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Vieux 31/10/2016, 11h52
Fletcher Arrowsmith Fletcher Arrowsmith est déconnecté
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-Généalogiste Sénile--Gardien du Temple-
 
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Fletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermindFletcher Arrowsmith bat Charles Xavier au mastermind
C'est toujours aussi décompressé et rapide à lire mais en recueil cela passe mieux qu'en single (surtout que ces épisodes avaient accumulé un retard conséquent en VO).

Bon point, je n'ai pas eu besoin de me replonger dans mes singles pour lire ce tome. Déjà car je me rappelais assez bien de l'histoire et puis car Urban propose un rapide résumé de la situation aux différents points du globe décrits par Warren Ellis.

Dans ce tome, le scénariste se focalise sur New York et suit une des rescapées des Svalbard. Point (ou si peu, au bon moment) de Cefalu (Sicile), Mogadiscio (Somalie) ou de Chine. Cela permet de recentrer un peu l'histoire et le lecteur y voit plus clair. Ellis lance des pistes sur ce que peut être la nature des arbres mais surtout continue de montrer comment l'humanité y fait fasse et pas de la meilleure des manières. Que cela soit d'un point de vue politique ou scientifique, la soif de pouvoir (avec ce qui va avec comme moyen pas très catholique pour y arriver) prend rapidement le dessus. En fait le scénariste se sert de cette série pour donner sa vision de l'état du monde (il y a un exemple sur un lynchage en Angleterre édifiant) et elle n'est guère réjouissante.

Trouver un moyen d'empêcher les Arbres de nous tuer avant que nous ne nous tuions nous mêmes. Du bétail pris au piège.

C'est fascinant l'emprise qu'a la narration du britannique sur son lecteur. Je suis persuadé qu'il sait très bien qu'il écrit un récit décompressé (on ne compte plus le nombre de planches à 2 ou 3 cases maximum sans textes associé) et en joue parfaitement, comme une addiction. Surtout que le trait de Jason Howard est assez rêche, abrupte à la limite de l'esquisse. Cela va vite dans les scènes d'action (mais aussi celles plus contemplatives), comme un blockbuster américain d'un haut niveau.

Cette série reste fascinante et j'espère que les deux complices ont prévu des dizaines d'épisodes à venir.
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