Attention cette liste contient du franco-belge et même des magasines.
Avec un grand-père communiste, pas trop étonnant d'avoir été abonné à Pif Gadget avant même de savoir lire. Le mot PIF fut d'ailleurs le premier que je sus reconnaître m'a-t-on toujours dit. Ah ça, j'en ai construit des gadgets de m...!
Pas très loin d'un super-héros, le lieutenant Blueberry. J'aurais pu mettre le diptyque
La mine de l'allemand perdu/Le spectre aux balles d'or mais c'est la saga
Angel Face et sa fin déchirante qui m'ont bien marqué.
Strange 104, août 78. Le n° de la mort de Gwen. Le choc.
Autant vous dire que tout ce que je trouvais imprimé par Lug, je prenais (quand j'avais les broouzoufs). S'éloignant des rivages du super-héros, Titans proposait des récits différents au ton quasi adulte. En tout cas, les cinq premiers numéros avant que Marvel n'occupe tout le mag, à partir de 1977.
Pas sûr que l'extraterrestre Sunny Sun et ses histoires aient bien vieilli. Mais quand je n'avais plus de Lug à me mettre sous la dent, j'écumais les parutions Mon Journal. C'est l'une des premières que j'ai suivi régulièrement à partir de la mi-77. Le plus intéressant était rarement la série titre (comme c'est le cas ici) mais toutes les autres qui complétaient la revue.
Brise-fer ,Et la Terre sera détruite, Reptil, Mosquito...
Autre parution MJ que je ne manquais pour rien au monde: Le justicier contorsionniste Janus Stark.
De toutes les parutions Lug, c'était ma préférée. Surtout quand dans le n°6, fin 76, a débarqué cette équipe de super-héros bigarrée avec ce petit canadien mal embouché dont, au début, ses collègues se demandaient si ses griffes étaient des vraies, et qui deviendra vite mon héros préféré.
Franquin restera toujours l'un de mes 5 dessinateurs favoris. Cet album est d'une beauté et d'une noirceur incomparables.
De mémoire, l'adaptation française de Mad a duré peu de numéros.
Edité par l'Echo des Savanes, un magazine avec plein de comics dedans.
Même éditeur qui faisait également du cartonné. Nous sommes en 1989, période bénie pour les comics. Car un peu avant, il y avait eu...
Ça évidemment. Quand on a été biberonné au super-héros dès l'enfance, la lecture donne l'impression nette d'une porte qui se referme et d'une autre qui s'ouvre. En tout cas, le sentiment que les super-héros ne pourront jamais plus être les mêmes.
Impression confirmée par l'autre grande claque du moment: le Dark Knight de Frank Miller. Et la mort d'Elektra suivra quelques mois plus tard pour confirmer l'immense talent du bonhomme.