THE VALIANT
Comme je me l'étais promis, j'ai fait une razzia sur les titres Bliss, parce que je tiens l'univers Valiant (comme les univers crossgen et wildstorm en leurs temps) comme une vraie alternative aux comics des big Two, et que la diversité fait carrément du bien. En plus Valaint nous gratifie de vraies bonnes séries (Harbinger, Archer and Armstrong, Quantum and Woody font partie des meilleurs lectures mainstream de ces dernieres années)
Raison de plus pour soutenir le nouveau venu Bliss.
The Valiant, fait donc office de point d'entrée grâce à une histoire assez simple à suivre et remettant en scène à peu près chaque personnage de cet univers déjà bien touffu.
Mission accomplie.
D'abord le dessin, Paolo Rivera livre des planches sublimes, àla fois claires, élégantes dépouillées mais détaillées (oui c'est possible), très bien mises en scène, c'est du nickel du début à la fin. La scène d'intro de Ninjak (le seul truc où j'ai du mal avec cet univers, c'est le noms) dans la neige est parfaitement chorégraphié, montrant qu'on faire dans le gore en restant "classe" sans démonstration inutile.
L'histoire, dansun trip très Moorcock, nous explique que le Guerrier éternel se doit de protéger le gardien de la terre(le Géomancien ou Géomancienne) incarnation après incarnation à travers le temps contre un énnemi lui aussi éternel dans une sorte de duel sans fin. A chaque fois le Guerrier étrnel perd, a chaque fois son âme se flétrit un peu plus.
Mais aujourd'hui, L'ennemi en question ne sait pas qu'on vit la grande époque des Super héros et que le Guerrier n'est plus si seul.
La géomancienne, de son coté a du mal à gérer son nouveau pouvoir, elle fuit donc avant de tomber sur l'un de ses protecteurs les plus mystérieux.
Jeff lemire parvient dans une intrigue assez tarabiscotée et en quatres malheureux épisodes à tisser une relation toute mignonne entre les deux personnages un peu à la manière de Han Solo et Leïa dans "contre attaque"...
La chute est par contre quant à elle un peu trop ouverte et on se rend compte que malgré le coté "universel" de la mini, trop peu de personnages n'ont de réél temps d'écran... Donc un gros "A suivre" plane en refermant le livre.