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Vieux 21/09/2017, 07h56
Avatar de Jorus C'Baoth
Jorus C'Baoth Jorus C'Baoth est déconnecté
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Jorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec DraculaJorus C'Baoth mange des apéricubes avec Dracula
C'est la rentrée

Everafter #1 - 6 parus dans le TPB The Pandora protocol par Lilah Sturges, Dave Justus, Travis Moore, Steve Rolston




Plot : Après que la magie se soit répandue dans le monde des communs, une opération menée par le vétéran fable Featherstone a pour but de contrôler et de combattre les dérives de cette dernière, que cela soit une invasion de morts vivants, une gamine ou même la magie des communs qui prends vie.


Difficile de passer aprés une série aussi populaire, après deux auteurs prolifiques qui l'ont fait vivre sur pas loin de 30 volumes. Prendre la suite de Fables, tel était la tâche pô facile de Dave Justus & Lilah Sturges (ex Matthew Sturges pour la petite histoire) accompagnés des sieurs Travis Moore, Steve Rolston et Ande Parks aux crayons. Comment faire pour enchainer*? Et bien proposer du neuf avec du vieux et ça marche pas mal*!
Le Monde post Fables c'est la magie qui s'est déversée sur la planète des normaux, ouvrant des portails vers d'autres espaces, créant de nouveaux Fables et changeant à jamais la face de l'Humanité. Aussi, un Fables vétéran monte une organisation cautionnée par le Pentagone pour agir en toute discrétion contre les abus de la magie, les exactions des Fables rénégats et tenter de garder la situation sous contrôle. Voilà pour le neuf, un cadre black ops plutôt tendu et violent où les ennemis sont des enfants de 12 ans surpuissants ou la mythologie humaine devenant d'un coup d'un seul réellement source de pouvoir. Le pauvre récif contre la marée est lui constitué du vieux, avec des visages connus mais secondaires, ce qui permet à la série de ne pas rester dans l'ombre trop grande de son aînée. Bo Beep, Peter Piper, Hansel et Connor, l'un des fils foufou de Blanche et Bigby, qui passent dire coucou, sont ainsi les protagonites principaux d'une série d'enquêtes/missions qui s'enchainent plutôt bien, s’entremêlent tout aussi bien et forme ainsi le socle qui fait le lien avec la série sœur.
Très vite néanmoins, Everafter prends son envol, se créant au bout de quelques pages un univers à soi, plus percutant, plus réaliste (paradoxalement, ça parle plus briefing, hiérarchie et administration que dragons, magie et épée vorpal), le tout sur un rythme effréné de la première à la dernière page. La faute donc a plusieurs fils rouges qui s'additionnent ainsi qu'à des sub plots disséminés habilement ici et là et qui viennent combler les rares pauses. L'écriture à quatres mains ne se voient pas et le tout donne l'impression d'une homogénéité appréciable, notamment par des dialogues souvent efficaces et utiles aux ambiances du récit. Le ton est étrangement addictif aussi, un réalisme parfois d'une violence et d'un drame certain, ponctué par des phases légères et même drôles qui allègent le récit. Et pourtant, la page d'après, la situation redevient inquiétante et sombre.
Une bien bonne surprise donc que ce titre qui aurait pu sentir la franchise bâclée grace à une écriture intelligente, surfant sur l'ancien sans trop y verser et immergeant vite le lecteur dans la vie de ces personnages, nombreux sans trop, ainsi que de leurs missions, nombreuses sans trop. Et même si pour l'instant, l'attachement aux personnages n'est pas aussi puissant que dans Fables, gros point fort de l'ex-série, celle ci reste un divertissement fort honnète. A noter une page de fin habile là aussi qui en 8 cases nous fait à la fois le bilan du TPB et ouvre vers la suite, ce qui semble dire que Everafter en a sous la semelle et du coup, on va suivre cette série de près.
Autre satisfaction, les dessins de Travis Moore, bien plus réaliste qu'un Buckingham, et qui, sans génie, apporte un réel soutien à la densité du récit. Le volume se termine par un petit one shot de Rolston avec Ande Parks à l'encrage qui, dans le même style que la série maman, apporte du background à l'univers avec une histoire finie, fraîche et fun. Petit plaisir de lecture final donc, qui permet aussi au dessineux de faire une pause et au lecteur de découvrir ce nouveau monde, c'est gagnant gagnant*!
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