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Avec Ultimate Universe, Panini a, à mon sens, trouvé la formule idéale pour l'univers Ultimate et pour un magazine comics tout court.
En réunissant les trois séries principales du troisième relaunch de l'univers Ultimate, en publiant le magazine tous les trois mois, en mettant à chaque fois deux épisodes de chaque titre et en mettant le tout à 5,70 euros, Panini offre un rapport qualité/prix exceptionnel.
En effet, quel autre magazine peut se targuer de proposer six épisodes à ce qui n'est même pas le prix de deux épisodes VO (un épisode VO = 3 ou 4 dollars en moyenne) ? Panini permet ainsi aux lecteurs d'avoir une dose massive et régulière, mais pas mensuelle, ce qui permet aux lecteurs de prévoir un achat deux mois à l'avance.
De plus, en dehors de cette formule que je considère juste parfaite, les trois séries sont d'une très grande qualité. Bendis parvient à me convaincre avec son nouveau Spider-Man alors que je retrouvais l'idée repoussante : l'auteur parvient à bien cibler son personnage et son univers, et même si le récit est lent, tout fonctionne bien ; Spencer met en place le contexte Days of Future Past avec brio et une très lourde tension ; et Hickman joue très bien sur le contexte mondial et géopolitique des Ultimates, avec plein de très, très bonnes idées.
Un sans-faute scénaristique, un sans-faute artistique (très bons artistes) et un sans-faute éditorial.
Vivement juillet !
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