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Vieux 09/01/2019, 14h45
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
Batman #62
Tom King joue avec ses lecteurs. Après un terrible cliffhanger à la fin du #60, un #61 revenant sur le personnage introduit dans le #38 avec un jeu sur la réalité (via la folie dudit personnage), voici que Mitch Gerads le rejoint ici pour... encore se jouer du lecteur, en ne donnant pas la suite du #60 ; enfin, pas vraiment.
Soyons honnêtes : Tom King ne révèle quasiment rien ici, hormis une dernière page pouvant faire interpréter les choses... via les pires hypothèses, pour la suite. Nous pourrons en savoir plus bientôt, quand ce petit jeu de King sera terminé. Peut-être pas rapidement, car il va encore écrire le #63 mais les #64-65 seront par un autre. L'auteur s'amuse donc à brouiller les pistes, en étendant le jeu sur plusieurs semaines... mais il s'en sort bien, là.
Si le précédent numéro était bon mais un peu facile, surtout parce qu'il faudrait faire quelque chose de ce jeune personnage psychotique, tel n'est pas le cas ici. Tom King plonge dans la psyché d'un Batman perdu, en quête de souvenirs mais surtout en pleine urgence : il a été pris par le Dr Pyg, et se réveille pendu la tête en bas, ligoté et sur le point d'être torturé. Il faut agir !
Tom King utilise une narration sobre, avec une voix off qui reflète les pensées et réactions de Batman... qui, peu à peu, commence à comprendre que quelque chose cloche. Ce type d'épisode est relativement classique, mais King l'écrit très bien : la montée en puissance est bonne, les pensées sont bonnes, la narration est nerveuse et efficace.
Cependant, évidemment, c'est bien Mitch Gerads qui est l'argument principal de ce numéro : il est littéralement parfait dans cette ambiance sombre, glauque et étrange, avec une atmosphère étouffante et dérangeante. C'est parfait de bout en bout, et cela offre des planches sublimes dans son style si adapté.
Je suis toujours sous le charme du run de Tom King, et j'ai hâte d'en savoir plus. Même si Tom King brouille les pistes, il le fait admirablement bien ici - notamment parce qu'il est très bien accompagné !
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