Discussion: #1 de Septembre
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Vieux 02/10/2005, 15h24
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Niglo Niglo est déconnecté
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Niglo change la caisse du Fauve
[B]Supreme Power : Hyperion [/B] #1
(Marvel Max, 2.99$)
Par J. Michael Straczynski, Dan Jurgens & Klaus Janson.

[B]Supreme Power : Nighthawk [/B] #1
(Marvel Max, 2.99$)
Par Daniel Way & Steve Dillon.

Après la conclusion du premier volume de [B]Supreme Power[/B], et en attendant son relaunch dans la ligne Marvel Knights (ce qui signifie : adieu les madames toutes nues à forte poitrine. Snif), Marvel lance ces deux mini-séries. Le précédent spin-off de [B]Supreme Power [/B] ([B]Doctor Spectrum[/B]) n’ayant franchement pas été une réussite, peut-on espérer mieux de ces deux là ?

C’est J. Michael Straczynski lui-même qui prend en charge la suite des aventures d’Hyperion. Après la conclusion de [B]Supreme Power[/B], celui-ci apparaît plus que jamais comme l’ennemi public numéro un pour le gouvernement américain. Pour tenter de se débarrasser de cette menace une bonne fois pour toute, le général Alexander réunit une équipe de choc. Ce premier épisode consiste en un passage en revue des troupes.

Emil Burbank est censé être l’homme le plus intelligent de la planète. Si ses talents ne font guère de doute, le scénariste dresse avant tout le portrait d’un monstre, sans une once de morale. Raleigh Lund est tout l’inverse : le Q.I. d’une huître mais une résistance physique exceptionnelle (ses pouvoirs, tout comme son apparence, sont calqués sur ceux du Blob, le vieil ennemi des X-Men dans le Marvel Universe). A ce duo improbable s’ajoutent une femme, Arcanna Jones, dont les pouvoirs sont liés à la physique quantique, et Al Gaines, véritable centrale nucléaire ambulante.

Le procédé scénaristique est classique, tout comme les pouvoirs et les personnalités de ces quatre protagonistes. On retrouve ici la même ambiance que dans Supreme Power, les manipulations en coulisse, les luttes de pouvoir, les secrets inavouables. Tout cela est des plus classiques, mais ça fonctionnait dans l’ensemble plutôt bien dans la série d’origine, ça devrait marcher ici aussi.


[B]Supreme Power : Nighthawk [/B] fonctionne à peu près sur le même principe : introduction d’un personnage que Nighthawk devrait bientôt retrouver face à lui. Il s’agit cette fois d’un tueur en série que des années de prison (et les supplice afférents) ont rendu encore plus psychopathe. Un ancien pharmacien condamné pour le meurtre d’une famille noire, plongé en catatonie depuis des années, mais visiblement plus pour longtemps.

Aux commandes de cette mini, on retrouve le duo gagnant de [B]Bullseye : Greatest Hits[/B] (la seule véritable réussite à ce jour de Way, Dillon ayant de son côté un palmarès impressionnant). Le ton est assez comparable. Nighthawk n’est évidemment pas le dingue meurtrier qu’est Bullseye, mais il s’agit d’un vigilante urbain aux méthodes peu délicates, oeuvrant dans un contexte dont les crimes sordides et le racisme (rappelons que le personnage est noir) constituent le quotidien. Et si Nighthawk ne tue pas de sang froid comme le premier Punisher venu, ses adversaires n’en sortent pas indemnes pour autant (voir ici dans les premières pages le néo-nazi qu’il abandonne à la vindicte d’une foule noire en colère).

Le reste du récit fonctionne parfaitement bien, pas inattendu dans son déroulement – la menace est identifiée, puis libérée du carcan qui l’empêchait jusqu’alors d’agir - mais efficace. Dillon fait du Dillon, et comme le cadre s’y prête parfaitement, c’est un régal. Décidément, Daniel Way devrait être obligé par contrat à ne travailler qu’avec lui.