Discussion: Marvel star wars
Afficher un message
  #6  
Vieux 23/07/2007, 16h36
Avatar de Rhodey
Rhodey Rhodey est déconnecté
Djedaï déchu
 
Date d'inscription: janvier 2003
Messages: 2 844
Rhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourriRhodey est une petite crotte de super héros pourri
Eight Against a World - #7 à 10




Synopsis
Han et Chewie, partis rembourser Jabba, sont détroussés par des pirates de l’espace. Ils trouvent refuge sur Aduba-3 et atterrissent dans un trou paumé. Après s’être fait quelques relations, ils sont embauchés pour mettre fin aux exactions d’une bande de pillards. Ils montent un groupe de mercenaires haut en couleurs et leurs aventures vont s’avérer tout aussi fantasques. Au rendez-vous : des shamans, des lapins verts, un YMCA devenu chef de gang, et autres monstres fantastiques… Pendant ce temps, Leia part à la recherche de Luke disparu en mission.


#7 : New Planets, New Perils
Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
Dessins : Howard Chaykin
Encrage : Franck Springer
Couleurs : Carl Gafford
Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga


Le Faucon Millenium qui se fait attraper par le premier pirate de l'espace venu...Les légendes ne sont plus ce qu'elles étaient

Roy Thomas continue au scénario pour le premier numéro inédit (et une des toutes premières histoires hors film). Cependant, on a déjà vu mieux pour un numéro « historique ». Thomas a bien cerné les points forts du film, il focalise son aventure sur Han et Chewie, les personnages qui ont le plus de potentiel à exploiter. L’histoire est simple : Han encaisse sa récompense des mains de la Princesse et quitte l’Alliance pour aller rembourser Jabba. Sa joie ne dure pas plus de deux pages puisqu’il se fait aborder par les pirates de Crimson Jack qui lui raflent son magot. Commence ainsi l’introduction de tous les clichés de la science-fiction dans la série, et surtout une grande tradition de loser pour Han Solo. Face à cette galère, Han et Chewie atterrissent sur un monde perdu (un de plus) et se mêlent des histoires des autres (une fois de plus), à savoir l’enterrement d’un cyborg que refusent les villageois locaux.


Et une scène de terrifiante lapidation

Dans ce numéro, Chaykin se transforme en véritable catastrophe graphique. Je reconnais néanmoins que j’aurais bien du mal à dire qui doit en porter la responsabilité de lui ou de son encreur Frank Springer. Chewbacca ressemble à un Saint Bernard vaguement évolué, les designs des vaisseaux spatiaux et de la planète visitée montre que l’équipe créative a longuement cogité sur la quadrature du cercle qui consiste à pondre de l’originalité sans prendre de risque et trop s’éloigner du visuel des films.


Leia est très vite oubliée

En conclusion, dire que les auteurs manquent d’originalité serait injuste, après tout ils ont osé le vocabulaire made-in SW : « pera » pour mon vieux et « fi » pour mon enfant. Finalement, ils auraient peut-être du s’abstenir.


#8 : Eight for Aduba-3
Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
Dessins : <Howard Chaykin
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Tom Palmer
Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga


Spéciale XXL

Après s’être fait remarquer avec l’affaire du cyborg, Han et Chewie continuent dans la grande tradition des bagarres de cantina qui ont fait leur réputation. Cette fois-ci, Han semble avoir accosté la prostituée qu’il ne fallait pas, mais l’important est que ces mésaventures le distinguent auprès des villageois qui voient en lui un sauveteur potentiel contre le bandit local : « Serji-X Arrogentus, the Arrogant One ». Aussi invraisemblable que cela paraisse, des professionnels ont été payé pour pondre ce genre d’idées (et ça prendra quelques numéros avant de s’améliorer), et l’épisode se poursuit avec Han qui assemble un groupe de paumés hauts en couleurs.


L'inoubliable Jaxxon, ou comment plomber une série qui démarre

Ce numéro marque l’arrivée de Tom Palmer qui redresse le niveau des dessins d’un Howard Chaykin en roue libre. Les amatrices (-eurs) noteront que Han passe la moitié du numéro torse nu, certainement pour détourner l’attention de Jaxxon le lapin vert, un gamin nommé Starkiller (le nom prévu à la place de Skywalker dans les premiers scripts de la Guerre des Etoiles) qui se joint à Han, ou encore le total look YMCA du méchant du jour.


Cliquez sur le YMCA local pour en savoir plus

En conclusion, l’apparition furtive de Luke est appréciable. Elle permet de garder le lecteur accroché à ce qu’il se passe dans le reste de la galaxie. A savoir que l’Empire peut tomber sur l’Alliance à tout moment, et que celle-ci ne trouve rien de mieux qu’envoyer un garçon de ferme qui n’avait jamais quitté son désert une semaine avant lui trouver une nouvelle base. Ah, c’est bien d’avoir détruit l’Etoile Noire, mais maintenant faut assumer. A noter le passage de Tom Plamer qui, quelques années plus tard, fera un très long run sur la série.


#9 : Showdown on a Wasteland World</b>
Scénario : Roy Thomas, Howard Chaykin
Dessins : Howard Chaykin
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Tom Palmer
Couverture : Gil Kane, Tony DeZuniga

Han découvre que faute d’avoir de l’argent pour se payer ses services, les villages d’Aruba-3 sont remplis de jeunes filles en bikini à la recherche d’un héros à « chérir ». L’assemblage hétéroclite de Solo essuie les premiers assauts de Arrogentus le bien nommé, et les premières victimes tombent… et malheureusement Jaxxon le lapin vert n’en fait pas partie Et comme si cela ne suffisait pas, Thomas nous offre un rancor avant l’heure en guise de cliffhanger.

Pour notre satisfaction à tous, Palmer prend de plus en plus de place, et son encrage qui fera merveille tout au long de la série s’affermi. Même si ça manque encore de régularité, certaines cases ont déjà du style. Chaykin (seul) gratifie le numéro d’une pin-up mettant en scène les héros. C’est de très loin plus agréable que son artwork habituel sur la série. Sachant encore une fois qu’il il est difficile de distinguer sa participation tellement le trait de Palmer domine.

En aparté, les aventures du farmboy à la recherche d’une nouvelle base se poursuivent. Et la libido de la Princesse Leia n’aura pas résisté un épisode de plus. La première rupture de communication entre Luke et l’Alliance lui sert d’excuse pour se lancer à sa poursuite. Une anecdote intéressante : Roy Thomas décrit Amaiza comme une ancienne membre du gang « Black Hole » sachant que bien des années plus tard, la plus grosse organisation mafieuse de l’univers Star Wars sera mise en scène sous le nom de « Black Sun ».


#10 : Behemoth from the World Below
Scénario : Donald F. Gluth, Roy Thomas, Howard Chaykin
Dessins : Howard Chaykin, Tom Palmer, Allan Kupperberg
Encrage : Tom Palmer
Couleurs : Françoise Mouly
Couverture : Rick Hoberg

Dernière partie de cette première aventure centrée sur Han Solo et Chewbacca. Trois scénaristes différents s’attellent à la tâche et on conclut sur le même ton burlesque. Arrogentus et son gang de bons à rien sont vite éliminés par les coups d’un monstre qui a surgit du désert en réponse aux invocations d’un vieux shaman. Ca a l’air débile dit comme ça, mais ce n’est que le début. Il s’avère que le monstre en question est sensible aux sabrelasers, et comme Solo a dans son groupe un vieux débris (au sens propre^^) qui se prend pour un Chevalier Jedi, le Corellien en profite pour être le héros de la journée. Et il repart de la planète aussi fauché qu’il y est arrivé. Et il a fallu trois scénaristes pour écrire ça, et aucun d’entre eux n’a été foutu d’en profiter pour tuer Jaxxon le lapin vert…


Godzilla versus Han Solo

Côté dessins, ce n’est guère mieux. Tom Palmer profite du désengagement progressif de Chaykin pour relever le niveau. Les planches de la bataille contre le monstre (les trois quarts du numéro) ne sont pas catastrophiques et c’est déjà ça. Il n’y a pas non plus de fautes grossières dans la mise en couleur qui n’entache pas les dessins. Enfin, on appréciera le soin particulier apporté aux effets spéciaux liés à l’utilisation du sabrelaser.


Han Solo vainqueur

Comme d’habitude, un petit aparté est fait sur la situation de Luke et Leia. Cette fois c’est une page sur les états d’âmes de Leia à la poursuite de son beau Luke. Grosso modo, Leia a eu une dizaine de répliques en quatre numéros et elle dit huit fois la même chose : «Ah si j’avais su, j’aurais accompagné Luke tout de suite ». Oui, le mot que vous cherchez est pathétique, et ça va prendre un moment avant de s’arranger. Un mot sur les couvertures : elles ne sont pas catastrophiques visuellement mais manquent de l’envergure de celles couvrant le film, et Gil Kane nous a vendu quatre fois la même. A savoir : Han Solo, blaster à la main, en train de tirer sur un méchant quelconque. Dommage…


Et quelques extraits pour se faire une opinion définitive :

__________________
It's no small thing to bring Darth Vader to his knee. On some worlds, it might be the stuff of legend...
But it's not enough !
Adventures beyond the greatest space-fantasy film of all !

Dernière modification par Rhodey ; 23/07/2007 à 16h48.
Réponse avec citation