Lucifer TPB 1 to 11
By Mike Carey, peter Gross, ryan Kelly, dean Ormston, JJ muth, scott hampton et d'autres (P.craig Russels, kaluta, zender Cannon...)
Pitch : Les aventures de Lucifer morningstar post sandman.
THE GOOD : Lucifer commence par une minisérie peinte par Hampton appelée the morningstar option, lucifer y reçoit de la part de Dieu une lettre de passage dont il se sert dans la série pour créer un univers qui lui est propre destiné a tout ceux que son pere (ou tout autre athée d'ailleurs) a déçu.mais bien sur ce faisant, lucifer doit croiser le chemin de plusieures forces qui s'opposent à lui tel les basanos, un tarot vivant, l'enfer, le paradis divers dieux de divers panthéons avec tous leur agenda. Lucifer retouve certains personnages connues du run de sandman (mazikeen, remiel et dumas ainsi que de nombreuses guests stars) et amène son lot de nouveau personnages (elaine belloc, jill presto, les imps)
Si ça commence lentement avec lucifer cherchant une direction puis ses ailes, des que le cosmos nouveau est crée, ça s'emballe jusqu'au final apocalyptique.
Carey reprends les bases du lucifer de sandman et continue agréablement son histoire. Sans être Neil Gaiman, il assure un très bon run bien ficelé avec peu de questions laissées en suspend, avec son lot de surprise et surtout une liberté et une ambition qui permet quelques bon moments épiques.
Le run est principalement géré par peter gross mais certaines stand alone/flashback ou autres sont gérés par d'autres artistes, faisant une coupure rafraichissante (et pas des moindres, hempel, kaluta !, russel...) la cohérence graphique est très bonne.
Les fans de sandman peuvent se ruer dessus et les autres peuvent jeter un coup d'oeil aux 2-3 premiers trades... si vous accrochez à partir de là pas de pb sur la suite
THE BAD : Carey malheureusment nous fait des transitions et des présentations un peu abuptes,
in media res sans l'être vraiment (le debut avec les basanos en est un exemple). Il y en a peu mais des fois on se surprend a se demander si on a pas loupé un épisode ou une page.
THE UGLY : rien d'ugly si ce n'est une fin un peu en demi teinte pour le dernier épisode mais il est vrai que c'est dur d'imaginer une belle fin pour un tel personnage.