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Vieux 22/08/2014, 16h45
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
A moitié convaincu par cet arc à cause d'une fin frustrante. La suite est malheureusement dans la ligné de ce faible numéro #10. Mais dans l'ensemble cet arc reste de très bonne facture. Ceux qui ont bien aimé le premier tome ne devraient pas être dépaysé même si Hickman délaisse quand même au fur et à mesure son récit et l'action au détriment de ces tics narratifs.

Mes critiques VO sur les numéros correspondants :

EAST OF WEST #6 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



Nouvel arc pour la série post apocalyptique de Jonathan HICKMAN et cela démarre aussi bien que l'arc précédent avait fini. HICKMAN nous propose un récit en 2 temps (entrecoupé par des pages blanches avec les désormais symboles Hickmanien), le premier étant la directe suite et musclée de l'intrigue principale. La seconde partie est, elle, plus intéressante car à partir d'un fort judicieux flashback elle nous permet d'en apprendre un peu plus sur l'univers de East of West en abordant la justice, l'état et les forces de l'ordre pour aboutir à la présentation des RANGERS, nouveaux protagonistes en puissance de ce western futuriste. Cela a beau être classique dans la narration c'est diablement efficace tellement c'est bien écrit avec fluidité et dynamisme. De plus Nick DRAGOTTA ne semble pas faiblir (même si son trait semble moins appliqué que dans le #1) et continue à nous proposer de superbe planches mais surtout un univers graphique novateur.
Une de mes lectures du mois assurément.

EAST OF WEST #7 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



Ce septième chapitre du western apocalyptique de Hickman et Dragotta est dans la droite lignée du numéro précédent. Encore une fois on a droit à une histoire coupée en 2 avec la suite de la trame principale qui voit le retour des 3 horsemen sur le devant de la scène et un retour dans le passé (les origines de Ezra Orion) du monde d'East of West. Comme l'a justement signalé SJ on est en train d'assister à un arc narratif où la star est l'univers lui même et non pas les personnages principaux. La traque et la quête de Death deviennent secondaire et ne sont que des ressorts dramatiques pour le récit. On n'est donc à peine plus avancé dans l'histoire mais on se laisse envouter par la description de cet univers qui s'enrichit au fur et à mesure. Et à ce jeu là le scénariste sait y faire en contruisant un récit fluide malgré les flachback et les ellipses. Hickman joue sur les thèmes bibliques en convoquant les 4 horsemen dans ce numéro mais aussi à travers une scène qui n'est pas sans rappeler Moise et la mer rouge. Le prêcheur est de sortie mais peu de rédemption dans le monde d'East of West.

Nick Dragotta ne faiblit pas et assure un train d'enfer de mois en mois. Les couleurs de Frank Martin sont à l'unisson et ce dernier est parfaitement dans le ton de ces 2 compères. Il y a un effet pastel et délavé du plus bel effet pour les flashback alors que les scènes au présent sont hautes en couleur. Dans les deux cas les dessins de Dragotta ne sont pas dénaturés bien au contraire.

Encore une fois East of West impressionne et se place comme une des meilleurs séries du moment par l'atmosphère qu'elle dégage dans cet univers qui n'arrete pas de s'étoffer de numéro en numéro.

EAST OF WEST #8 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



On l'aurait presque oublié mais East of West est une déclinaison de l'apocalypse arrivant sur Terre, ses cavaliers étant là pour nous le rappeler. Jonathan HICKMAN, encore une fois très appliqué et assurant une brillante narration, nous présente donc la situation cette fois ci à travers la gouvernance (via la White Tower) des Etats Unis. Véritable parallèle avec un peuple au bord de la guerre civile suite à des crises économiques et politiques larvées depuis des années (toute ressemblance avec des évènements actuels n'est pas à proscrire bien entendu) ce huitième numéro nous glace par sa structure narrative et son froid réalisme. Pendant ce temps là Death continue de rechercher son fils et sa quête risque de prendre un tournant intéressant. Pour illustrer ce monde au bord du chaos Nick DRAGOTTA au dessin (superbement aidé par les magnifiques couleurs de Frank MARTIN) continue d'assurer comme une bête (de l'apocalypse ?) et n'est pas loin de rendre sa meilleure copie depuis le début (pas mal pour un numéro 8 et un rythme quasi mensuel).

East of West reste de mois en mois une des valeurs sures d'IMAGE et même si le rythme peut sembler lent on ne peut qu'être impressionné par la puissance narrative qui se dégage de ce western futuriste apocalyptique.

EAST OF WEST #9 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



Encore un très bon numéro pour la western futuriste post apocalyptique de Jonathan HICKMAN et Nick DRAGOTTA (encore une fois parfait). La trame principale avance peu (confrontation entre The Death et Oracle) mais l'intérêt est ailleurs. Tous comme les western de Sergio Leone (il y a une scène de duel dans ce numéro d'ailleurs) le scénariste prend le temps de nous faire découvrir le monde qu'il a créé. Il y a une certains lenteur qui se dégage de la narration sans que le lecteur en soit plus gêné que cela. Ici c'est c'est le Kingdom que l'on observe en la personne du Prince John et de sa court. L'obéissance à son père, le roi, est de mise et l'intérêt des alliances devient un enjeux stratégique. C'est aussi un monde de nantis, de riche qui nous est montré, les tentatives de complots pour accéder aux cercles des privilégiés n'état pas loin. Hickman n'oublie pas de se situer tous ce jolie monde dans la continuité de East Of West avec un flashback fort judicieux ramenant au premier épisode et à la guerre civil et ses conséquences.

EAST of WEST reste une série solide et ambitieuse où il faut le prendre le temps de s'immerger dans ce monde fantastique truffé de pièges. No futur ? A vous de voir.

EAST OF WEST #10 (Jonathan HICKMAN / Nick DRAGOTTA)



Je dois être comme SJ et j’ai du subir une overdose de Hickman car c’est le premier numéro qui m’est pénible à lire depuis le début de la série. Je l’ai attaqué juste après le mag Avengers et pour la première fois sur East of West l’écriture cryptique et parfois froide de Jonathan HICKMAN m’est apparue. Ce numéro qui est sensé clôturer le second arc aurait du faire la part belle à l’intrigue de la quête du fils de Death en la relançant et au contraire ne fait pas avancer tant que cela le récit où du moins de façon frustrante pour le lecteur. Il se passe pourtant des choses dans ce numéro mais alors que j’attendais un rebondissement ou un cliffhanger marquant, Hickman me donne l’impression de faire du surplace. L’action présente ne m’a semblé si utile que cela dans la trame principale. Un numéro qui aurait éventuellement pu être écrit en une seule page insérée précédemment. Même les très belles planches de Nick DRAGOTTA m'ont paru moins belles ou moins travaillées. J’avais prévu de me mettre à la lecture du troisième TP de The Manhattan Projects je crois que je vais attendre un peu.

Une fin d’arc narratif qui me laisse sur ma faim mais qui du coup à le mérite de me donner envie d’acheter la suite car j’espère bien que Hickman ne va pas en rester là. Il faut simplement qu’il pense à accélérer un peu son récit.
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“Our dreams make us large.” Jack Kirby

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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 26/08/2014 à 16h03.
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