Au centre de détention pour super-vilains, The Vault, Mr Nagle, un représentant du ministère de la justice est en visite. Il s’inquiète du sort des détenus surtout après la mutinerie survenue il y a quelques temps. (Événements dépeints dans la Graphic Novel Avengers : Deathtrap : The Vault).
Ms Brewster, qui était présente lors du soulèvement des prisonniers, le rassure : aucune rébellion n’est maintenant possible.
Nagle s’interroge malgré tout sur la finalité de ce centre. Le gouvernement ne peut pas emprisonner à vie des individus sans se pencher sur une possible réhabilitation.
A ce moment, un hurlement déchire les couloirs de la prison. Il s’agit d’Eddy Brock. Son symbiote avec lequel il formait Venom s’est suicidé à force d’inactivité.
Les gardes confirment que le symbiote ne dégage aucune activité vitale.
Pour Nagle, c’est un cas idéal pour conforter son idée de réhabilitation des super-détenus.
Eddie Brock aura droit à un nouveau procès maintenant qu’il est purgé de l’influence du symbiote.
Il embauche Matt Murdock comme avocat pour ses liens avec la communauté super-héroïque, notamment les 4 fantastiques dont il est l’avocat.
En tant que DD, il lui est d’autant plus facile de convaincre Spider-man de comparaitre comme témoin. Ce dernier accepte de mauvaise grâce.
Matt rencontre donc Eddie Brock dans sa cellule. Brock affirme qu’il cherche sincèrement à s’amender et qu’il n’est plus le même depuis que le symbiote est mort. Ses battements de cœur réguliers confirment ses dires.
Au procès, Spider est cité comme témoin. L’homme araignée explique de Brock n’a cessé de voir le tuer depuis des années en tant que Venom.
Matt argumente justement qu’Eddie Brock n’a jamais été une menace pour la société ou Spider-Man. Même s’il en voulait à Spider-Man, Eddie était sur le point de se suicider quand il a fusionné avec le symbiote.
C’est donc Venom qui a commis ces crimes, Eddie Brock ne peut en être responsable pénalement.
Il demande donc l’acquittement et il est suivi en ça par le jury.
Mais alors qu’Eddie, fort heureux de cette nouvelle, s’apprête à quitter la salle, Spider-Man le provoque.
Il ne croit pas une seconde en son innocence. Prévenu par Spider-man, Matt ne réagit pas.
Il s’agit en effet d’une ruse qui a pour but de mettre Eddie en rage.
Et cela marche, Eddie explose et libère le symbiote qui était caché en lui depuis le début.
C’est également lui qui lui permettait de maitriser ses émotions et ses battements cardiaques.
Alors que le corps à corps s’engage entre Venom, Spider-man et Daredevil, le décor de la Vault se change en espace boisé gràce aux systèmes holographiques du complexe.
Venom déchainé, blessé DD à l’épaule et poursuit Spider-man maintenant seul.
Le tisseur se cache alors dans une série de grottes.
Venom le débusque mais se fait berner : Spider-man avait mis Ms Brewster dans la confidence également et lui avait demandé de créer cet environnement.
Spider-man a donc conduit Venom jusque dans sa propre cellule. Venom est de retour à la case départ.
De retour à NY, DD apprend à Spider-man qu’il a refuse la demande d’Eddie Brock de le poursuivre pour atteinte à ses droits civiques.
Eddie l’a donc renvoyé.
Malgré ces événements, Matt partage ses doutes avec Spider-Man sur la possible irresponsabilité de Brock. Il est toujours possible que cela soit le symbiote qui le pousse à cet instinct meurtrier. Spider-man reste dubitatif et les deux héros se souvient du temps où les choses étant plus simples ; où elles étaient blanches ou noires.
C’est mon avis et je le partage :
Une bonne surprise que cette histoire. A une période où Venom devenait de plus en plus populaire, David amorce un début de virage dans la transformation de Venom en « héros ». Il s’interroge légitimement sur les motivations de Brock et sur l’influence négative que le symbiote pourrait avoir sur lui. Le réquisitoire de Matt est de ce fait plutôt bien mené même si l’avocat prend ici un ton agressif qui ne lui convient pas.
Moonstone profite bien des hologrammes de The Vault (et les gardes aussi )
Aux dessins, on trouve un
Jim Graig qui a débuté sa carrière dans les années 70 dans des séries secondaires de Marvel.
Il tente ici d’imiter le style de Mc Farlane et de Larsen sans grande classe. L’ensemble n’est non plus horrible surtout si on le compare à d’autres horreurs du début des 90’s. (ok, je sais c’est pas vraiment une référence ^^ mais je me contente de peu)
Le coin du
Pour la petite histoire, ce "Spider-Man Special Edition - Trial of Venom" (à ne pas confondre avec la mini-série de 1996 - Venom On Trial) était vendu uniquement par souscription auprés de l’Unicef. Pour un don de 5 dollars minimum (sommes reversées à des œuvres en faveur des enfants), le comics sous plastic bag, titre métallique et avec poster était envoyé aux donateurs. Un certificat de L’unicef était également fourni.
32 pages ! mais avec 9 pages de pub ^^
Le communiqué de presse.
MARVEL PUBLISHES SPECIAL SPIDER-MAN COMIC BOOK TO BENEFIT U.S. COMMITTEE FOR UNICEF
NEW YORK, Oct. 12 /PRNewswire/ -- Spider-Man, the Marvel Comics super hero known not only for his capabilities as a courageous crime- fighter but also for his commitment to a host of children's causes, is putting his powers to work on behalf of children around the world.
The altruistic arachnid is appearing in a special edition comic book entitled "Spider-Man: The Trial of Venom," the centerpiece of a fund- raising program mounted by the Marvel Entertainment Group, Inc. Donations generated by the comic book program will benefit the U.S. Committee for UNICEF, the domestic representative of the global organization dedicated to improving the lives of children in 127 developing countries.
"Marvel is a company that owes much of its success to kids, and we have tried to reciprocate their support in various ways through the years," said Terry Stewart, president, Marvel Entertainment Group, Inc., and a member of the board of directors of the U.S. Committee for UNICEF. "This program is part of an effort to reach beyond our own borders -- even beyond the borders of the more than 75 countries in which we currently do business -- and help children who confront problems of survival on a daily basis. We also hope that this comic book will serve to remind our young audience that everyone can play a role in making this world a healthier and more hopeful place for children everywhere."
"We're very grateful to Marvel for giving the U.S. Committee for UNICEF this enormous opportunity to raise money for children in developing countries," stated Lawrence E. Bruce Jr., president, U.S. Committee for UNICEF. "Monies raised from this Spider-Man comic book will help bring better health care, education, clean water and sanitation, and emergency assistance to millions of children."
The special fund-raising edition, a 32-page comic book which includes a full-color, fold-out poster, stars not only Spider-Man but other Marvel favorites including Daredevil. The issue was written by Peter David; pencilled by Jim Craig; inked by Dan and David Day; and edited by Glenn Herdling; all under the watchful eye of Barry Kaplan, Marvel executive vice president/custom publishing.
"Spider-Man: The Trial of Venom" is available for a limited time only through a direct mail offer requiring submission of a completed coupon and a donation made payable to the U.S. Committee for UNICEF of $5 (or more at the donor's discretion) per copy. Coupons can be found in Marvel comic books with a November cover date (on sale in comic shops now) or obtained free-standing at comic shops (no purchase necessary) while supplies last.
Marvel Entertainment Group, Inc. is the largest publisher of comic books in North America and a leading marketer of trading cards through its Fleer subsidiary.
The U.S. Committee for UNICEF is one of 32 national committees around the world that support UNICEF. Established in 1947, the U.S. Committee is funded entirely by voluntary contributions.
-0- 10/12/92
/CONTACT: Nancy Sharp of U.S. Committee for UNICEF, 212-922-2511, or Pamela Rutt of Marvel Entertainment Group, Inc., 212-576-8535/ CO: Marvel Entertainment Group, Inc. ST: New York IN: HOU SU:
PS-CK -- NY035 –
Dans la continuité ou non ?
Certains affirment que l’histoire est hors-continuité.
Le marvel chronology project ne l’inclus pas mais ne l’exclut pas non plus.
Qu’en penser dans ces conditions ?
Le comics fait clairement références à la graphic novel : Avengers : The Vault-Deathtrap sorti en 1991.
Or à cette période, Matt Murdock n’est plus avocat. D’un point de vue chronologique, cela pourrait bloquer mais l’histoire ne précise combien de temps après Deathtrap, le procés prend place.
Il faut donc trouver une période où Venom est enfermé à The Vault, où il déteste toujours Spider-man et où Matt Murdock est avocat.
Ce moment existe entre Spirits of Vengeance # 6 à la fin duquel Venom est de nouveau emprisonné à The Vault et Amazing Spider-man # 373 où il s’en échappe. (ces titres sont d'ailleurs sortis plus ou moins à la même période que "Trial of Venom")
Venom ne faisant la paix Spider-man qu’à partir du # 375, çà collerait.
Cette histoire serait donc la première rencontre entre Venom et Daredevil. Ce qui ne serait pas illogique car quand Venom apparaît dans Daredevil # 323, le héros aveugle semble déjà le connaître.