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Vieux 10/05/2017, 19h38
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super PépetteFletcher Arrowsmith se la pète comme Super Pépette
Pas mal de romans :

Le canyon de Benjamin Percy. Premier roman du scénariste de Green Arrow, Percy reste dans les thèmes de son recueil de nouvelles à savoir les traumatismes de laguerre au moyen orient pour ceux qui ont la chance (ou pas) d'en revenir avec un personnage bien barré qui joue au super slip en se déguisant en super castor, la famille (rapport père fils sur 3 générations avec une femme-mère-épouse au milieu) et la confrontation brutale de l'homme fâce à la nature (la fameux canyon qui fait l'objet d'une spéculation pour un projet immobilier mais aussi une chasse à l'ours et au grizzli). Bien écrit, les propos se rapproche d'un Tom Wolfe en moins féroce, comme si Percy hésitait à aller au bout de ses idées. Néanmoins l'auteur gagne a être lu car on sent qu'il sait capter l'amérique d'aujourd'hui ne laissant pas forcément la part belle à ceux qu' l'on croit (la réserve indienne par exemple n'en sort pas grandi). On y lit également la problématique des armes mis entre les mains des plus jeunes pour en faire des hommes et la lacheté de ces derniers. D'ailleurs la place du male dans l'amérique de Percy est intéressante. Belle description des territoires sauvages (jusqu'à quand ?) de l'Orgon.

A l'Est d'Eden de John Steinbeck : chef d'oeuvre. Le film de Kazan est décevant (il manque Lee et le film n'est que sur la dernière partie du livre) juste derrière.

Tropique de la violence de Nathacha Appanah : un peu déçu par cette jeune écrivaine encensée ici et là. Plongée brutale dans la violence quotidienne de Mayotte bien loin de l'île idyllique où il fait bon de passer ses vacances. Mais à trop décrire la vie en noir on commence à se désintéresser des personnages surtout que la narration alterne les points de vue de chacun de façon non linéaire en incluant des protagonistes décédées. Bon c'est un premier roman, trop court (mais avait elle plus à raconter ?) et surfant dans une écriture française. On aurait aimé plus de passage flamboyant, plus de découverte ou de description surtout que l'auteure semble bien connaitre le sujet et l'île. Voulu comme un coup de poing, écrit ainsi, mais pas forcément si passionnant. On passe à mon avis à côté d'un sujet intéressant (les difficultés de la vie quotidienne sur Mayotte, les réfugiées, le racisme, le tourisme) phagocyté mangé par une encore une fois une écriture qui se veut vraie, pour choquer le "bobo". Pas mal mais peut mieux faire.
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Dernière modification par Fletcher Arrowsmith ; 10/05/2017 à 19h49.
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