Discussion: Marvel star wars
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  #15  
Vieux 24/07/2007, 11h09
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Après deux histoires un peu faiblardes, le ton monte tout doucement avec l'arrivée de Carmine Infantino.


Doom Search - #11 à 15



Synopsis :
Quittant Aduba-3, Han et Chewie tombent à nouveau sur Crimson Jack, le pirate qui, après les avoir détroussés a cette fois kidnappé Leia. Han prétend pouvoir aidé Jack afin de sauver Leia, cette dernière emmenant tout le monde sur Drexel où a disparu Luke. Sur Drexel, nos héros vont se retrouver pris entre Jack , un gang de pillards de métal, des dragons marins géants. Après de multiples rebondissements, Han parviendra-t-il à régler ses comptes avec Crimson Jack ?

#11 : Star Search
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Terry Austin
Couleurs : Janice Cohen
Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga

Avec ce numéro, l’équipe créative change totalement. Archie Goodwin qui va faire un long bout de chemin avec les adaptations comics de Star Wars s’occupe du scénario, tandis que Carmine Infantino signe le premier épisode de son run comme dessinateur. Il est assisté de Terry Austin.

Les trois héros sont en partie réunis avec ce nouveau chapitre. Han Solo, en rejoignant la base rebelle, se fait de nouveau accoster par Crimson Jack. La réputation de Solo en prend un coup mais il faut surtout retenir qu’il retrouve à bord la Princesse Leia. Parti seule à la recherche de Skywalker, elle s’est fait capturer. Rapidement, le Corellien et sa princesse vont prendre le pirate à son propre jeu en l’utilisant pour aller à la rescousse de Skywalker. Ils font ainsi montre d’une habilité à retourner les situations les plus désespérées à leur avantage qui deviendra en quelque sorte leur signature à travers les films et romans qui suivront. En attendant, Luke a trouvé le moyen de se mettre dans une situation aussi absurde que la leur : il s’est crashé dans un océan et est attaqué par un monstre des mers.

Le légendaire Carmine Infantino change totalement la touche de la série. Sa représentation de la technologie, du Faucon Millenium au Star Destroyer customisé de Crimson Jack (hé oui, 20 ans avant Booster Terrik) en passant par les éléments plus simples comme les droïdes, est parfaite. Rien de très compliqué ou détaillé, mais avec un certain style que j’apprécie particulièrement. Son Chewbacca en action se laisse regarder sans être ce que j’ai vu de mieux. Globalement, c’est le même feeling pour ses personnages qui ont des visages un peu figés, mais avec une touche bien personnelle.

En conclusion, beaucoup de mots pour peu de choses à retenir de ce numéro. On notera qu’une page « rétrospective » a été éliminée dans la version française puisque l’éditeur de l’époque n’avait pas publié la première histoire à laquelle cette page faisait référence.

#12 : Doomworld
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Terry Austin
Couleurs : Janice Cohen
Couverture : Carmine Infantino

L’action progresse doucement dans ce numéro. Luke est sauvé des monstres aquatiques par une bande de pirates et leur bateau fantôme sorti tout droit de Pirates des Caraïbes, tandis que Han Solo gagne du temps pour amener Crimson Jack dans le système de Drexel où se trouve Luke. Si l’histoire n’est pas captivante, c’est surtout le fait qu’on s’éloigne de l’univers de Star Wars qui pose problème. Le sauvetage de Luke pourrait se passer dans n’importe quel univers un peu fantastique, les éléments très « terriens » se multiplient à l’image du bateau des pirates. Heureusement, les pages sur Solo sont plus réjouissantes, avec en bonus un début de béguin de la part de la second de Crimson Jack qui est amené de manière totalement incongrue.


Nan nan, un Jedi il sera quand Darth Vader il aura battu

Infantino, avec cette histoire bancale, s’en sort plutôt bien. Il nous offre des scènes d’action plutôt dynamiques au niveau « aquatique ». Les pages « dans l’espace » consacrées essentiellement au dialogue sont plus communes.

Un mot sur la traduction. La version originale adopte sans problème l‘ensemble des noms propres adéquats issus du film ou du matériel de référence fournit à l’époque alors que la version française cafouille lamentablement. C’est la glorieuse époque où Chewbacca est encore appelé Chiktaba et Tatooine est devenue Dantouine. Les premières coquilles prêtent à sourire puis on est vite lassé. Sachant que ces traductions bancales vont durer très longtemps, et que de surcroît la version française ne brille pas par son exactitude, il est conseillé de se reporter aux éditions américaines les plus récentes plutôt qu’aux vieilles version française.

#13 : Day of the Dragon Lords
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Terry Austin, Bob Wiacek
Couleurs : Janice Cohen
Couverture : John Byrne


Une de ces fusillades à la Han Solo qui ont fait le succès de Star Wars

Pour la troisième partie, les évènements se précipitent. Luke en apprend plus sur l’histoire des pirates locaux et la raison de son naufrage. Ces pirates ont mis en place un piège qui bousille les instruments des vaisseaux en orbite et les amène à s’écraser. Les pirates doivent ensuite lutter contre les dragons des mers et ceux qui les contrôlent pour récupérer leur butin. Le piège est appliqué au Star Destroyer de Crimson Jack, ce qui permet à Han, Leia et Chewie de s’échapper à bord du Faucon et d’atterrir au milieu d’un affrontement entre pirates et dragons. Chewie en difficulté tombe sur Luke et frappe avant de parler !


Appréciez le Faucon Millenium qui ricoche comme un gallet sous le crayon d'Infantino

Infantino assure bien. Ses planches sont très régulières, agrémentées de cases très réussies. Sa mise en scène est dynamique, il multiplie les plans larges et rapprochés plutôt habillement.


Ah, la belle époque où Chewbacca n'était considéré que comme une brute épaisse capable de fracasser ses amis

Goodwin, et cela se reproduira à de nombreuses reprises, exploite furtivement à travers les personnages secondaires, le background de la galaxie esquissé par Lucas dans son film. Ce type de développements ne résistera pas toujours au passage du temps et à la reprise en main de l’univers Star Wars après l’époque Marvel, mais sur cette période la série est quasiment l’unique source de continuité qu’il existe entre les films. Il est donc intéressant que les auteurs exploitent les références historiques ou géographiques (les races par exemple).

#14 : The Sound of Armageddon
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Terry Austin
Couleurs : Janice Cohen
Couverture : Carmine Infantino



Crimson Jack, comment un homme aussi ridicule a-t-il pu détrousser Han Solo...?

Dans cet épisode, Star Wars rencontre Waterworld avec quelques petits délires en prime. On débute par Luke qui se prend une rouste par Chewbacca à la suite d’un malentendu, avant de le gazer avec un extincteur (oui oui). S’en suit le combat final entre les dragons de mers écolos et les pirates gros, mal rasés et arrivistes qui tentent d’enlever la Princesse Leia en prime. Heureusement, Luke et Han mettent un plan au point qui règlent leur compte aux pirates, et Luke nous rejoue la scène du sauvetage de l’Etoile Noire au bout d’un câble. Dans ce numéro, on découvre aussi que le Faucon est insubmersible, et on se dit que Goodwin fatigue vraiment… Et dire que nos héros doivent encore affronter Crimson Jack qui les attend en orbite !


Errol Flynn tiens toi bien, Luke arrive

Infantino assure l’essentiel. Certes, ses monstres marins sont plus proches des vieux Godzilla japonais en carton que parents avec la version de Roland Emerich. Certes, ses tenues de plongée font un peu scaphandre du pauvre. Certes, la pauvre Janice Cohen qui s’occupe des couleurs souffre manifestement d’un daltonisme non diagnostiqué. Mais malgré tout, Carmine Infantino nous offre quelques scènes d’actions bien musclées, notamment dans l’assaut des monstres marins. Et son style old school colle bien avec les scènes de « cape et d’épée » de Goodwin (Luke, une corde, une princesse en détresse, déjà-vu… ?).


Han Solo prend aussi le temps de réfléchir, parfois

En conclusion, un épisode à lire très vite pour arriver (voire sauter directement) à la dernière partie où nos héros vont se frotter à Crimson Jack.

#15 : Star Duel
Scénario : Archie Goodwin
Dessins : Carmine Infantino
Encrage : Terry Austin
Couleurs : Janice Cohen
Couverture : Carmine Infantino

Ce numéro conclue l’histoire sur un bien meilleur ton que la partie précédente. Le Faucon doit trouver un moyen d’effectuer ses réparations tout en esquivant le Star Destroyer qui l’attend en orbite. Et pour ce faire, Han Solo, sa tchatche et ses astuces de contrebandiers ont la vedette. Un point positif : la lesbienne hétéro-refoulée qui naviguait jusqu’ici dans l’ombre de Jack et Han nous révèle un background d’enfant traumatisé qui rajoute un peu de soap. Un point négatif : le gunfight au blaster dans l’espace, sans scaphandre. Goodwin aurait pu nous épargner les astuces alambiquées de champ magnétique autour du Star Destroyer au profit d’une mise en scène plus subtile.


Et Carmine Infantino inventa le stardestroyer planche de surf !

Rien de précis à ajouter sur le travail d’Infantino. On notera que les perspectives et les proportions des nombreuses scènes spatiales sont au mieux amusantes, mais j’aime toujours autant sa manière très stylisée de rendre la technologie, donc je suis clément. On soulignera le design disco de la tenue de pilote de Jolly aux couleurs on ne peut plus vives.

En conclusion, cette seconde histoire post-Un Nouvel Espoir est plus consistante que le premier story-arc. Ce n’est pas encore du bon Star Wars, il y a même beaucoup d’éléments qui n’ont rien à voir au mieux, totalement invraisemblables au pire. Cependant, la progression est nette, espérons qu’elle continuera. Côté couvertures, c’est plaisant. On alterne pin-up covers sans lien avec l’histoire et véritables couvertures. A l’exception de celle du #11, elles sont toutes de bonne facture, mais j’ai une préférence pour la dernière qui, malgré les critiques que j’ai pu émettre plus haut, présente un vrai état d’esprit space opera.


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

__________________
It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !

Dernière modification par Rhodey ; 01/08/2007 à 17h08.
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