MOTHERLANDS #1
W : Si Spurrier
P : Rachael Stott
Dans les pas de son illustre mère, Tabitha Tubach fait ce qu'elle peut pour traquer des criminels qui passe d'une dimension parallèle à une autre. Jusqu'au jour où une affaire fait ressortir les secrets de famille.
C'est du Si Spurrier, sans aucun doute
Barré, conceptuel, avec du vocabulaires riches et compliqués. Le scénariste trouve rapidement sa place avec un tel récit dans la ligne Vertigo. C'est difficile de réellement donner une impression définitive car à la fois on a l'impression de ne rien comprendre mais en se concentrant un peu plus, car on n'est pas en face d'un comics que l'on lit en 5min, on se dit que c'est enfin une lecture différente sur un thème pourtant éculé. Spurrier s'intéresse à une loser, écrasé par le poids d'une mère castratrice et dont le mystère plane sur le reste de sa famille depuis que papa a enlevé son frère. La mère, parlons en : exubérante, forte tête, prenant toute la place et résolvant des affaires en montrant ses seins, dont les flashbacks montrent certaines références aux pulps. Spurrier introduit un casting secondaire de suite attachant avec une autre chasseuse, oona, une tête de femme dans un corps visqueux monstrueux et un réceptionniste sans bras.
J'ai apprécié les dessins de Rachael Stott et la colorisation de Felipe Sobreiro. C'est très lisible, cela fait très SF coloré.
14/20