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C'est certain, depuis les années 60 Marvel connait la méthode pour créer de nouveaux personnages calqués sur le moule Spider-Man. Le premier Nova ou encore la nouvelle Miss Marvel font parti de cette lignée, celle du héros qui se cherche dans la vie et de surcroit obtient des pouvoirs, ce qui lui impose une deuxième vie autant plus compliquée que la première. Le All-New Ghost Rider n'échappe pas à cette description comme le prouve la lecture du premier tp qui lui est consacré (#1-5). Quelques nuances le différencie du moule des persos Marvel, mais elles sont minimes, comme le lieu de l'action du comics, ce n'est plus l'immense New York mais la non moins mythique Los Angeles. Mais sinon Felipe Smith ne prend pas de risques, le héros a un cœur pur, il essaie de se sortir la tête de l'eau en conjuguant école, son boulot de mécanicien, son petit frère handicapé et le quartier tenu par de petits gangs où il vie.
Si il faut chercher un chouia d'originalité c'est dans le traitement de l'esprit de la vengeance, qui dans cette série se déplace en voiture. Ce n'est plus Ghost Rider mais Ghost Driver diront certaines mauvaises langues. Mais est-ce une réussite ou un massacre? Et bien les deux à l'image des illustrations de Tradd Moore qui quasiment une fois sur deux nous enchante ou nous rend circonspect. C'est très dynamique et on se prend au jeu de la vitesse et tout d'un coup on se prend un mur sous la forme d'une case qu'on a du mal à déchiffrer.
Ce n'est pas le version de Ghost Rider qui marquera, même pas le héros qu'il ne sait pas qu'il est devenu un Ghost Rider, c'est juste une lecture qui essaie de faire la part des choses entre un film à la Fast & Furious et un comics Marvel.
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