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Vieux 26/01/2010, 14h14
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
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Crit.Doop 129 : des news VF et indés, RED ROBIN, plein de trucs cette semaine

Critiques Doopiennes semaine 129


RED ROBIN #1-7


(Chris Yost / Ramon Bachs-Marcus To / Ray mc Carthy)

En étant très lucide, la plupart des séries BATMAN REBORN ne sont pas franchement réussies. Peu sont complètement ratées, mais la plupart du temps, si scénaristiquement ou graphiquement c'est agréable, il manque une petite étincelle qui fait que l'on puisse s'extasier sur tel ou tel personnage . En fait, toutes ces séries nous proposent quelque chose de terriblement aseptisé, que ce soit le BATMAN de DANIEL (soporifique) , le DETECTIVE COMICS de RUCKA et WILLIAMS III (beau à voir , mais avec une intrigue un peu trop classique et donc pas au niveau); le STREETS OF GOTHAM (plutôt bien mais assez vide de sens) , le BATMAN et ROBIN de MORRISON (certainement la série la plus froide et aseptisée, mais c'est le style du scénariste). Je passe sur BATGIRL que je n'ai pas lu ou sur SIRENS OF GOTHAM dont la preview m'avait totalement rebuté et que je n'ai pas acheté, mais bon, si c'est loin d'être mauvais, c'est difficile de prendre un plaisir quelconque sur ces séries. Et bien, à ma grande surprise, je dois avouer que ce RED ROBIN est peut être la série qui m'a le plus enthousiasmé de toutes celles citées plus haut !
Entendons nous bien, c'est une série avec une quantité innombrable de défauts, dont je parlerai après, mais c'est en tout cas celle où l'on ressent le plus l'idée de nous proposer quelque chose de frais et de bondissant. Cette série me fait penser à NIGHTWING période DIXON et apporte un petit peu de fraîcheur dans ce lot de séries noires et sans ambiance.
Scénarisée par CHRIS YOST tout seul (son compère de X-FORCE ; GREG KYLE n'est pas présent) cette série nous détaille les aventures de TIM DRAKE, le troisième ROBIN, éjecté de la BATCAVE par un DICK GRAYSON qui lui a préféré l'horrible nabot DAMIAN.
Il se retrouve donc sans direction, et va partir sur un côté un peu plus sombre et violent de sa personnalité, rejetant quasiment tout ce qui provient de DICK et des autres pour vivre sa vie de fils adoptif de Milliardaire. C'est tout du moins ce que laissait penser le premier épisode , qui nous décrivait un TIM un peu perdu et assez sombre et violent, qui n'hésite pas à faire mal et à se faire mal. A l'issue de ce premier numéro, j'étais d'ailleurs prêt à arrêter la série, pas convaincu du tout par cette direction. TIM est à mon sens un ROBIN parfait, puisque son rôle était à la base d'apporter un peu de légèreté à son partenaire. la motivation du personnage me semblait vraiment facile. Le fait de ne pas accepter la mort de BRUCE comme déclencheur de cette violence me semblait trop léger, et pourtant, à l'épisode 4 , on comprend que TIM est le seul à avoir raison, il nous donne en effet la preuve irréfutable qu'il sait que BRUCE est vivant, et la scène est particulièrement excitante. C'est d'ailleurs la première et la seule qui ait éveillé ma curiosité sur la totalité des titres BATMAN REBORN.
Le reste est une intrigue plutôt classique, trop classique, mais avec une fraîcheur et une spontanéité qui dénote franchement. Dépité et avec l'impression d'avoir été lâché par DICK, TIM s'associe avec RA'S AL GHUL pour démontrer que son père adoptif est toujours vivant, et va donc se retrouver au beau milieu de la LIGUE DES ASSASSINS, poursuivie et assiégée par une autre LIGUE de criminels, le CONCIL OF SPIDERS.
Bien évidemment, TIM fait plus ou moins semblant de s'associer avec RA'S dans la mesure ou il veut aussi détruire de l'intérieur la ligue des assassins, mais il sait bien que son ennemi est coriace et a toujours de l'avance.
YOST livre ici une histoire véritablement classique, un comics de superslip dans le plus pur sens du terme, avec des aventures un peu tarabiscotées, mais sans prise de tête, sans moment noir ou glauque, sans têtes qui giclent à droite et à gauche. Cette impression est renforcée par le dessin très lisse et bon enfant de MARCUS TO, qui remplace RAMON BACHS dés le cinquième opus.
Bref, un comics de base, avec des faiblesses de scénario , des erreurs, mais aussi de très bonnes idées et beaucoup d'enthousiasme, qui font que finalement, j'ai pris énormément de plaisir à lire les aventures de ce RED ROBIN.
Ca fait aussi du bien de lire une série qui ne promet pas monts et merveilles, mais dont l'enthousiasme est dix fois supérieur à celle des autres.
Aux dessins, RAMON BACHS est plutôt bon, et MARCUS TO le remplace très bien , même si ses visages font un peu trop enfantins.
Une série bon enfant, mais qui tranche avec tout le reste par son envie de ne pas livrer une histoire hype. Juste du comics de super héros de base. et finalement, ca faisait longtemps.
Très rafraichissant et certainement mon coup de cœur sur les séries BATMAN REBORN.




WALKING DEAD 10 : VERS QUEL AVENIR


(Robert Kirkman / Charlie Adlard)

Si KIRKMAN est à mon sens pas du tout impressionnant en terme de qualité des scénarii, il faut reconnaître que WALKING DEAD reste pour le moment un quasi sans faute, même si il y a quand même quelques reproches à faire.
Cela fait quand même maintenant plus de 50 numéros que le scénariste nous dévoile les circonvolutions d'une intrigue tout à fait classique (un monde infesté de zombis) et fait évoluer ses personnages sans qu'il y ait vraiment du temps mort.
Après avoir carrément changé les choses dans le numéro précédent, avec une redistribution des cartes et du casting (ce qui semblait quand même obligé pour éviter que la BD tourne en rond), on suit le parcours des quelques survivants à l'attaque du pénitencier, et notamment de RICK.
C'est le personnage central de ce TPB, et c'est bien que KIRKMAN lui redonne un peu de lumière car il commençait à s'encrouter dans son rôle de bon samaritain. Le monde change, et les humains aussi; c'est la conclusion à laquelle arrive le scénariste dans ce récit, où l'on comprend que forcément, les humains sont obligé d'évoluer , de changer et de faire des choix inhumains dans le monde qui les entoure. Autant vous dire que je ne suis pas vraiment d'accord avec cette théorie, et je pense que justement, ce qui peut faire la différence, c'est le côté humain avant tout.
KIRKMAN explique par moult exemples que dans ce nouveau monde, le crime, la torture et les sévices sont tout à fait justifiés, qu'il en est de la nature humaine.
Dans ce sens, c'est une stricte continuité de ce qu'on peut apercevoir depuis le TOME 5 ou 6; et KIRKMAN prend un malin plaisir à finalement justifier les scènes de torture et les meurtres en série de ses héros envers d'autres humains.
Evidemment, dire que la nature humaine est mauvaise, que même lorsqu'elle est confrontée à des choses qui la dépassent, le bonheur personnel et le côté chacun pour soi priment avant tout, mais finalement, il ne reste pas beaucoup d'espoir.
Je pense que KIRKMAN n'est pas allé aussi loin dans son analyse, mais quand même, on commence à avoir un côté loi du talion qui devient un peu gênant. Il ne faudrait pas que RICK se transforme en RICHARD BRONSON, au risque de voir le récit s'enfermer dans un traitement pour le coup trop caricatural.
techniquement, c'est quand même bien fichu et les idées amenées depuis le début trouvent un début de conclusion ici, avec le fils de RICK qui adoube carrément toute cette violence.
Il faut dire que KIRKMAN est obligé de ses concentrer sur les personnages, car finalement, la menace zombie n'a rien de bien original. Il invente ici un nouveau type de zombie, histoire de ranimer un peu le sentiment que ces derniers sont dangereux, avec la horde, plutôt bien trouvée. Pour l'instant, on retrouve toujours cette empathie habituelle et ce sens du récit qui font que WALKING DEAD est une série que je lis toujours avec plaisir et d'un trait à chaque fois qu'un recueil sort.
C'est vraiment bien et le côté feuilleton ressort complètement. KIRKMAN réussit véritablement à construire un univers et à ne lancer une intrigue que sur des personnages. D'ailleurs, lorsqu'il commence à changer de ton pour s'intéresser aux causes de l'épidémie, l'intérêt retombe nettement. Je ne pense pas qu'il doive donner une explication à l'infection, ce n'est pas le but de son histoire et cela risque de la dénaturer.
Après, l'enthousiasme de KIRKMAN fait que parfois, la morale est un peu trouble, ce qui commence à me gêner. faire dans le glauque pour montrer qu'on n'est pas là pour rigoler, OK. Dire que les humains sont la pire race qui existe au monde et que les atrocités qu'ils commettent sont pire que celles des zombis, OK aussi, mais attention à ne pas asséner cette idée de manière trop lourde (comme il peut le faire parfois) au risque de tomber dans le cliché total.
Le but c'est aussi d'être un peu léger, et de ne pas tomber dans le pathos intégral, la série perdant alors de son originalité.
En attendant, WALKING DEAD est véritablement un plaisir de lecture, avec un CHARLES ADLARD toujours aussi bon graphiquement et qui réussit à dépeindre un casting nombreux sans qu'il y ait de redite en terme de style.


même si la morale dégagée commence à me gêner.


WAR MACHINE : IRON HEART TPB


(Greg pak / Leonardo Manco)

Nouvelle série WAR MACHINE donc. Avec GREG PAK et LEONARDO MANCO. je dois dire que c'est quand même le deuxième nom qui m'a attiré. pas que PAK soit un mauvais scénariste, mais il a eu des hauts et des bas. Il nous raconte ici l'histoire de JAMES RHODES, particulièrement abîmé après les évènements de WORLD WAR HULK et qui devient une sorte de cyborg, mi-homme, mi-machine (merci TONY STARK) . En clair, c'est une véritable machine de guerre ! Pour sa première mission, il va partir en guerre contre un conglomérat véreux , qu'il va essayer d'anéantir. mais malheureusement, ce conglomérat est sponsorisé par NORMAN OSBORN, et les recherches menées par l'entreprise sur les humains l'intéressent aussi au plus haut point. RHODES va alors se trouver en plein milieu d'une bataille contre ARES, le dieu de la guerre.
Je dois avouer que j'ai lutté pour finir ce TPB; après une introduction rapide et classique, j'étais plutôt content de voir les aventures de ce personnage que j'ai toujours bien aimé (oui, j'ai aimé la période KAMINSKI sur IRON MAN, et alors ? ) et qui était tombé dans l'oubli. Il me semble d'ailleurs qu'il avait eu sa propre série à un moment, voire deux avec CHUCK AUSTEN et que cela n'avait jamais marché. Je ne m'attendais pas à trouver un chef d'œuvre, juste une bonne histoire de guerre, de robots qui m'aurait permis de dire que c'était une bonne petite série et qui m'aurait fait râler lors de l'annonce de son interruption. Et c'est complètement ce que nous présente le premier épisode, malheureusement, la suite est très très lourde.
les épisodes qui suivent sont en gros composés d'une seule scène de bataille qui s'étire à l'infini. RHODES contre les méchants du conglomérat, puis RHODES contre ARES , puis RHODES et ARES contre le conglomérat, puis re-RHODES contre le conglomérat, bref, on s'ennuie terriblement, à tel point qu'à un moment, j'en ai complètement perdu le fil, ne sachant plus qui est où et qui fait quoi... Il faut dire que la galerie de personnages secondaires (même BETHANY CABE) est terriblement mal définie et exploitée. l'amour passé de RHODES sent le réchauffé, et d'ailleurs ce qui lui arrive est l'exemple parfait de cette série qui navigue entre deux eaux: soit WAR MACHINE est une série adulte et violente, sans trop de concessions (et pourquoi pas ? ) , soit c'est du super héros basique. Ici, PARK donne l'impression de vouloir faire une série violente mais à beaucoup de mal à l'assumer, résultat, ça navigue entre deux eaux, et la direction n'est pas très claire. C'est dommage, il y avait moyen de faire quelque chose, mais c'est assez raté.
En terme de dessins, ce n'est pas la panacée non plus. LEONARDO MANCO, sorti fraîchement de HELLBLAZER est pourtant tout à fait capable de dessiner une série "technologique", il suffit de se replonger dans son DEATHLOCK version M-tech pour s'en rendre compte. Et si c'est quand même bon sur pas mal de planches, d'autres sont complètement ratées, et en particulier le cyborg. ca ne fonctionne pas bien et MANCO lui aussi est victime de la "Marvellite", cette maladie qui veut qu'un bon dessinateur venu de la concurrence commence à changer son style pour produire un travail beaucoup moins original.(Carlos Pacheco étant l'un des derniers atteints). C'est néanmoins lisible, et ça se rapproche un peu parfois du style d'IGOR KORDEY qui aurait été parfait pour ce genre d'histoire. Mais là aussi on navigue entre deux eaux.
En clair, ce WAR MACHINE n'est pas d'une grande qualité, en dépit d'un premier épisode plutôt agréable à lire. la faute en revient à GREG PAK qui n'arrive pas à situer l'ambiance et les personnages clairement et à une scène de bagarre bien trop longue sans ressort dramatique correctement exploité. D'ailleurs, la série s'arrête au numéro #12 je crois !

et demi




LE FLEAU 1.CAPTAIN TRIPS


(Aguirre-Sacasa / Mike Perkins)


je ne suis pas vraiment un amateur des romans adaptés en bande dessinée, ce n'est pas la même manière de faire et souvent, c'est beaucoup moins bien. Depuis quelques temps, MARVEL s'est lancé dans l'adaptation de grands classiques de la littérature (DORIAN GRAY, l'ODYSSEE ) mais aussi d'écrivains de science fiction et de fantastique contemporains (on citera la trilogie ENDER d'ORSON CARD ou encore LA TOUR SOMBRE de STEPHEN KING). Et justement, la tour sombre m'avait tout simplement endormi, en dépit de beaux dessins. Je ne savais doc pas si j'allais tenter l'aventure LE FLEAU, même si ROBERTO AGUIRRE SACASA est un scénariste que j'aime bien, qui a fait parfois de gros ratages, mais qui a aussi réussi de très bonnes choses (le 4 ou encore ANGEL). L'ajout de MIKE PERKINS aux dessins m'a décidé.
J'ai lu LE FLEAU, le roman il y a au moins 15 ans maintenant, et je dois vous avouer que mes souvenirs sont assez flous, donc je ne saurai dire exactement si c'est l'adaptation fidèle du roman. A la lecture de ce tome, il me semble que oui, cela ressemble beaucoup à ce que j'avais pu lire. En gros, un virus mortel a été lâché par erreur aux états unis, et seuls quelques personnes pourront survivre. ces personnes faisant pour la plupart des cauchemars récurrents.
C'est donc une adaptation assez stricte du roman de STEPHEN KING.
Sauf que ce roman fait une bonne cinq centaine de pages, voire plus, et que l'adapter en comics demanderait beaucoup de numéros. Et pourtant, AGUIRRE-SACASA prend tout son temps, ce qui m'amène à la première surprise: le nombre de pages du volume.
Je suis un des premiers à taper sur PANINI lorsque je ne suis pas content, mais là, je trouve que DELCOURT nous prend réellement pour des vaches à lait puisque dans ce volume sont contenue le #1 ; le #2 et les dix premières pages du #3 , qui est tronçonné en plein milieu ! On se croirait revenu à la bonne époque de STRANGE où l'on nous proposait des demi épisodes. Comme c'est quand même toute l'introduction du roman, on reste carrément sur notre faim. sur le coup, c'est un peu abusé.
car les personnages sont nombreux, et la mise en place assez longue. Le scénariste choisit de bien nous décrire tout le processus de contamination de la planète, ainsi que les effets du virus mortel et les héros de l'histoire.
Mais ce n'est pas du tout gênant, car c'est bien fait.
en fait, et c'est carrément une bonne surprise, c'est un volume d'excellente facture. AGUIRRE-SACASA fait preuve d'empathie avec ses personnages, et a un sens du dialogue et du texte qui fonctionne particulièrement bien.
En fait, je n'ai pas pu lâcher le bouquin du début à la fin, et c'est plutôt bon signe.
Non, vraiment c'est très bon.
la valeur ajoutée c'est bien évidemment le travail plus que splendide de MIKE PERKINS, qui nous offre des planches de toute beauté. Sont-elles magnifiées par le grand format; peut être. quoiqu'il en soit, je ne l'avais jamais vu aussi à l'aise, dans u style à mi chemin entre du BRIAN HITCH période "je sais dessiner", STEVE EPTING ou BUTCH GUICE.
Après avoir lu WALKING DEAD, c'est marrant de constater que si les deux histoires sont à peu près identiques (une apocalypse et quelques survivants) ; et que si la forme est aussi assez similaire (on s'intéresse avant tout aux personnages); c'est totalement différent. Il y a une approche un peu plus écrite sur ce FLEAU et un peu moins viscérale. D'ailleurs, les auteurs n'abusent pas des planches sanguinolentes ou des effets gore (une page ou deux quand même ) et c'est plutôt bienvenu car ce n'est pas le but du récit. Maintenant , je me demande combien il y a d'épisodes en tout, car pour le moment, on est à peine au tout début de l'histoire, pour quelque chose qui devrait comporter deux volumes à priori (c'est à dire 2*2.5 ) 5 épisodes US. Peut être n'est ce que le début, et en attendant, je ne saurai trop vous conseiller cette adaptation carrément réussie.

et demi



MARVEL HEROES EXTRA #1 . ELEKTRA DARK REIGN


Contient
DARK REIGN ELEKTRA #1-5
(Zeb Wells / Clay Mann)

Première remarque, ne vous laissez pas rebuter pas les couvertures assez immondes de LEE BERMEJO, que je trouve couverture après couverture, et travail après travail de moins en moins bon. L'intérieur est beaucoup plus accueillant.
ZEB WELLS nous donne donc le récit de ce qui est arrivé à ELEKTRA depuis son enlèvement et son retour sur Terre. Elle est tout de suite capturée par des agents du HAMMER, qui vont essayer de comprendre pourquoi à l'instar des autres personnages MARVEL, les SKRULLS ont fait de nombreuses expériences sur elle. OSBORN veut carrément voir ce qu'elle a de si spécial et si possible, utiliser ses capacités à son compte.
Seulement voilà, on veut tuer la tueuse, qui va finalement s'échapper et se retrouver seule, blessée et livrée à elle même.
le ton de cette mini série est clair, renouer avec la ELEKTRA de ELEKTRA ASSASSIN, celle qui n'avait pas l'habitude de faire dans les sentiments et qui pouvait tuer sans remords, sans dialogue. Bref, une machine à tuer. C'est comme ça qu'avait été développer le personnage par FRANK MILLER et après des années d'utilisation aseptisée, que ce soit par MILLIGAN, RUCKA, RODI et surtout BENDIS, WELLS nous propose un véritable retour aux sources.
Si personnellement, ce n'est pas ma version préférée du personnage (la machine à tuer devient rapidement un personnage caricatural qu'il est impossible de développer sans l'humaniser un peu) , cela tient bien sa place dans le cadre d'une mini série, à l'intrigue véritablement convenue, et dont le suspense final et le gimmick est pour moi tombé à plat (le coup de la phrase choc est carrément ridicule pour moi) , mais qui est quand même très agréable à lire. Si les circonvolution du récit sont finalement assez pauvres et pas franchement originales (on oppose ELEKTRA au TIREUR , déjà fait des centaines de fois; et l'apparition de WOLVERINE, comment dire...même si on peut justifier ce fait avec la connexion entre les deux à l'époque du WOLVERINE animal) , on peut remarquer ici ou là quelques excellentes idées et un très bon traitement de la "machine à tuer" qu'ELEKTRA est redevenue.
WELLS arrive à faire une transition entre le ELKTRA de MILLER, celle de BENDIS et aussi celle de MILLAR dans l'arc ENNEMI D'ETAT, qui est quand même un bon pré-requis pour la lecture de cette mini série, au risque de trouver la fin carrément tarabiscotée.
les dialogues sont percutants, et si , comme je vous l'avais dit plus haut, l'intrigue n'est pas d'un haut niveau, quelques scènes, quelques dialogues et l'ambiance générale font de cette série plutôt une bonne lecture.
Quel est le traitement qui va être réservé au personnage en attendant ? Mystère, mais c'est plutôt un bon retour.
La grande surprise vient en revanche du dessin.
En effet, CLAY MANN, que l'on avait déjà pu remarquer ici ou là dans des pages de chez MARVEL livre une prestation excellente, d'une fluidité et d'une limpidité qui me font dire que ce dessinateur est à surveiller de très prés. Ses personnages sont beaux et contrairement à beaucoup de dessinateurs de chez MARVEL en ce moment , il arrive à garder un côté réaliste mais dessiné, c'est à dire qu'on n'a pas du tout l'impression qu'il a recopié une photographie. . C'est excellent, et c'est le point fort de ce récit qui mérite nettement d'être lu. si l'intrigue n'est pas géniale, vous trouverez de bons moments et une partie graphique carrément au dessus de la moyenne !





Dernière modification par doop ; 26/01/2010 à 16h17.
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