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L'année 2012 n'est pas encore fini mais les classement de musique et de cinéma commencent à pointer le bout de leur nez dans cet exercice aussi inutile qu'intéressant.
Les cahiers du cinéma ont balancé leur top 10 de l'année. De mon côté il me reste beaucoup de films à voir (au ciné et en dvd, dont certains font à moitié partie de cette fameuse liste).
Le voici donc :
TOP 10 de Les Cahiers
1. Holy Motors de Leos Carax
2. Cosmopolis de David Cronenberg
3. Twixt de Francis Ford Coppola
4. 4h44, dernier jour sur Terre d'Abel Ferrara
5. In Another Country de Hong Sang-Soo
4. Take Shelter de Jef Nichols
7. Go Go Tales d'Abel Ferrara
8. Tabou de Miguel Gomes
8. Faust d'Alexandre Sokurov
10. Keep The Lights d'Ira Sachs
Plutôt d'accord avec le choix de voir figurer Cosmopolis, In Another Country, Take Shelter. Je suis un peu surpris par la place d'Holy Motors pour lequel je suis sorti conquis, puis mitigé puis au biais d'une discussion plutôt intéressante, saisi par l'envie de le revoir pour savourer de nouveau certains passages magnifiques (tout en ayant l'envie de ne pas voir certains passages pénibles), reste à savoir si je l'y ferai figurer, dans mon top 10. Sinon il me reste à voir Faust de Sokurov qui vient de sortir en dvd et Twixt (idem) de Coppola. Il en est de même pour Go Go Tales pour lequel je fus plusieurs fois (comme les deux précendents) pris par l'envie d'aller filer le voir au cinéma puis le travail, le muay thai, le farniente et la durée de diffusion en salles ont eut raison de moi. Je ne connais pas du tout 4h44, Tabou et Keep The Lights.
Sinon dans les classements individuels des Cahiers on trouve : Cheval De Guerre, Moonrise Kingdom, Oslo 31 aout, Hugo Cabret, Laurence Anyways, La Folie Almayer, Damsels In Distress, Sur la planche, Vous n'avez encore rien vu, The We And The I et d'autres...
Par contre je trouve ça curieux de ne voir figurer qu'une seule fois le documentaire de Werner Herzog, Into The Abyss, véritable documentaire glaçant et glaciale sur la peine de mort aux USA et plus généralement sur la description du malaise d'une Amérique blanche, rétrograde, perdue, sans avenir et complétement absurde.
Sinon le numéro de décembre contenant le classement a également un classement intéressant répertoriant le top 10 des défauts du cinéma d'auteur. |
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