BLACK SCIENCE #8 (RICK REMENDER / Matteo SCLALERA)
Je réponds à mon collègue du dessus.
Le problème avec Black Science c'est que c'est beau mais que pour l'instant le scénario tient sur un mouchoir de poche.
Rick REMENDER tourne vite en rond et à oublier de donner de l'épaisseur à ses personnages (légèrement hystérique et caricaturaux d'ailleurs) et surtout de construire une mythologie à sa série. Ce numéro est d'ailleurs surement le plus intéressant depuis début de la série car il commence justement à combler les faiblesses décrites quelques lignes au dessus.
L'autre problème de cette série, et là j'y vois également un problème de storytelling dans l'approche graphique de
Matteo SCALERA c'est les enchainements entre les épisodes ou à l'intérieur de ces derniers. Ces personnages commencent en plus à se ressembler (il n'est pas à l'aise avec les combinaisons par forcément ad hoc pour modéliser la fine équipe), surtout morphologiquement (la séquence introductive est inutilement compliqué car on ne sait plus qui est la soeur de frère). Le flashback (fort intéressant d'ailleurs pour ce qu'il tant à démontrer et à apporter) ne se différencie pas assez par exemple. C'est inutilement brouillon et cela manque cruellement de fluidité.
Alors oui Black Science est facile d'approche, est une lecture agréable mais je trouve que c'est loin d'être une grande série de SF, alors que les éléments sont réunis depuis le début. Je trouve cela pauvre au niveau de la narration.
Et LOW #2 arrive