[georgesdaniel]

Je viens de voir le quatrième épisode qui clôture une petite ribambelle d'intrigues secondaires. La relation entre les diverses personnages se complexifie, on entre dans une approche narrative hybride entre le 1er et second degré, c'est assez fascinant.
Je suis addict. On ne sait pas vers où ce petit ovni sucré va nous mener, mais j'adhère.
Je suis cela comme la période soap-opera de Twin Peaks, mais avec moins d'anxiété, car là, les scénaristes savent à priori vers où ils vont nous mener.

La période soap un peu bancale mais un peu plus névrosée que Riverdale cela va de soi, de la seconde saison de Twin Peaks, servait d'espace narratif entre la fin de l'affaire Palmer et l'arrivée du terrifiant et dangereux Windom Earle.

Ici, le soap sert à faire évoluer les personnages et nous les rendre assez attachant. Ils ne sont pas réels, mais tout droit sorti de l'imaginaire des comics Archie. Il y a un côté intemporel qui veut nous amener dans les années 50, certaines voitures et le look des filles et des garçons.
Je me régale. Riverdale est une vraie petite ville hors du temps avec ses intrigues.
Ce n'est pas Twin Peaks, ce n'est pas une doublure de Twin Peaks, c'est Riverdale.

Par contre, la série peut capoter à chaque épisode. C'est du soap acidulé mais c'est quand même du soap, donc il faut quand même un peu aimer le soap.

Voilà, moi je kiffe Riverdale.

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