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Vieux 06/06/2007, 10h55
doop doop est déconnecté
bouzouk force !!!!
-Gardien du Temple-
 
Date d'inscription: juillet 2005
Messages: 25 078
doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0doop sait diviser par 0
Crit. Doop. sem. 14 : PUNISHER, PLANETARY, TRINITY, SPIDER MAN JA MUSTA KISSA ???

Déjà plus de trois mois de critiques hebdo….
Critiques Doopiennes semaine 14


Le rappel des faits:

SEMAINE 1 : CIVIL WAR, BLACK HOLE, X MEN (Carey Bachalo Ramos) , SAVAGE DRAGON ARCHIVES
SEMAINE 2: CHECKMATE, MANHUNTER,WOLVERINE (Guggenheim Ramos), OPERATION GALACTIC STORM, BATMAN SECRETS
SEMAINE 3: THE FILTH, BATMAN (Morrison Ostrander Mandrake), HERO SQUARED, DOWN, SUPERMAN VF 21
SEMAINE4: SEVEN SOLDIERS la totale, BIG BOOK INFINITE CRISIS 3,TPB JSA 12: GHOST OF THE PAST; X MEN EXTRA 61 (Tormade et Black panther)
SEMAINE 5: DD FATHER, uncanny X MEN, DETECTIVE COMICS, BIRDS OF PREY, KIN
SEMAINE 6: FALLEN ANGEL, DAREDEVIL VO, JOHN CONSTANTINE: TOUTES SES MACHINES; WOLVERINE VF; NEW MUTANTS CLASSIC ; GHOST RIDER VF 2 : enfer et damnation.
SEMAINE 7: MOON KNIGHT VF 1: le fond; FABLES ; Y THE LAST MAN ; IRON MAN : programme exécution (MARVEL ICONS HORS SERIE) ;NEW MUTANTS CLASSIC vol 2; SUPERMAN: SECRET IDENTITY; GOTHAM CENTRAL VF: affaire non classée
SEMAINE 8: TPB FLASH: THE FASTEST MAN ALIVE; NIGHTWING ANNUAL 2; BUFFY 1 et 2; TPB Ms MARVEL; AU COEUR DE L’EMPIRE (BRYAN TALBOT); BATMAN HORS SERIE 6 (Lieberman, Barriaonuevo); BATMAN 23 VF
SEMAINE 9: NEXTWAVE, TPB NIGHTWING OYL; TPB OUTSIDERS OYL; DEATHNOTE; ANNIHILATION: super skrull + silver surfer; SACHS AND VIOLENS (Perez)
SEMAINE 10: SECRET SIX, DAREDEVIL VO 95; X MEN HORS SERIE 28 (enfance de STORM et Black Panther; NEW X MEN 37: QUEST FOR MAGIK; SUPERMAN l’HOMME D’ACIER vol 2
SEMAINE 11: SHADOWPACT TPB; CIVIL WAR FRONTLINE vol 1; JAE LEE’S HELLSHOCK; DAUGHTERS OF THE DRAGON ; THE AGENCY
SEMAINE 12: 52;ALIENS SALVATION;DMZ; ETERNALS par GAIMAN/ROMITA JR
SEMAINE 13: BLACK PANTHER(LE MARIAGE AVEC STORM) ; LES CHRONIQUES DE SPAWN, THE QUITTER, BATMAN COUNTY LINE ; ULTIMATES ANNUAL 2

THE PUNISHER MAX 7 : LES NEGRIERS
(Garth Ennis/Leandro Fernandez/Scott Koblish)
contient les épisodes de THE PUNISHER 25 à 30



Sur les conseils de plusieurs forumers, je me suis lancé dans la lecture de ce bouquin. Autant vous le dire tout de suite, le PUNISHER est loin d’être l’un de mes héros préférés. J’avais aimé sa première mini par ENNIS, mais la suite m’avait grandement lassé au bout d’un moment, les scénarios se suivant et se ressemblant, avec toujours les mêmes situations un peu lourdes et un cynisme et un humour redondant.
Ici, c’est très intéressant car pour une fois , GARTH ENNIS nous livre une histoire tout à fait réelle, concrète et terre à terre. Pas de relief comique absurde, pas de cynisme trop poussé, et c’est cela qui fonctionne sur cet arc, car le PUNISHER cesse d’être une totale caricature et devient une véritable machine à tuer qui glace le sang. Il fait vraiment peur, chose qu’il avait perdu dans sa violence et ses situations provocatrices dans les numéros précédents.
Il faut dire que ENNIS à l’air de s’être très bien renseigné sur le sujet (la traite des jeunes filles de l’est ) et ne peut pas se permettre cette fois ci d’être lourdingue. N’oublions pas que c’est un très bon scénariste et qu’il a su cette fois ci créer l’ambiance qui colle à son sujet. Il évite de tomber dans la facilité et c’est tant mieux pour nous. De plus, LEANDRO FERNANDEZ (déjà aperçu dans HULK) renforce de par ses dessins l’aspect massif et terrifiant de CASTLE.
Le sujet de l’histoire est bien détaillé, peut-être un peu moins choquant que ce que je pensais (pour moi, un des comics qui m’a vraiment choqué est plutôt le CURSE OF THE SPAWN 5 avec le viol d’une jeune femme dans une ambulance , ou le premier épisode de WATCHMEN) , ENNIS nous évite les trucs les plus sordides, il reste juste dans la description de faits bien glauques quand même et ne peut donc pas se permettre les moindres dialogues salaces dont il a l’habitude sous peine de totalement faire tomber le soufflé. On ne peut pas se moquer d’un tel sujet, et ENNIS l’a bien compris. Il se fond totalement dans l’histoire qu’il a à raconter , et hormis les scènes et les dialogues avec les deux policiers, on ne se rend même pas compte que c’est du ENNIS, ce qui est un point fort du récit à mon sens. Je ne sais plus qui comparait son style sur cet arc avec celui de MIKE BARON, et c’est tout à fait justifié, je trouve, et c’est pour notre plus grand bonheur.
En plus, FERNANDEZ livre une prestation très correcte et nous donne un CASTLE très massif, très effrayant et très énervé intérieurement, il évite le visage déformé, et même si les scènes de tuerie manquent un peu de relief, c’est un travail tout à fait au dessus de la moyenne.
Pour renouer avec un PUNISHER moins grand guignol, c’est ce numéro qu’il vous faut.

et demi


PLANETARY TOME 3 : ADIEU VINGTIEME SIECLE.



(Warren Ellis/ John Cassaday/Laura Martin)
Contient PLANETARY 12 à 18


Ca faisait longtemps, et j’ai dû ressortir mes vieux numéros (ou alors aller voir les épisodes commentés sur la plaie, le site de référence de l’univers WILDSTORM) pour me remettre au goût du jour.
Comics cryptique , PLANETARY livre la version de WARREN ELLIS sur les mythes et les héros littéraires de la fin du 19ème/début du 20ème siècle, et la filiation avec LEAGUE OF EXTRAORDINARY GENTLEMEN est totalement évidente.
Les intrigues développées depuis le début se mettent doucement en place, comme à l’habitude de l’auteur et on commence à découvrir petit à petit ce qui se cache derrière cet univers.
En revanche, il est bien évident que pour les gens qui n’ont pas lu les épisodes précédents, ça doit faire un choc.
Quoique, et c’est là toute la malice du scénariste, chaque épisode peut être pris comme une histoire à part, enfin il manquerait quand même pas mal de choses.
Un univers brillant, de bonnes histoires et une bonne utilisation des références, c’est du très bon ELLIS, mais la valeur ajoutée est énorme et elle s’appelle JOHN CASSADAY.
Ca m’a fait un énorme choc ! Habitué finalement depuis plusieurs années à son style ASTONISHING X MEN, qui loin d’être mauvais n ‘est pas son meilleur, je suis resté en totale admiration devant la majorité des planches qu’il livre dans ce volume. C’est absolument magnifique et cela justifie totalement l’achat du bouquin. Quel talent ! En plus, les couleurs de LAURA DEPUY-MARTIN conviennent plus que parfaitement.
CASSADAY est à l’aise dans tous les genres, ce qui tombe bien car ELLIS l’emmène dans des châteaux sombres et humides, en pleine jungle, dans le passé, dans des failles spatio-temporelles, sans aucune faute ! Un parfait au niveau des dessins.
Maintenant, on a réellement envie d’en savoir plus et j’espère que PANINI va nous sortir quelque chose très rapidement car voilà, je suis déjà en manque.
En résumé : des intrigues qui se mettent en place, c’est toujours très jouissif, une utilisation très MOORIENNE des personnages imaginaires de la littérature populaire, c’est encore mieux et des dessins absolument parfaits de CASSADAY. Seule petite ombre au tableau, le schéma un peu trop convenu des épisodes (au bout du quinzième ça lasse un peu et la difficulté pour un néophyte d’accéder directement aux épisodes sans avoir lu les précédents)



TRINITE


(Matt Wagner)
Contient TRINITY 1 à 3


Ces trois épisodes sont censés nous raconter la première rencontre entre les trois icônes que sont SUPERMAN, WONDER WOMAN et BATMAN. MATT WAGNER, je j’ai connu uniquement sur son BATMAN : FACES et sur son SANDMAN MYSTERY THEATRE. Et j’ai un à priori plutôt favorable.
Et je suis un peu déçu, je dois l’avouer.
Attention, ce livre est très loin d’être un truc passable, mais je m’attendais à une pure merveille rétro, avec cette petite touche un peu glauque, et je ne l’ai pas eu, j’en attendais peut-être un peu trop, je ne sais pas.
L’histoire est bien, mais WAGNER brille plus par la pertinence de ses petits détails (la plupart du temps des pensées de l’un ou de l’autre des héros, les postures et les allures des personnages), que dans les grandes lignes de son histoire, où il se sent obligé d’intégrer, parfois un peu aux forceps un ennemi de chacun des héros (je pense à ARTEMIS).
Les dessins sont bons, ce n’est pas la peine de revenir dessus, c’est une évidence. Tout est bien pensé, et on n’a pas du tout l’impression que WAGNER ait bâclé quelque case que ce soit pour une œuvre de cette longueur, c’est quand même à souligner.
Non, je suis juste un petit peu déçu par l’histoire, qui reste très classique, mais pas du tout rétro, ni sombre, comme je l’aurais espéré.
Cela reste néanmoins une très belle œuvre, qui n’apporte rien aux personnages, de toutes façons, peut-on encore apporter quelque chose de neuf à ces trois là ? Mais qui décrit très bien leurs personnalités et fait très fort dans les interactions entre celles ci. Pour l’intrigue générale, je suis un peu plus réservé.
C’est quand même bon…
et demi


SPIDER MAN HORS SERIE 23/24 : SPIDER MAN et LA CHATTE NOIRE ; THE EVIL THAT MEN CAN DO.

(Kevin Smith/Terry Dodson/Rachel Dodson)
Contient la mini série: SPIDER MAN et BLACK CAT: THE EVIL THAT MEN CAN DO


Tiens tout, ça parce que j’avais demandé à ma belle sœur de me ramener un comics VO de ses vacances en FINLANDE, elle m’a ramené ce titre , (sous le délicieux nom de hämähäkkimies ja musta kissa) ce qui m’a fait penser que je ne l’avais jamais fini… Et hop, je ressors mes vieux SPIDER MAN HORS SERIE et relis cette saga d’une traite. Rappelons que cette mini a duré trois ans aux USA avec deux ans de retard quasiment entre le numéro 3 et le numéro 4.
Eh bien, ils ont bien dû être déçus, les lecteurs qui ont attendu pour ça.
A bien y penser c’est exactement tout le contraire de l’histoire d’ENNIS sur PUNISHER. Ici, KEVIN SMITH veut mettre l’emphase sur des histoires sordides, tel le viol de la chatte noire lorsqu’elle était étudiante, ou ce petit frère qui se faisait abuser par son aîné. En plus il rajoute une sombre histoire de trafic de drogue, de prisonniers, etc…
Sur le papier, c’est censé être une histoire très sombre et glauque qui devrait nous en dire encore plus sur la méchanceté et la perfidie de l’être humain, et pourtant c’est totalement raté.
Pourquoi, parce que justement, SMITH (qui n’avait pourtant rien raté jusque là avec DD ou GREEN ARROW) se complait à mettre des jeux de mots, des situations salaces et des plaisanteries un peu partout, et cela met tout le récit en l’air. On n’y croit pas une seconde, mais alors pas une seule. Et là on a un problème. Disons que l’exécution est très loin d’être à la hauteur de l’ambition. Situation débiles : pendant la deuxième guerre mondiale, les savants nazis greffaient des organes mutants à des humains pour des expériences, qui ont donné naissance à des humains avec des super pouvoirs (en fait d’humains à super pouvoirs, c’est surtout un télé porteur qui fait BAMF).
Des apparitions inutiles de DAREDEVIL et de DIABLO sans aucun autre intérêt que d’essayer de booster un récit. Une résolution de l’histoire poussive et sans grand intérêt, si ce n’est de laisser TERRY DODSON faire un excellent travail.
Sauf que voilà, pour des histoires aussi sordides, ce n’est pas le dessinateur qui convient.
Imaginez, vous avez un scénariste qui vous raconte le viol de FELICIA et une page plus loin, vous la voyez tous seins et toutes fesses dehors, cela fout tout en l’air ! Pas crédible une seule seconde, le KEVIN SMITH, pour le coup. Il n’arrive pas à l’instar d’ENNIS sur Punisher à mettre son talent au service du récit et le décrédibilise à trop vouloir faire du KEVIN SMITH
En plus, la traduction est absolument immonde et ne fait qu’alourdir les vannes du scénariste.
Il a voulu trop en faire et il s’est totalement ramassé.
Mention spéciale aux très jolis dessins de DODSON, meilleurs que sur le titre SPIDER MAN MARVEL KNIGHTS, mais totalement inadapté pour le style de l’histoire.
Un gros ratage.
Réponse avec citation