur 5 numéros laisse percevoir un semblant de continuité. Pris séparément, certains numéros sont de très bonnes histoires, mais l’impression du run dans sa globalité reste quand même mitigée avec des ratés (épisodes 823 ; 825 ;828), d’incontestables réussites (821 ; 826) et d’autres épisodes bons mais finalement exécutées de manière un peu trop classiques malgré de bonnes idées quand même. Divertissant, mais sans plus.
Disons qu’on peut aller de jusqu’à suivant les épisodes, mais qu’au global , sur l’ensemble du run,


Ma très bonne surprise de la semaine, c’est
TPB BIRDS OF PREY : PERFECT PITCH.

(SImone/Siqueira-Bennett-Prado-Barrows-Melo-Timm-David Lopez-Adam de Kraker)

Honte sur moi d’avoir dit sur ce forum que les BoP avaient décliné depuis OYL!!!! (Une indigestion de chips certainement) , j’étais peut être un peu déçu par le précédent TPB, qui m’avait un peu laissé sur ma fin. La on a droit à des épisodes pré OYL et post OYL, et je dois avouer que la qualité n’a pas baissé d’un iota. GAIL SIMONE nous livre des épisodes de toute beauté, avec des dialogues fins, des situations alternant comédie et tragique (le dialogue ou BARBARA parle avec le DOCTEUR MIDNITE sur le fait de pouvoir bouger ses orteils est une vraie perle) , des clins d’œil dans tous les coins (lorsque BABS va à la boutique d’informatique) et une histoire absolument passionnante (on sentait venir cette sorte de VIS MA VIE entre SHIVA et BLACK CANARI depuis un moment). Comme souvent chez SIMONE, l’histoire est un prétexte à des situation comiques et à des dialogues percutants (voir l’épisode avec BLACK CANARY/GREEN AROW ou la scène ou SHIVA doit mettre des collants pour faire comme DINAH) mélangées à du drame et des situations glauques (DINAH en ASIE, ce pauvre SAVANT, etc…). Voilà une série régulière comme il le faut, avec tout dedans. En plus de ça, cela ne pète pas plus haut que son derrière, et la série réussit exactement à nous délivrer ce qu’elle nous propose, à savoir du fun, du fun et encore du fun. Le problème, à la rigueur, c’est le changement incessant de dessinateurs, mais comme ils sont tous de grande qualité (le moins à l’aise de tout le TPB étant peut être BRUCE TIMM, oui je sais, pas taper pas taper). J’ai été impressionné par la prestation de JOE BENNETT, que je ne connaissais pas comme ça ! Et PAOLO SIQUEIRA me laisse une très bonne impression, il s’améliore au fil des épisodes, je trouve. GAIL SIMONE a décidément trouvé avec cette série le concept qui lui convient et les personnages qui lui conviennent, elle redonne une seconde jeunesse à BLACK CANARY, rehausse franchement le potentiel de HUNTRESS et nous livre une LADY SHIVA absolument délicieuse. J’ai un peu peur, pour n’avoir pas lu les épisodes qui suivent du renouvellement de l’équipe, l’introduction de GIPSY étant la chose la moins réussi dans les numéros de ce recueil. Ce petit point noir mis de côté, je ne peux vraiment que conseiller cette série à tout le monde !



On finit sur KIN, réédité par ANGLE COMICS.


(Gary Frank/Gary Frank/Gorder et Townsend)
qui reprend l’intégralité de la mini série paru chez TOP COW en 2002.

J’avais raté cette série lors de la diffusion, en kiosque et j’ai donc décidé de me rattraper.
Autant le dire tout de suite, on peut dire que cette série à tous les défauts des séries IMAGE de la grande époque côté scénario. Ca ne tient franchement pas vraiment la route, Gary Frank, n’étant pas un réel scénariste, il a vraiment beaucoup du mal dans ses dialogues, et surtout à rendre ses personnages crédibles et attachants . on a beau dire ce que l’on veut, c’est quand même bien du cliché à tous les étages de l’histoire. On retrouve des thèmes ultra utilisés, conspiration gouvernementale, cité perdue avec civilisation oubliée, origine de l’humanité, héroïne sexy et méchante aux gros seins souvent à moitié à poil. Bon, déjà vu, déjà fait et mis à part les dessins (Gary Frank sait dessiner quand même), on reste bien sur notre faim, surtout que l’histoire se termine en véritable queue de poisson, ce qui fait réellement nous demander pourquoi tout cela. Aussitôt lu, aussitôt oublié, pas vraiment exceptionnel, une déception.

et demi


La semaine prochaine, encore du Daredevil; du FALLEN ANGEL; et puis un peu de nostalgie avec les NEW MUTANTS et les TEEN TITANS
Réponse avec citation