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Vieux 18/04/2019, 14h04
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Ben Wawe Ben Wawe est déconnecté
Dieu qui déchire sa race
 
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Ben Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à GalactusBen Wawe met la patée à Galactus
The War of the Realms #2
Je ne ferais pas les tie-ins de cette saga (hormis les séries que je lis déjà), et je n'ai pas lu les récents Thor ; mais, en refermant ce #2, je dois bien avouer que Jason Aaron sait y faire.
J'avoue être client de la majorité de ses productions, et je trouve qu'il est un excellent auteur de Thor, car il sait rendre à son univers la richesse et l'épique adaptés à Asgard. Si The War of the Realms ne sera pas sa dernière histoire sur le dieu du tonnerre, il est clair que cette saga sera le "gros morceau" avant un final peut-être plus confidentiel. Et cette saga commence très bien.
Oh, il y a peu de surprises ici : des combats, des punchlines, l'utilisation de personnages hors Asgard (mais Aaron en ayant écrit beaucoup, ça aide), des moments épiques, une défaite pour les héros (comme souvent à ce stade des événements), des pertes, et un cliffhanger lourd et dur ; classique. Mais Jason Aaron applique efficacement la recette du blockbuster : les personnages sont bien écrits, bien dialogués. Les moments sont bons, terribles et puissants ; la chevauchée d'Odin est superbe, et Jason Aaron a plein de très bonnes idées pour intégrer les autres héros à l'univers d'Asgard. Les Elfes Noirs sont vulnérables au fer ? Bim, le Punisher est leur bête noire. Heimdall est aveugle ? Bim, Daredevil propose de l'aider à utiliser ses pouvoirs sans sa vue.
The War of the Realms commence bien, même si l'ensemble reste convenu ; ça reste cependant fort divertissant, pour peu qu'on accepte les règles d'un tel événement, qui ne prend quasiment aucun risque. Mais Aaron dialogue et gère bien, et est aidé par un grand Russell Dauterman. Celui-ci est en feu, comme on dit, et offre des planches superbes ; la chevauchée est aussi magnifique parce qu'elle est merveilleusement dessinée, et la planche finale est glaçante.
Une réussite, jusque-là ; pas de surprise, mais une recette bien maîtrisée, appliquée... et appréciée !
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