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Vieux 28/03/2019, 11h46
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
Cela dépend. Cela part bien puis Byrne s'enferme dans son schéma de l'époque, proposer une série où le héros titre n'est pas le personnage principal et abimer certains personnages avec des origines douteuses.

Cela tient très bien la route du #1 au #12 avec des thèmes comme l'environnement, un support cast intéressant et surtout un véritable lien avec le passé de Namor que cela soit ses sautes d'humeurs expliquées, sa disparition et les Invaders (#10 à #12 excellents).

Puis du #13 au #24 Byrne reprend l'encrage, teste une nouvelle façon de mettre en page, mais ne convainc pas complètement sur Namorita (la pauvre) et surtout au fur et à mesure il écrit plus sur Iron Fist que sur Namor.

Citation:
Posté par arrowsmith
Namor #13 à #18

Par John Byrne

Ces 6 numéros forment l'équivalent d'un arc.

Byrne, dans sa première année a complètement relancé la place du prince des mers en proposant une théorie intéressante sur le sale caractère du monarque mais également en lançant la série sur des thèmes assez inédit comme l'environnement et la finance mais en les sous exploitants. Néanmoins le bilan est mitigé car l'auteur s'éparpille avec des menaces soit risibles (headhunter) ou non abouti (Sluj). Il tâtonne aussi sur l'animation du casting mis en place surtout que beaucoup de personnages sont nouveaux (Les Mars, Carrie Alexander et son père). Enfin, comme souvent, Byrne abuse (et cela ne va pas s'arranger) de guest star comme si la série ne pouvait pas exister sans les apparitions des 4FF, de Captain América. Et puis le secret de son retour (il est censé être mort) est trop rapidement éventé. ... Par contre il relance le Griffon et surtout conclue par une excellente saga en 3 parties mettant en scène les Envahisseurs.

L'épisode #13 ouvre sur le procès de Namor. C'est l'occasion de voir encore plein de Guest Stars (les FF viennent témoigner ainsi que Thor) mais cela se fait logiquement. Byrne revisite l'histoire moderne de Namor avec brio avec en toile de fond la suite de son sub plot sur Iron Fist (dans une planche où le corps de Danny Rand va être exhumé avec une radio qui donne les conclusions du procès) qui va devenir le fil rouge de toute sa seconde année.

Du #17 au #18 on va voyager en Atlantis avec la découverte d'une jeune atlante qui ressemble à s'y méprendre à Dorma l'épouse décédée de Namor, dans la banlieue New Yorkaise pour découvrir un secret de Phoebe Marrs donnant droit à un récit très touchant sur l'autisme (en autre) puis l'essentiel de l'action va se déplacer en Terre Sauvage pour la première phase du plot sur Iron Fist. Et là Byrne réussi pratiquement tout ce qu’il a raté dans sa première année.

Déjà l’environnement est correctement mis en avant et sans trop en faire on ressent bien l’exploitation par l’homme pour son propre profit des ressources protégées de la Terre Sauvage mettant en péril Atlantis mais également par projection le reste de l’humanité. Prophétique quand on compare avec aujourd’hui.
Les guests ne prennent pas trop de place ou du moins font avancer l’action en étant parties prenante (Misty Knight, Namorita, Iron Fist).

On ne s’ennuie pas avec une histoire assez dense sans être trop longue et une progression dans l’action gérée par des cliffhangers judicieux et surprenant comme l’identité du méchant et les révélations sur le retour d’Iron Fist. J’ai senti Byrne plus à l’aise sur la maitrise de la continuité Marvel dans la suite de son histoire sur les envahisseurs : rappel de la fin de la série Power Man & Iron Fist, évocation des liens de certains personnages avec le reste de l’univers Marvel (Iron Fist et les X-Men mais Namor ne l’a jamais rencontré ; lien avec le méchant de l’histoire) mais également le lien avec la série Iron Man qu’il écrivait alors mettant un peu plus de poids sur la place des Marrs. La gestion des sub plots suit son cours (un avec le Punisher, un autre avec le retour de Dorma) et l’artiste canadien sait écrire sous format feuilletonesque car à la fin du #18 tout n’est pas terminé et cela appelle une suite. Au passage j’ai à nouveau apprécié un des rebondissements à savoir la motivation de Meachum qui se clôt dans une dernière planche terrible sur une place perdu au paradis, le tout sublimé par un dessin superbe.

La place de Namorita et du Griffon sont bien gérés et les deux s’insèrent logiquement dans la trame globale en ayant une juste place. Enfin la finance est de retour avec une première touche dans le récit bouleversant de Phobe Marrs puis quand Namor laisse sa place à Desmond, Caleb Alexander faisant un retour remarqué, mettant en place les requins de Wall Street et leur lien avec les milieux de la drogue (d’où le Punisher).

Bref du bon travail pour une histoire intéressante, pleine de rebondissement sublimé par les dessins de John Byrne très à l’aise sur cette série, tout en expérimentation. Glynis Wein-Oliver qui s’occupe de la colorisation sublimant les planches de Byrne mais surtout avec une palette de couleurs s’adaptant à l’environnement décrit (banlieue new yorkaise et sa grisaille, des tons bleus avec reflets pour les fonds marins et des couleurs chaudes pour la Terre Sauvage).
A partir du #26 c'est le rebond avec l'arrivée de Jae Lee aux dessins. Cela part bien, mais on sent que Byrne se lasse déjà. L'amnésie de Namor fait pshitt, le saut dans le temps de quelques mois n'est pas bien utilisé et surtout il laisse en plan une nouvelle saga autour des mythes d'Atlantis en concluant de façon peu convaincante la précédente (Namor bucheron activiste). C'est Bob Harras qui reprend (à partir du #33) avec panache je trouve même sil il est lâché par Jae Lee sur les 2 derniers numéros (#39 et #40).
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